Le Parc des Beaumonts est constitué d’espaces complémentaires : une partie « paysagère », ancienne, avec des promenades, pelouses, jeux, zone aménagée en pente douce vers la ville, nommée le parc Mabille, et aussi des espaces naturels boisés. Une association s’active pour ce cœur d’un îlot de nature.
L’aménagement de cet « îlot de nature » a pris 6 ans, depuis l’inscription d’un projet de réserve ornithologique dans la Charte pour l’environnement jusqu’à son inauguration en juin 1999. Il est constitué d’espaces naturels boisés, comme la croisée du Japon, ou humides et semi humides autour de la mare artificielle, zone appelée la savane.
La diversification de la végétation de type européen, en lien avec le milieu naturel, amène la diversification des oiseaux, des papillons et des insectes. La savane est accueillante pour les oiseaux qui nichent à terre et de façon générale aux oiseaux qui fuient la ville d’ordinaire.
C’est bien l’amour de ce parc qui a réuni des promeneurs soucieux de le protéger et de le valoriser. L’association s’est créée en 2003, grâce à Henriette Lambert qui en fût la présidente et qui malheureusement est décédée au mois de juin.
Dès les premières réunions, les promeneurs ont souhaité se faire le relais des professionnels en charge du parc : Informations sur telle ou telle initiative, pour quoi une trouée à tel endroit, pourquoi ces plantes paraissant parfois trop « fouillis ».
Sophie et Frédéric, avec les autres membres de l’association (une quinzaine environ), continuent à assurer cette présence, ils informent sur la faune et la flore, appuyés en cela par des spécialistes. Ils expliquent aux promeneurs et aux enfants ce qu’il convient de faire, pour ne pas bouleverser l’écosystème, toujours sous l’angle de l’information et du conseil, jamais de l’interdit. Ainsi, il n’est guère conseillé d’introduire de nouveaux animaux.
L’association a organisé sa première journée d’abattage de la renouée du japon, au mois d’août. La renouée est une plante envahissante, introduite en France dans les années 30, qui croît très vite et dont la racine comporte une substance toxique qui empoisonne les autres plantes. Bref, autour d’elle rien ne pousse. Elle peut très vite atteindre 2 à 3 mètres de haut et constitue de véritables haies. Certains habitants la prennent pour du bambou et parfois protestent contre l’arrachage. Néanmoins cela nécessite une intervention régulière. L’association souhaite compléter et relayer les services municipaux qui font du très bon travail dans ce parc, par sa présence et le lien avec la population. Elle aimerait mettre en place un calendrier annuel de défrichage de la renouée et pourquoi pas des journées de nettoyage.
Ils éditent un petit bulletin d’informations tous les mois et un site internet sera bientôt consultable. Ils ont besoin de bras, de gens motivés présents sur le terrain pour renforcer une association dynamique et active.
Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter