La bonne période d’observation des insectes est liée aux températures clémentes, au soleil et aux nombreuses fleurs qui attirent bon nombre d’entre eux.
Il existe cependant quelques rares insectes dont l’émergence ne se situe pas dans la « belle saison ». C’est le cas d’une petite géomètre (Operophtera brumata ; La phalène brumeuse) dont les dessins sont peu contrastés sur un fond uniforme gris-brun. Cette espèce possède une particularité pas très commune car seul le mâle est ailé. La femelle est aptère.
La livrée de cette espèce la rend invisible dans son milieu naturel. Comme c’est une espèce nocturne elle est attirée par la lumière et se pose aussi sur les murs des habitations où sa couleur sombre tranche avec le fond clair du support. J’ai donc trouvé un exemplaire sur le mur du parc des Beaumonts le 7 décembre 2008 mais aussi quatre autres exemplaires sur les murs des rues de Montreuil (Rues des 4 ruelles ; Jean Moulin ; et Rapatel).
La chenille polyphage sortant au printemps peut commettre des dégâts importants dans les vergers et sur les arbres caducifoliés.
André Lantz ; le 11 décembre 2008
Operophtera brumata, La phalène brumeuse, photgraphiée aux Beaumonts
La Chématobie hiémale
L’hiver est revenu
Les fleurs ont disparu
Mais la chématobie hiémale est réapparu !
la chématobie hiémale ; cliché André Lantz, le 1er décembre 2009
Ce papillon de la famille des géomètres, appelé aussi phalène brumeuse (Operophtera brumata) avait déjà été observé l’an passé à partir du 7 décembre.
Un petit commentaire et un cliché avait été placé sur le site en 2008 [voir ci-dessus].
Les rayons du soleil en matinée ont rehaussé d’or les franges des ailes de ce mâle fraichement éclos. L’adulte vole de nuit et est attiré par les lumières des réverbères. Il peut se poser sur les murs éclairés la nuit. Les géomètres nocturnes repartent en général le matin car elles n’apprécient pas d’être exposées au soleil et vont se placer à l’ombre sous les feuilles ou sur divers supports.
Le dimorphisme sexuel est très marqué. En effet les ailes très réduites des femelles, nettement plus petites que le corps de l’insecte, ne leur permettent pas de voler.
André Lantz le 3/12/2009