Certains ne décolèrent pas. Comme Nicolas Sarkozy, qui « ne peut pas accepter que la France soit prise en otage », ou encore le leader de la CFDT, François Chérèque, pour qui cette grève est « une forme d’harcèlement dont les premières victimes sont les usagers » et qui oublie, au passage, que sa fédération CFDT-Cheminot soutenait le conflit. La palme revient au Figaro qui, dans son éditorial du 15 janvier, se pose la question : « Faut-il dissoudre la SNCF ? » [Voir ci-dessous l’article de François Duval.]
Mais qu’est-ce qui met tout ce beau monde en colère ? Depuis un mois, les agents de conduite de la gare Saint-Lazare sont en grève contre les gains de productivité obtenus à l’occasion de la mise en place du changement de service du mois de décembre. Cette grève a pris la forme de grèves de 59 minutes reconductibles, ponctuées de « temps forts » de 24 heures. Cette forme de grève avait le double avantage de ne pas faire perdre trop d’argent aux grévistes et d’assurer un service de train aux voyageurs. Irrité par ce type de grève, Guillaume Pepy avait décidé de ne pas céder et de faire passer les grévistes pour des fainéants. Au bout d’un mois d’un tel traitement, l’agression d’un collègue provoqua la colère légitime des agents sur le terrain, qui exercèrent immédiatement leur droit de retrait, comme le code du travail les y autorise. Ce n’est donc pas une grève qui bloqua la gare Saint-Lazare, le mardi 13 janvier, mais le droit de retrait, utilisé aussi bien dans l’Éducation nationale que dans les transports en commun lorsque survient une agression. Les agents de conduite ont estimé qu’il y avait un lien direct entre la grève, les propos insultants de la direction et l’agression du collègue, et ils négocièrent donc également les revendications liées au changement de service.
Alors, pourquoi tant de haine ? Parce que les usagers ont été mis en difficulté pour rentrer chez eux, le 13 au soir ? Mais c’est tous les jours que les usagers galèrent dans les transports en Île-de-France, sans que cela émeuve le moins du monde l’ensemble de nos dirigeants. Le réseau est aujourd’hui saturé et ce ne sont pas les grèves, mais le refus, depuis des années, de réaliser les investissements nécessaires qui engendre des retards, des pannes et des incidents multiples et quotidiens.
Sarkozy, Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, et Chérèque ne supportent pas de voir des salariés se prendre en main, faire grève, rendre des comptes dans des assemblées générales de grévistes, loin des salons mondains des « partenaires sociaux » et, de plus, gagner. Les grévistes ont montré que, lorsqu’il n’y a plus de trains, par le droit de retrait ou par la grève, on peut gagner. La colère de Sarkozy atteste que la peur peut changer de camp, lorsque la classe ouvrière reprend des couleurs.
Fabien Sacor
* Paru dans Rouge n° 2283, 22/01/2009.
Le Figaro et la Gare Saint-Lazare
Comme chaque année, le sondage TNS-Sofres révèle à quel point l’image des journalistes est mauvaise. Heureusement, dans Libération, Alain Duhamel consacre sa tribune hebdomadaire à défendre la profession. C’est apparemment sans rire qu’il écrit : « La prime va donc au professionnalisme, au travail, à l’enquête ou à l’analyse, au commentaire, le contraire même de l’obédience, de la sujétion, de la dépendance. »
La lecture du Figaro des 15 et 16 janvier dernier offre un exemple saisissant de ce professionnalisme appliqué au traitement du conflit social à la gare Saint-Lazare. Le 15, un (très) gros titre barre la première page : « Enquête. Comment le syndicat SUD-Rail déstabilise la SNCF. » On retrouve « l’enquête » en question sur une pleine page du Figaro Économie, intégralement dévolue à la dénonciation de SUD, coupable à la fois d’extrémisme et d’électoralisme ! « À Saint-Lazare, pendant un mois, SUD-Rail s’est aussi ingénié à rendre la vie impossible à 400 000 personnes chaque jour. »
On reste stupéfait par la sophistication de l’analyse. La page « Débats » ouvre ses colonnes au secrétaire général adjoint de la CFTC, qui se lamente : « Que pèse le bien commun face à la lutte des classes ? » Quant à l’éditorial d’Yves Thréard, il fait mine de s’interroger : « Faut-il dissoudre la SNCF ? » Mais – prime au commentaire ? –, il regrette que « la loi sur le dialogue social [soit] loin d’avoir fait toutes ses preuves. Des avancées ont été constatées ici ou là. Mais elle n’est pas venue à bout de la vieille culture anarcho-syndicaliste de l’affrontement ».
Ultime salve pour ce numéro, le journal organise, sur son site, un sondage à partir de la question « Faut-il limiter le droit de grève dans les transports en commun ? » Le lendemain, ça repart avec un bandeau en « une » : « SNCF : le débat sur le service minimum relancé », qui renvoie à la première page du Figaro Économie, où une photo de gare déserte surmontée d’un (très) gros titre, « Nicolas Sarkozy prêt à corriger les “faiblesses” du service minimum », renvoie à son tour, quelques pages plus loin, à un article intitulé : « Nicolas Sarkozy est prêt à renforcer le service minimum. » Entre Le Figaro et le pouvoir, c’est, comme on le voit, le contraire même de l’obédience, de la sujétion, de la dépendance !
François Duval
* Paru dans Rouge n° 2283, 22/01/2009 (La gazette des gazettes).
Sarkozy s’en prend au syndicalisme et aux luttes...
UNION SYNDICALE SOLIDAIRES
COMMUNIQUE
16 janvier 2009
Lors d’un discours à Vesoul, Nicolas Sarkozy s’est une nouvelle fois illustré par des propos indignes d’un Président de la République.
Usant à nouveau du registre populiste et démagogique, il s’est permis, en usant de propos mensongers, de désigner SUD-Rail comme un syndicat irresponsable.
Ces déclarations étaient dans la droite ligne de celles du Président de la SNCF.
Mais dans ce conflit à la gare Saint Lazare qui est vraiment irresponsable :
• Les salariés en grève ou la direction de la SNCF qui a refusé de négocier alors que le préavis de grève est déposé depuis fin novembre 2008 ?
• Les salariés en grève ou la direction qui mène une politique de rigueur à la SNCF ?
• Les salariés en grève ou la direction de la SNCF qui déclare illégales d’autres formes d’actions comme la mise en place de la gratuité ?
• Les salariés en grève ou la SNCF qui par sa politique met en difficulté les usagers tous les jours sachant que 94% des pannes et des retards de train sont dus, non à des grèves, mais à des problèmes techniques ?
• Les salariés en grève ou tous ceux qui colportent des mensonges (y compris le Président de la République) sur les grévistes payés et le syndicalisme pratiqué à SUD-Rail et à Solidaires et par d’autres ?
• Les salariés en grève ou le plus haut personnage de l’Etat qui se permet de traiter les questions sociales et le syndicalisme par le dénigrement ?
Les salariés de Paris Saint-Lazare ont fini par obtenir satisfaction sur leurs revendications et ont prouvé que la lutte paie.
Dans ce conflit, l’irresponsabilité des dirigeants de la SNCF est patente, leur refus de négocier pendant des semaines pesant lourdement sur la durée du conflit aggravant la gêne pour les usagers.
L’Union syndicale Solidaires dénonce vivement la campagne haineuse dirigée contre SUD-Rail, réaffirme sa totale solidarité avec son syndicat présent à la SNCF et tous les salariés qui n’ont fait que défendre leurs conditions de travail par des moyens légaux. Au-delà, ce sont tous les syndicalistes qui luttent, qu’ils soient à Solidaires ou dans d’autres syndicats, qui sont visés par ces attaques.
Le conflit à Saint Lazare a démontré que les reculs sociaux n’étaient pas inéluctables.
Le 29 janvier prochain, l’Union syndicale Solidaires appelle tous les salariés à faire grève et à manifester pour exiger une autre politique. N’en déplaise à Mr Sarkozy, ce jour-là il verra que les grèves et les manifestations, cela se voit !
Tract SUD-Rail / FUT-SP pour la légalisation de la grève de la gratuité
Communiqué de presse :
SUD-Rail et la FUT-SP font une proposition responsable : POUR LA LÉGALISATION DE LA GRÈVE DE LA GRATUITÉ
Les usagers ont été gravement pénalisés lors de la dernière grève à la gare St Lazare, et s’ils l’ont été aussi longtemps, c’est notamment en raison de la mauvaise qualité du dialogue social qui prévaut dans cette entreprise comme dans beaucoup d’autres.
SUD-Rail et la FUT-SP, fédération des usagers des transports et des services publics, demandent la légalisation de la « grève de la gratuité ».
Autrement dit, faire circuler normalement les trains, sans faire payer les voyageurs et sans contrôler les billets.
Cette grève de la gratuité est bien sûr généralisable, notamment aux autres modes de transport de voyageurs (métros, bus, trams).
Evidemment sa mise en œuvre ne peut être systématique, dans la mesure où pour être possible, elle implique la participation des agents commerciaux des gares et des trains. Mais elle pourrait constituer une alternative aux grèves « classiques » dans de nombreuses situations, et permettre ainsi la circulation des trains.
Or, jusqu’à présent, les entreprises de transport, notamment la SNCF, ont lourdement sanctionné les contrôleurs qui assuraient leur service mais ne vérifiaient pas les billets : c’est ce qu’on appelle la « grève de la pince ». A croire que la SNCF préfère les grèves qui gênent les usagers !
La situation a changé. En juillet 2007, la Cour européenne des droits de l’homme a en effet déclaré « licite » la grève de la gratuité. Il reste à transposer cette décision dans la loi française. Au cours de l’émission « Revu et corrigé », diffusée le 16 janvier, et à laquelle participaient Christian Mahieux, secrétaire fédéral de SUD-Rail, et Jean-Claude Delarue, porte-parole de la FUT-SP, les deux représentants du PS et de l’UMP, Benoît Hamon et Eric Raoult, ont exprimé leur intérêt pour la grève de la gratuité.
SUD-Rail et la FUT-SP pensent qu’il est temps de tenir compte de l’évolution du droit européen et de celle de l’opinion publique : nous demandons au gouvernement de faire voter une loi en ce sens et nous invitons dès maintenant la SNCF et les autres entreprises de transport à ne pas prendre de sanctions contre leurs employés qui décideraient de faire grève sans pénaliser les usagers.
Saint-Denis, le 22 janvier 2009
« Pas question de revenir sur le droit de grève » pour Sud Rail
PARIS (AFP) — La situation « catastrophique » des transports en Ile-de-France ne pourra pas être réglée par le « seul prisme des grèves », a déclaré lundi Christian Mahieux, porte-parole de Sud Rail, en estimant qu’il n’était « pas question de revenir sur le droit de grève ».
« On ne résoudra pas les conditions de transport en banlieue parisienne en traitant le problème à travers le seul prise des grèves. La situation est catastrophique toute l’année et pas seulement les jours de grève », a déclaré M. Mahieux, également secrétaire national des syndicats Sud, dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France.
Interrogé sur la volonté affichée par le nouveau ministre du Travail Brice Hortefeux de revoir le dispositif du service minimum, M. Mahieux répond : « si c’est pour nous demander d’accepter de nouveaux reculs des droits des salariés, c’est non ! Il n’est pas question de revenir sur le droit de grève ».
Le recours à des grèves tournantes de 59 minutes, combiné à des arrêts spontanés du travail (droit de retrait) en solidarité avec un conducteur agressé sur le réseau Saint-Lazare, ont conduit récemment à une désorganisation complète du service minimum à la gare Saint-Lazare à Paris, qui draine chaque jour 400.000 passagers franciliens.
Sur le droit de retrait, M. Mahieux souligne que la SNCF a « déjà reçu plusieurs syndicats pour en parler. Sauf nous ». « On dit partout que le problème vient de Sud Rail, et on refuse de nous recevoir. C’est un choix politique ». dit-il. Il a dénoncé « la campagne menée par la SNCF contre les syndicats ». « La direction monte les voyageurs contre les cheminots. C’est irresponsable », dit-il.
Vendredi soir les trains ont été arrêtés gare Saint-Lazare plus de deux heures, en raison d’un « accident de personne » et plusieurs milliers de voyageurs bloqués ont manifesté leur colère envers les agents de la SNCF.
Une direction à l’offensive, des cheminots déterminés à ne pas se laisser faire !
Tract SNCF pour le 29 janvier...
Dans ce contexte de crise économique qui s‘annonce pour 2009, la direction de la SNCF hausse le
ton et multiplie les attaques contre les cheminots, au nom de la rentabilité et de la productivité.
Des cheminots qui luttent !
C’est le cas avec la mise en place des nouveaux services appliqués depuis la mi-décembre. La
direction prévoit plus de trains, sans annoncer les embauches nécessaires, parfois avec moins
d’effectifs qu’avant. Elle tente d’imposer l’augmentation du temps de travail et de l‘amplitude des
journées, la réduction du temps de repos entre une fin et prise de service.
Dans plusieurs régions, les roulants ont tenus tête pendant plusieurs semaines par la grève. La
direction n’a pas hésité à faire intervenir ses cadres supérieurs à la télévision ou distribuer des
tracts incendiaires dans les gares (ex : PACA et à Paris Gare du Nord) pour calomnier les cheminots
qui « travaillent un jour sur deux », « se mettent en arrêt maladie », « sabotent le service public » afin
d’exciter les voyageurs. Sur Paris Saint Lazare, l’agression d’un collègue a finit d’envenimer une
situation déjà explosive depuis plusieurs semaines de grève. En grève (ou en retrait) à 100 % le 13
janvier, les cheminots de PSL auront forcé la direction à des concessions importantes.
Ces luttes soulèvent une question qui est d’actualité dans tous les services : celle des effectifs.
Partout, ceux-ci fondent, la productivité par agent explose. Les congés sont nombreux à être
refusés par manque d’effectifs. Le personnel n’est pas assez nombreux pour assurer la circulation
de tous les trains dans de bonnes conditions, l’entretien du matériel, l’accueil des usagers dans
les gares comme sur les trains, ainsi que derrière les guichets. Le tout sur fond de stagnation des
salaires dans une entreprise où les salaires sont déjà très bas… malgré des profits qui se comptent
en milliards !
Faire converger les luttes le 29 janvier, imposer une suite !
Les patrons et le gouvernement sont à l’offensive dans le public comme le privé. Partout, ils mul-
tiplient les plans de licenciements, les suppressions de postes, l’augmentation des cadences, la
stagnation ou baisses des salaires. Le gouvernement a trouvé 360 Milliards d’Euros pour soutenir
les banquiers… tout en annonçant aux travailleurs que « les caisses sont vides ».
Il va donc falloir leur forcer la main pour imposer des augmentations de salaires de 300 euros net pour
tous, un SMIC à 1500 euros net, l’arrêt des suppressions de postes, l’interdiction des licenciements,
mais aussi pour imposer des embauches.
Les cheminots du NPA et de la LCR appellent donc tous ses militants et sympathisants à faire en
sorte que les grèves et les manifestations soient les plus massives et combatives que possible le
29 janvier. Pour que cette journée de convergences des luttes soit le point de départ d’un mouvement de grève généralisée à toutes les entreprises, capable de faire reculer le patronat et le
gouvernement
***
Arnaque à la télé billettique !
Malgré la crise qui fait rage, cette année la hotte du père Noël contenait un cadeau de plus pour
chaque cheminot. La Direction de la SNCF a offert à tous les cheminots un Pass Carmillon. Petit bout
de plastique violet de quelques centimètres carrés qui devrait révolutionner nos voyages ! Sous couvert des progrès de la télébillettique
la direction a informatisé nos facilités
de circulation. Ainsi finis les supports
papier, seulement un compteur dans
une machine qui, elle, ne fait pas de
cadeau. La direction saura donc tout
de nos déplacements privés.
En dehors de cette intrusion vulgaire dans
notre vie privée un danger bien plus
énorme nous guette. Tout le monde
se souvient de l’annonce du gouvernement, en septembre dernier, sur
les avantages en nature des agents
d’EDF, d’Air France ou des cheminots.
Ils devaient être soit supprimés soit
déclarés au FISC. Quoi de plus facile
dorénavant avec l’enregistrement
informatique de toutes nos réservations, de nous sortir la note à déclarer
à chaque fin d’année ?
Pour rappel
ces facilités de circulation ont été
arrachées par la lutte des cheminots, accordées par la direction en lieu et place d’augmentation de
salaires. Limiter nos déplacements ou nous faire payer des impôts dessus cela signifie revenir sur
notre pouvoir d’achat. Cela signifie nous payer moins pour faire le même travail. Les cheminots font
rouler les trains au quotidien et ils devraient pouvoir se déplacer librement sur tout le territoire, et
gratuitement en plus. Et après tout, au moment des grands discours sur le réchauffement climatique ou la lutte contre les accidents de la route, c’est la gratuité des transports collectifs pour toute
la population qui est à l’ordre du jour !
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Non à la privatisation des TER !
Le sénateur UMP, Haenel, a rendu, fin 2008, un rapport sur la régionalisation du trafic ferroviaire. La principale proposition de ce
rapport est de progressivement confier la gestion des lignes TER à des opérateurs privés. Pour les cheminots du NPA il faut tout
faire pour empêcher cette casse du service public ferroviaire que rien ne justifie.
Tout d’abord, le règlement Européen relatif aux obligations de service public (OSP) n’oblige
pas à la mise en concurrence. De fait, il laisse les régions libres de continuer à confier le
trafic TER à la SNCF. Sachant que 21 régions sur 22 sont dirigées par le PS, le PC et les Verts,
une gauche digne de ce nom devrait annoncer haut et fort qu’elle ne privatisera pas les TER.
Il semblerait pourtant que 3 ou 4 régions de gauche seraient déjà candidates à la mise en
concurrence…
Entre 2002 et 2007 le trafic TER a progressé de 27%. Sous la pression des populations, l’état
et les élus régionaux ont investi dans du matériel neuf, de meilleures dessertes (cadencement) et des tarifs attractifs. C’est la preuve qu’une politique de service public avec la SNCF
comme opérateur unique donne des résultats. Pour autant, tout n’est pas rose, le défaut
d’entretien des lignes se fait de plus en plus sentir et il y a toujours de fortes disparités
entre les régions les plus riches et les plus pauvres. Ce dont ont besoins les TER, ce n’est pas
d’être gérées par des multinationales comme Véolia, mais de financements nationaux supplémentaires, notamment pour répondre aux attentes de développement durable.
Aujourd’hui, les usagers ne payent que le 1/4 du prix du billet TER, face à la crise sociale qui
s’annonce la gratuité totale doit être un objectif. Il en coûterait 700 millions d’euros de plus
par an à la collectivité. Une paille ! Comparé aux 360 milliards d’euros publics mis à disposition des banques lors de la crise financière de 2008.
La bataille contre la privatisation des TER ne fait que commencer, en effet il faudra d’abord
modifier la LOTI de 1982 (loi d’orientation sur les transports intérieurs) pour pouvoir expérimenter une gestion privée. L’urgence
est bien que les syndicalistes, les associations et les forces politiques se mobilisent ensemble pour faire échec à cette volonté de
privatiser le chemin de fer.
Tract NPA cheminots