Le NPA dénonce l’état de siège mis en place à Strasbourg avant et pendant la réunion de l’OTAN.
Tout a été fait pour empêcher les manifestants de défiler pacifiquement : atomisation des participants afin qu’ils ne puissent pas se rendre pas sur le lieu de la manifestation unitaire contre l’OTAN, hélicoptères tournant en permanence au dessus des manifestants, provocations policières.
L’objectif du gouvernement était clair, faire passer pour des casseurs tous ceux et celles qui souhaitaient manifester leur opposition à l’OTAN. Le parcours était déjà une provocation en soi : à l’intérieur d’une zone industrielle désertique , à la limite de Strasbourg.
Les violences étaient donc prévisibles.
Rien ne pourra nous empêcher de dénoncer la décision de Nicolas Sarkozy de réintégrer le haut commandement de l’OTAN, alliance militaire au service des intérêts des puissances impérialistes et capitalistes.
Communiqué du NPA
Le 4 avril 2009.
Respect du droit d’expression et de manifestation à Strasbourg
A l’occasion du 60e anniversaire de la création de l’OTAN qui voit les grandes puissances capitalistes poursuivre, sur le terrain de l’alliance militaire, leurs échanges entamés à Londres, Strasbourg est une ville fermée et en état de siège, comme Gênes, en 2001, à l’occasion d’un G7.
Depuis plusieurs jours, la police, les pouvoirs publics, le gouvernement Fillon bafouent la liberté d’expression et de manifestation : drapeaux pacifistes enlevés des fenêtres, contrôles d’identité à répétition, entrave à la liberté de circulation en rétablissant le contrôle aux frontières, répression violente et arrestation à l’occasion des manifestations.
C’est ainsi que jeudi 2 avril, une manifestation partie du quartier de Neuhof a été harcelée et violemment réprimée avec à la clef beaucoup d’arrestations et le maintien des manifestants arrêtés dans des situations humiliantes.
Le NPA proteste énergiquement contre ces atteintes répétées aux droits démocratiques les plus élémentaires et assure les victimes de la répression policière de sa totale solidarité.
Samedi 4 avril, une grande manifestation internationale rassemblera les anti-OTAN, avec la participation du NPA et de son porte-parole, Olivier Besancenot. Le NPA exige que soit respecté le droit fondamental de manifestation.
Communiqué du NPA.
Le 3 avril 2009.
Pour le droit à la libre expression et le droit de manifester
Olivier Besancenot et le Nouveau parti anticapitaliste se joignent à toutes celles et ceux qui dénoncent les entraves qui sont mises, à Strasbourg, à quelques jours du sommet de l’OTAN qui se tiendra les 3 et 4 avril au droit à la libre expression et au droit de manifester.
Ils dénoncent en particulier les interventions de la police pour demander à des habitants de Strasbourg de décrocher des fenêtres les drapeaux « Non à l’OTAN ». Ces interventions, tant de la préfecture de police que de la municipalité visent à contrecarrer le déroulement du contre-sommet prévu aux mêmes dates à l’appel de quelques 500 collectifs de 23 pays. Cette politique a, aussi, pour objectif d’intimider les habitants exaspérés par les mesures policières qui feront de Strasbourg une ville en état de siège pour que les vingt-six chefs d’Etat et de gouvernement présents puissent parader et défier le monde tout en étant protégés de l’exaspération populaire. Ainsi, la faculté sera fermée.Tout est fait par les autorités pour que la manifestation du samedi 4 avril ne puisse pas se dérouler au centre de Strasbourg.Le NPA appelle à participer à cette manifestation pour dénoncer la politique des grandes puissances impérialistes et de l’OTAN contre les peuples, pour exiger le retrait de toutes les troupes d’Afghanistan, pour une Europe des travailleurs et des peuples qui luttent pour la coopération et la solidarité internationale.
Communiqué du NPA.
Le 24 mars 2009.