Depuis que j’ai fait connaître ma disponibilité à être tête de liste
aux élections régionales en Ile-de-France - au mois de juin dernier à
Marie-George Buffet et publiquement début septembre - ma ligne de
conduite a consisté à rechercher les conditions les meilleures pour un
bon résultat d’un Front de Gauche élargi dans la région capitale.
Qu’il s’agisse du projet novateur et populaire à porter, de la
démarche rassembleuse, ouverte, inédite et unitaire à promouvoir, de
la composition des listes à l’image de la diversité de composantes
allant bien au-delà des trois initiatrices du Front, du choix d’une
tête de liste qui incarne et permette tout cela tout en valorisant le
rôle joué par mon parti, le PCF, pour y parvenir, sur tous ces
aspects, je n’ai cessé de faire des propositions constructives.
Elles ont toutes porté l’ambition d’unir enfin les communistes dans
notre région qui souffre de leurs divisions depuis trop longtemps.
Oui, je le répète, il faut tourner cette page là pour en écrire une où
notre unité nous rendra plus forts et efficaces au service des
Franciliens, face à la politique sarkozienne qui leur fait tant de
mal.
Ainsi, j’ai proposé de faire équipe avec Pierre Laurent, en souhaitant
qu’il soit notre chef de file, celui de tous les communistes, tandis
que je serais à la tête d’une liste régionale dont la diversité des
composantes représenterait un atout essentiel.
Face à la persistance des blocages, j’ai proposé que l’on se tourne
vers les adhérents pour remettre le choix entre leurs mains, après
avoir recueilli les points de vue des élus communistes et de nos
partenaires.
Tous mes efforts ont été vains et j’ai eu le sentiment de me heurter à
un mur systématiquement érigé par la direction nationale de mon parti
pour contrer chacune de mes propositions. Je regrette que des
considérations d’appareil l’aient emporté sur la volonté d’obtenir
le meilleur résultat électoral possible dans cette région capitale qui
va, à maints égards, donner le ton du scrutin dans notre pays.
J’en prends acte et resterai évidemment disponible si la situation le
nécessitait. Il va de soi qu’il en irait tout autrement si rien ne
bougeait.
Je remercie profondément tous les camarades, élus et personnalités
venus de multiples horizons qui, depuis plusieurs semaines, m’ont
exprimé sympathie, intérêt, soutien et amitié. Je continuerai, avec
eux, à travailler et à agir pour réussir le rassemblement dont nos
concitoyens ont tant besoin.
Saint-Denis, le 12 décembre 2009