Paris le 11 mars 2006
La FSU dénonce avec fermeté l’intervention policière dans la Sorbonne ;
elle souhaite que toute la clarté soit faite sur ce qui s’est passé.
Elle s’étonne de la précipitation du ministre de l’Education nationale à
dénoncer un « tournant de la violence » qui ne correspond en rien à la
réalité du mouvement contre le CPE. On peut se demander si le
gouvernement, en difficulté face au rejet massif du CPE par les jeunes et
les salariés, ne cherche pas à jouer la provocation et à tenter la
criminalisation du mouvement étudiant.
La FSU appelle le gouvernement à la responsabilité : plutôt que de
biaiser ou de tenter d’inadmissibles manœuvres, il y a urgence à
apporter la réponse que chacun attend : le retrait du CPE.
Pour sa part elle confirme son engagement dans la mobilisation,
notamment le 16 et le 18 mars.