Janvier 2002 : A l’initiative de quelques militant(e)s du 18è arrondissement de Paris (2 Attac, 2 SPEB, 1 Vert, 1 LCR) une réunion publique est organisée dans une salle du 18è avec Gilbert Achcar (auteur du « Choc des Barbaries ») et Gérard Hallié (Mouvement de la Paix). Pour signer le tract d’appel un nom est donné : Agir Contre la Guerre 18 (ACG18). - 50 participant (e)s
Mars 2002 : ACG 18 organise avec Solidarité Palestine 18 un ‘après-midi contre la guerre’ à la Salle de l’Indépendance avec des stands de différentes associations, un débat (intervention d’un militant égyptien) et de la musique. 200 participant(e)s
Avril 2002 : ‘Appel pour un 1er mai contre le militarisme et pour la paix’ lancé par ACG18 signé notamment par José Bové, Annick Coupé, Maurice Rajfus, Pierre Vidal-Naquet, Louis Weber, Christine Delphy, Susan George, Daniel Bensaïd, Mouloud Aounit, Tryo, Maya Surduts, Jean-Claude Amara, Noir Désir...
26 mai 2002 : Participation à la manifestation contre la venue de Bush à Paris - 10 000 manifestant(e)s
9 septembre - 22 septembre 2002 : semaine ‘Pas touche à l’Irak - Justice en Palestine’ organisée par ACG18 avec
9 septembre : concert à la Flêche d’or (450 personnes)
11 septembre : rassemblement de protestation devant le Sénat contre un colloque sur la guerre contre le terrorisme co-organisé par l’Institut Diplomatie-Défense et l’ambassade des Etats-Unis. Prises de parole de Susan George et Gilbert Achcar (500 personnes). A ce rassemblement un appel est lancé pour manifester devant l’ambassade des Etats-Unis le soir même d’une attaque de l’Irak.
22 septembre : conférence-débat à la Salle de l’Indépendance avec Tariq Ali, Daniel Bensaïd et Bruno Fiallo (PCF 18è) - (250 personnes)
Suite à cette semaine, des collectifs ACG se mettent en place progressivement sur plusieurs quartiers et universités de la région parisienne.
De octobre 2002 à avril 2003 ACG appelle, mobilise et participe avec un cortège à toutes les manifestations dans le cadre de la coordination nationale. 5000 affiches ACG sont tirées notamment pour appeler à la manifestation du 15 février. A partir de la mi-janvier 5000 affiches appellent à manifester devant l’ambassade des Etats-Unis en cas d’attaque. 80 000 manifestant(e)s convergeront le 20 mars 2003 devant l’ambassade à Paris à l’appel de la coordination nationale.
Par ailleurs une manifestation est organisée le 5 mars conjointement par ACG, l’UNEF, les JC et les JCR pour une journée internationale de mobilisation des étudiants.
10 avril 2003 : Une centaine de militant(e)s d’ACG occupent American Express Opéra pour appeler à la manifestation du 12 avril (article dans Libération)
juin 2003 : ACG organise 9 cars de Paris pour participer aux manifestations contre le sommet du G8 à Evian
août 2003 : A l’initiative d’ACG, du CCIPPP et du MIB un ‘Appel du Larzac’ est lancé pour appeler à la journée internationale de manifestations du 27 septembre 2003.
12 - 16 novembre 2003 : ACG fait partie des organisateurs du FSE. Gilbert Achcar intervient pour ACG dans une des deux plénières consacrées à la guerre aux côtés notamment de Toni Negri.
20 novembre 2003 : Un car ACG est affrété de Paris pour participer à la manifestation de Londres contre la venue de Bush (300 000 manifestant(e)s).
15 février 2004 : 60 membres d’ACG renomment ‘Planet Bagdad’ la façade de ‘Planet Hollywood’ sur les Champs Elysées pour rappeler la journée internationale de manifestations du 15 février 2003 et appeler à la journée internationale du 20 mars.
14 mars 2004 : ACG organise avec le CCIPPP, le MIB et le CMF ‘6 heures contre la guerre’ à l’Elysée-Montmartre avec les groupes Sergent Garcia, La Rumeur, Java, Los Tres Puntos,... et des prises de paroles notamment de Abdel-Amir Rekaby (Irak) et de représentant(e)s envoyé(e)s par United For Peace and Justice (USA) et Stop the War Coalition (GB).(1500 personnes)
20 mars 2004 : Manifestation contre les occupations à Paris (10 000 manifestant(e)s)
21-22-23 mai 2004 : Des Etats Généraux contre la guerre et les occupations à l’initiative d’ACG sont annulés au dernier moment par l’administration de l’Université de Paris 6. Au rassemblement de protestation Tariq Ramadan, Jamel Jemaat (Palestinien dirigeant de PENGON), Jean-Luc Einaudi et Léon Crémieux (LCR) prennent la parole. Le lendemain Michel Warschawski, Nahla Chahal et Abdel Amir-Rekab prennent aussi la parole pour protester contre cette interdiction (article dans Libération).
5 juin 2004 : 30 000 manifestant(e)s contre la venue de Bush à Paris. 30 000 affiches et 300 000 tracts ont été tirés par ACG, utilisés dans toute la France. Des cars sont affrétés par des collectifs ACG de Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Rouen, Angers, Rennes et Lille.
30 juin 2004 : Des rassemblements contre le pseudo ‘transfert de souveraineté’ en Irak sont organisés à l’initiative d’ACG à Paris, Montpellier et Marseille.
14-17 octobre 2004 : ACG emmène plus de 600 personnes au Forum Social Européen de Londres
20-21 novembre 2004 : assemblée générale nationale d’ACG
9 février 2005 : ACG organise une mobilisation nationale contre le sommet de l’OTAN à Nice (2500 manifestants).
19 mars 2005 : Plusieurs cars affrété par ACG partent de France pour Bruxelles pour manifester à l’occasion des 2 ans d’occupation de l’Irak. Le 22 et 23 mars se réunissait le conseil européen à Bruxelles, lors du réferundum sur le TCE. Ce fut aussi l’occasion de protester contre ce traité néolibéral et profondement guerrier.
2006 : baisse d’activité, dut à une année riche en mouvements sociaux (révolte des banlieux de novembre, mouvement contre la loi dite sur l’égalité des chances, chasse aux sans papiers...) L’agression israelienne sur le Liban durant l’été 2006 replaça le mouvement anti-guerre face à ces responsabilités. Des collectifs de provinces tel ACG63 organisèrent des conférences dés la rentrée afin de sensibilser les étudiants face aux menaces pesant sur ce pays.
Du 16 au 18 novembre : ACG63 organise des journées contre la guerre, pour parler de la situation en Côte d’Ivoire, au Moyen-Orient, fait une manifestation nocturne aux flambeaux, des stands de discussion, des repas et des spectacles/concert.300 personnes se déplaceront au cours de ces journées.
10 et 11 fevrier 2007 : Assemblé générale nationnale d’ACG.
Depuis novembre 2002, la ‘structure’ ACG repose uniquement sur des collectifs locaux, des réunions nationales et des réunions régulières et publiques d’une coordination des collectifs de la région parisienne. Financièrement ACG n’a jamais reçu la moindre ‘subvention’. Le financement de ses activités repose sur les collectes effectuées dans les manifestations ou aux tables d’information et de mobilisation, les ventes de T-shirts et de badges. Depuis le 5 juin des cartes d’ACG ont été produites.