Communiqué de Presse International
Décès de Hugo Chavez
CADTM AYNA
6 mars 2013
En tant que coordination pour l’Amérique latine et la Caraïbe du Comité pour l’Annulation de la dette du Tiers Monde - Abya Yala Notre Amérique CADTM AYNA, organisation sociale qui lutte contre la dette illégitime que les pays du Nord ont imposés aux peuples du Sud, nous exprimons notre profonde douleur pour le décès du Commandant, Président de la République HUGO RAFAEL CHAVEZ FRIAS. Nous déplorons la perte d’un des révolutionnaires clé dans le processus d’émancipation des peuples.
Au nom de l’équipe de coordination régionale pour l’Amérique latine et la Caraïbe du Comité pour l’Annulation de la dette du Tiers Monde - CADTM AYNA à côté de notre douleur nous exprimons notre appui et solidarité avec le peuple souverain de la République soeur du Venezuela qui a maintenant entre les mains les drapeaux révolutionnaires du processus bolivarien à défendre jusque à la victoire.
Nous manifestons notre engagement résolu aux côtés du peuple bolivarien du Venezuela pour continuer à construire ensemble le processus démocratique et révolutionnaire en cours de renforcement en Amérique latine. Aujourd’hui plus que jamais il faudra être vigilants pour éviter que les ultras de la droite vénézuélienne et la bourgeoisie internationale ne déstabilisent le processus démocratique que le peuple vénézuélien a entamé en 1999.
Équipe coordinatrice pour l’Amérique latine et la Caraïbe
MARIA ELENA SALUDAS
DANIEL MUNEVAR SASTRE
MARIA LUCIA FATORELLI
WILLIAM GAVIRIA OCAMPO
Après la mort d’Hugo Chávez : la lutte pour l’émancipation continue !
Le peuple vénézuélien vient d’être frappé par le décès d’Hugo Chávez, qu’il a élu à trois reprises président de la République du Venezuela. Emblème de la « révolution bolivarienne », il s’est heurté à la résistance farouche de l’oligarchie vénézuélienne et internationale, notamment lors du coup d’État militaire de 2002, sans jamais en tirer prétexte pour restreindre les libertés démocratiques, bien au contraire. Hugo Chávez a apporté éducation et santé à des millions de Vénézuéliens et a fait reculer très largement la misère. La personnalisation de son régime, sa dépendance excessive vis-à-vis des revenus du pétrole et de l’extractivisme, et certaines alliances contestables au plan international, ne nous font pas oublier que Chávez a puissamment contribué à l’émancipation de l’Amérique latine vis-à-vis du néolibéralisme et de l’hégémonie des États-Unis.
Les avancées sociales et démocratiques sont trop souvent des processus fragiles et réversibles, aussi Attac France tient à exprimer sa totale solidarité avec le peuple vénézuélien dans la poursuite de sa lutte contre les oligarchies et pour l’émancipation.
Attac France,
Paris, le 7 mars 2013
Communiqué du NPA. Solidarité avec le peuple vénézuélien
Le NPA tient à exprimer sa solidarité avec le peuple vénézuélien qui est frappé par le décès de son président. Avec Hugo Chavez disparaît celui qui incarnait la révolution bolivarienne. Il représentait la lutte contre l’impérialisme nord américain et celle pour la souveraineté du Vénézuéla et de toute l’Amérique latine. Chavez et sa révolution ont fait reculer la misère, développé le système de santé et d’éducation, amélioré le sort de millions de vénézuéliens. Nous avions des désaccords tant dans le domaine de la politique internationale-il soutenait les dictatures iraniennes, de Libye et de la Syrie- que dans la nécessité et la manière d’approfondir la lutte contre les classes dominantes du Venezuela, d’organiser la démocratie, véritable, différente d’un régime très personnel. Mais Hugo Chavez restera une référence dans la lutte des peuples latino-américains contre l’injustice, pour leur indépendance contre l’impérialisme.
Montreuil, le 6 mars 2013
Communiqué de la GA. Hugo Chavez, un combattant anti-impérialiste
Le président du Vénézuela, Hugo Chavez, est mort le 5 mars, quelques mois après être sorti vainqueur de l’élection présidentielle.
Elu pour la première fois en 1999, il a été ensuite constamment réélu dans les différents scrutins présidentiels, démontrant par là qu’il bénéficiait d’une assise populaire conséquente.
Militaire de carrière, il était devenu l’incarnation des résistances populaires aux contre-réformes libérales du FMI, mises en œuvre par les gouvernements qui l’avaient précédé.
Il a permis, au moins en partie, de réhabiliter l’idée du socialisme en Amérique latine, après la décennie des années 90 marquée par le triomphe du libéralisme.
Reprenant le fil de la tradition bolivarienne, Hugo Chavez a toujours refusé de se soumettre, d’une façon ou d’une autre, à la volonté de domination des USA. Il a tracé un chemin que d’autres pays d’Amérique du Sud ont suivi.
Durant sa présidence, tout ne fut pas parfait certes, mais Hugo Chavez a commencé à changer le cours des choses en mettant en œuvre une politique sociale et redistributive dans les domaines du logement, de la santé, de l’éducation, en utilisant la manne pétrolière.
Les divergences que nous avions avec certaines de ses prises de position au niveau international, en faveur de dictateurs, ne remettent pas en cause la valeur de sa politique menée en direction des couches populaires vénézueliennes.
C’est cette politique qui lui a valu l’opposition constante d’une oligarchie financière et des secteurs de la bourgeoisie réactionnaire qui sont allés jusqu’à une tentative de coup d’Etat en 2002 au cours duquel il fut brièvement arrêté avant d’être délivré par la mobilisation populaire.
Avec la disparition d’Hugo Chavez se pose la question de la poursuite de la transformation sociale du Vénézuela.
Quinze ans de pouvoir ont permis de faire émerger de nouvelles forces préoccupées par la satisfaction des besoins de la population, par la nécessité maintenue de l’anti-impérialisme. Elles ont dorénavant le problème de la succession de Chavez à assurer puisque de nouvelles élections devraient avoir lieu dans les trente jours.
La Gauche anticapitaliste, membre du Front de gauche, salue en Hugo Chavez un combattant au service du peuple vénézuelien.
Le 6 mars 2013.