L’Egypte complète sa révolution et fait échouer le projet du « grand Moyen-Orient »
Les événements qui se déroulent depuis le 30 juin ont révélé la véritable position des Frères musulmans et des partis de l’Islam politique qui appartiennent à la contre-révolution et au plan américain de morcellement de la région qui a déjà divisé le Soudan et qui a démoli l’Irak, qui déchire la Syrie, la Libye et le Liban. Ce plan s’appuie sur l’Islam politique afin de poursuivre les politiques qui visent à maintenir le peuple égyptien dans la pauvreté et la dépendance ; à verser le sang du peuple égyptien et des peuples arabes pour réaliser ce projet, diviser la région, attiser les luttes confessionnelles dans le but d’assurer son hégémonie et de démanteler les Etats de la région.
La vigilance de la Révolution égyptienne et de ses forces vives ont coupé la route devant ce projet barbu visant à instaurer la dépendance du pays ; elles ont transformé la situation en une lutte pour le renforcement de l’indépendance nationale, en lançant un appel au peuple pour rejeter l’aide américaine et refuser la dépendance à l’égard de la politique des Etats-Unis et de l’Europe ; pour réclamer l’arrêt des manœuvres militaires communes avec l’armée américaine ; pour réclamer le rétablissement de la souveraineté nationale sur le Sinaï et l’arrêt du projet d’installation des éléments d’Al Qaida dans le Sinaï, projet initié par les Frères musulmans dans le cadre du redessinement d’une nouvelle carte de la région.
Face aux pressions internationales, la politique égyptienne doit être fondée sur les intérêts de l’Egypte parce que les interventions de l’Amérique et de l’Occident n’ont pas pour but de résoudre la crise mais ont pour but de l’approfondir. Ceci en introduisant le modèle syrien ou libyen ou irakien en Egypte et en créant une situation de double pouvoir, de poursuite d’une guerre interne d’attrition et en internationalisant la crise.
C’est pourquoi l’ancienne diplomatie adoptée par la présidence et le gouvernement et qui consiste en visites des émissaires internationaux ne peut plus fonctionner. La révolution du 25 janvier devait avoir pour conséquence la construction d’un nouveau réseau de relations internationales, la sortie de l’étau de l’hégémonie et de la dépendance et la construction de vraies alliances avec les alliés de la Révolution égyptienne : Etats, partis, mouvements altermondialistes.
L’Etat a pour devoir d’agir en tant qu’exécutant de la volonté populaire, en mettant un terme au terrorisme et en rétablissant la sécurité ; en veillant à ce que les forces de l’ordre s’en tiennent aux règles de conduite applicables à la protection des manifestants pacifiques ; et en adoptant les mesures les plus sévères à l’égard des groupes armés et des tentatives visant à répandre les troubles en attaquant les institutions de l’Etat et en s’en prenant aux citoyens non armés.
Le Parti de l’Alliance populaire socialiste condamne les attaques répétées contre les lieux de culte chrétiens, les maisons et les boutiques des citoyens chrétiens et considère que leur protection fait partie intégrante des tâches de l’armée et de la police qui ont été détournées par les batailles de dislocation des sit-in sur les places de leur devoir de protéger les bâtiments publics et les lieux de culte.
Les manifestations armées qui ont lieu aujourd’hui au Caire et dans un certain nombre des villes égyptiennes sous la direction des représentants des partis de l’Islam politique" et qui sont soutenues par les éléments des organisations djihadistes armés démontrent qu’ils font partie du plan impérialiste visant à démolir et dépecer la région ; nous sommes désignés pour être le théâtre de ces opérations qui visent à réaliser ce plan.
Face à cette crise, le Parti de l’Alliance populaire socialiste agit en vue de :
1- dissoudre l’Association des Frères musulmans, saisir ses biens et la considérer comme une association terroriste interdite.
2- refuser la formation des partis sur une base religieuse.
3- élaborer une constitution démocratique qui préserve les valeurs de la citoyenneté et qui affermit les devises de liberté et de justice sociale de la Révolution.
4- promulguer rapidement les lois de la sécurité sociale, du salaire minimum et maximum, des droits politiques, des libertés syndicales, des associations d’action civile, et la loi unifiée des sociétés coopératives.
5- publier au plus tôt un programme économique et social élaboré par le gouvernement qui définit les étapes de mise en œuvre de la justice sociale.
Nous allons œuvrer pour faire échouer le plan américano-sioniste
Nous allons agir pour la construction de l’Etat où règnent la liberté, la démocratie et la justice sociale
Parti de l’Alliance populaire socialiste
16/08/2013
Ensemble contre la confrérie de la violence du terrorisme et des ingérences impérialistes
La confrérie des Frères et ses alliés ont dévoilé leur vrai visage ; ce sont des organisations terroristes qui pratiquent la violence, le terrorisme, le meurtre, l’incendie et la discrimination religieuse ; elles sont liées à l’alliance américano sioniste qui vise à diviser et démanteler nos pays et la région toute entière et à redessiner sa carte dans le cadre du projet de Grand Moyen orient ; ce projet rend les Etats-Unis maîtres du monde et fait de l’état d’Israël le plus puissant de la région et de l’Egypte un état faible divisé et le reste des pays et des petits pays arabes de simples parties dépendantes de la coalition américano-turco-israélienne.
Les suites de la vague révolutionnaire du 30 juin montrent que l’Egypte fait face aujourd’hui à un terrorisme ignoble au nom de la religion, soutenu par les interventions étrangères. Il a été prouvé matériellement combien ses affirmations de diffuser la démocratie étaient fausses. Il n’a pas hésité, pour protéger ses intérêts et ceux d’Israël, à s’allier aux forces les plus réactionnaires, violentes, haïssant la laïcité, et la véritable démocratie, des forces qui ont mobilisé et soutenu la violence le meurtre et le terrorisme dans le Sinaï. Il a établi dans ce qu’il a nommé « occupations pacifiques » des places Rabaa el Adawiya et Nahdat Misr des camps militaires dans lesquels il a entreposé des armes, tué et torturé. Il y a crié, menacé, insulté, incité au crime, à la violence et au terrorisme. Il a organisé dans les rues des manifestations armées dans les rues des villes et villages pour bloquer les rues, allumer des incendies, et terrifier les citoyens paisibles. Il n’a pas seulement incendié les postes de police les écoles les hôpitaux et les musées dans son plan systématique d’incendie et et d’attaque des institutions de l’état. Il a dévoilé leur nature confessionnelle en agressant les églises et les maisons et les boutiques des chrétiens et en les incendiant dans plusieurs villes d’Egypte, dont le Fayoum, Minya, Asiout, Souhaj, Qena, Louxor.
Il ne s’agit donc pas d’une répression et de violence disproportionnée de la part des forces armées et des services de sécurité contre les manifestations et rassemblements pacifiques politiques et populaires comme le prétendent certaines gueules coloniales américaines et occidentales, mais il s’agit de l’affrontement de groupes de violence et de terrorisme organisé de l’intérieur et de l’extérieur qui menace et effraye le peuple égyptien et son Etat, agresse ses biens et institutions économiques, sociales, culturelles de défense et de sécurité, menace la sécurité nationale égyptienne, en appelant les groupes du terrorisme international et les forces étrangères à intervenir dans les affaires égyptiennes. Cette situation oblige les forces patriotiques et les services de l’Etat égyptien à s’unir pour s’opposer à cette violence, au terrorisme et à sa Confrérie, pour refuser toutes les formes d’intervention étrangère et d’internationalisation et imposer le respect aux Etats qui menacent. Le combat contre la droite dissimulée sous la religion est devenu intimement lié au combat pour la démocratie et la lutte pour l’indépendance nationale et la gouvernance patriotique égyptienne.
Cette situation exige d’œuvrer avec toutes les forces populaires et révolutionnaires pour :
1- déclarer la Confrérie des Frères musulmans groupe terroriste et mettre sous séquestre ses biens.
2- rédiger la nouvelle constitution qui garantisse les valeurs de citoyenneté et les mots d’ordre de la révolution de liberté justice et justice sociale.
3- faire adopter les lois des assurances sociales, des salaires minimum et maximum, des droits politiques, des libertés syndicales, des associations, des coopératives.
4- proposer un programme économique et social urgent qui pose les premiers jalons sur la voie de la réalisation de la justice sociale.
Coalition démocratique révolutionnaire (Coalition des forces socialistes) :
Parti du Rassemblement ;
Parti socialiste égyptien ;
Parti communiste égyptien ;
Parti de l’Alliance populaire socialiste ;
Parti des ouvriers et paysans ;
Mouvement démocratique populaire ;
Mouvement socialiste révolutionnaire janvier ;
Mouvement des Jeunes Mina Daniel,
Union des Jeunes socialistes ;
Coalition nationale contre la corruption
Samedi 24 août 2013