Après avoir réussi à renverser le gouvernement du canton de Tuzla, les protestataires ont exprimé leurs exigences parmi lesquelles la formation d’un nouveau gouvernement « technique » et non-partisan, composé des membres choisis pour leur compétence et leur honnêteté, qui serait responsable uniquement aux citoyens.
Les protestataires exigent également que les problèmes des chômeurs des entreprises Dita, Polihem, Poliohem, Gumara et Konjuh soient réglés de manière à ce qu’ils soient indemnisés et que tous leurs droits à la protection sociale et médicale soient assurés. Le processus de la privatisation des entreprises publiques doit également être réexaminé et les usines rendues à l’Etat et mis en fonction dans la mesure où c’est possible [1].
Les salaires des haut-fonctionnaires des instituons d’Etat est également sous le feu des critiques des protestataires qui souhaitent que toutes les primes leur soient supprimées ainsi que toutes les autres rémunérations qu’ils touchaient en tant que membre de différentes commissions et comités.