JEUDI 19 JUIN
Début de la grève de la faim de deux des quatre ouvrières licenciées, dont la déléguée UGTT Sonia Jebali.
LUNDI 23 JUIN
Un rassemblement de soutien devant l’ambassade de France à Tunis a été dispersé par la police.
MERCREDI 25 JUIN A 11H30
Deux des quatre salariées licenciées en sont à leur 7e jour de grève de la faim : Houdeh et Sonia (déléguée UGTT).
Un salarié licencié d’une entreprise voisine, Leman Industrie, est également en grève de la faim.
Les grévistes de la faim ont été viré-e-s de l’Inspection générale du travail et sont maintenant installés au local le l’UGET (Union générale des étudiants de Tunisie).
Au niveau des négociations, tout semble être au point mort :
Dans la mesure où la direction refusait toute discussion avec les déléguées UGTT de l’entreprise, les quatre de Latelec avaient décidé d’être représentées par un représentant de l’Union des diplômés-chômeurs (UDC).
Dans un premier temps, le responsable RH de la maison-mère française avait dit au représentant CGT de Latécoère qu’il était d’accord pour discuter avec le représentant UDC choisi par les salariées de Latelec.
Dans un deuxième temps, cette possibilité est tombée à l’eau car ce responsable RH a été licencié (apparament suite au non réglement du conflit Latelec).
Il n’y a donc plus à l’heure actuelle de négociateur de part et d’autre.
DIMANCHE 29 JUIN
La dégradation de l’état de santé des grévistes de la faim a nécessité plusieurs séjours à l’hôpital.
Ejectées par la police de l’Inspection du travail où elles avaient entamé leur grève de la faim, elles sont allées dans les locaux de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) où elles poursuivent leur action en compagnie d’un salarié licencié de l’entreprise voisine Leman Industrie, également en grève de la faim.
Des délégations d’organisations de la société civile leur ont rendu visite et ont ainsi permis de les soutenir moralement.
Dans l’usine, des ouvrières ont porté des brassards rouges en signe de solidarité, puis ont débrayé massivement.
VENDREDI 27 JUIN
La direction avait enfin accepté de recevoir une délégation de quatre personnes mandatées par les grévistes de la faim (la direction refuse en effet de discuter avec les deux déléguées UGTT Sonia et Monia).
Mais à l’heure du rendez-vous, la direction a annoncé par téléphone qu’elle refusera de signer un procès-verbal à l’issue de cette réunion.
Elle a de plus essayé de diviser les salariées en lutte en ne voulant discuter que du cas des deux déléguées syndicales, et pas celui des deux autres licenciées.
Conformément au mandat qui lui avait confié, la délégation a alors refusé de rencontrer la direction dans de telles conditions. Elle a obtenu le report de la rencontre au lundi 30 après-midi, de façon à pouvoir négocier dans des conditions plus correctes.
Encore une fois, c’est bien la direction de la multinationale française Latécoère et sa filiale tunisienne Latelec, avec un aveuglement digne d’une autre époque, qui bloque l’avancée de la négociation. Elle se permet, avec cette attitude arrogante, de traiter ces salarié-e-s comme le faisaient les entreprises françaises au temps de la colonisation.
LUNDI 30 JUIN A 10H
Deux grévistes de la faim, Sonia Jebali de l’UGTT Latelec et un membre de l’Union des diplômés-chômeurs (UDC) ont été emmenés à l’hôpital samedi. Ils sont revenus ensuite au siège de l’UGET pour continuer la grève de la faim.
La délégation mandatée par les ouvrières de Latelec en lutte rencontrera la direction de l’entreprise ce lundi à 14h.
Auparavant, suite à la demande de l’UGTT Ben Arous, une rencontre préalable est prévue à l’Inspection du travail.
A Toulouse, plus de 500 tracts de soutien du CSLPT ont été distribués ce lundi matin à Latécoère (la maison-mère de Latelec), ainsi qu’un tract convergent du syndicat CGT de cette entreprise.
LUNDI 30 JUIN EN FIN D’APRES-MIDI
La réunion prévue lundi 30 juin après-midi s’est tenue à 14h.
La direction de Latelec était représentée par deux avocates.
Elles ont notamment déclaré que la direction était d’accord pour que la discussion porte sur les quatre salariées, et pas seulement sur les deux déléguées UGTT.
Elles ont ajouté qu’elles n’étaient pas mandatées pour discuter de réintégrations, mais seulement du montant des indemnités. Afin de chercher à désolidariser les déléguées des deux autres ouvrières, les avocates ont proposé une indemnisation des déléguées d’un montant de plus du double de celui qui leur était antérieurement proposé.
La délégation des ouvrières en lutte a expliqué que la discussion devait nécessairement commencer par l’obtention de la réintégration de Houda et Rachida, et que ce point n’était pas négociable.
Ce n’était qu’ensuite qu’il sera possible de discuter de la situation des déléguées UGTT Sonia et Monia.
Après un échange d’arguments entre les deux parties, la séance a été levée vers 15h30.
Les avocates vont faire un compte-rendu à la direction, et une nouvelle réunion est prévue mardi à une heure qui n’a pas été précisée.
A noter que la réunion prévue lundi matin à l’Inspection du travail n’a finalement pas eu lieu. Une rencontre est par contre prévue mardi 1er juillet à 13h entre des représentants de la direction de Latelec, de l’Union régionale UGTT de Ben Arous, de l’Inspection du travail et du Ministère du travail.
MARDI 1er JUILLET A 18H (heure française)
Les avocates de la direction de Latelec ne sont pas venues au rendez-vous qui avait été prévu avec la délégation choisie par les ouvrières en lutte.
(Celle-ci avait été constituée suite au refus de la direction de Latelec de rencontrer Monia Dridi et Sonia Jebali, les deux déléguées UGTT licenciées, la seconde d’entre elles étant en grève de la faim depuis le 19 juin).
Une rencontre a par contre eu lieu entre 14h30 et 17h30 (heure française). Participaient à cette réunion :
Monia Dridi, déléguée UGTT de Latelec-Fouchana et faisant partie des quatre licenciées en lutte,
un syndicaliste UGTT travaillant sur le site de Latelec-Fouchana,
Mohamed Ali, secrétaire général de l’Union régionale UGTT de Ben Arous
Belgacem Ayari, secrétaire général-adjoint de l’UGTT chargé du secteur privé,
la direction de Latelec-Fouchana représentée par le directeur du site, le gestionnaire des ressources humaines et une avocate,
un représentant du syndicat patronal UTICA,
des représentants de l’Inspection du travail et du ministère du travail.
La direction de Latelec a persisté dans son refus de toute réintégration. Elle continue à ne vouloir discuter que du montant des indemnités des quatre ouvrières licenciées.
MERCREDI 2 JUILLET A 22 H
Il n’y a pas eu de nouvelle rencontre avec la direction de Latelec aujourd’hui.
L’état de santé de la déléguée UGTT Sonia Jebali est en train de devenir très critique.
Atteinte d’une maladie grave, la continuation de sa grève de la faim lui empêche en effet de prendre ses médicaments habituels dont elle a un besoin vital.
Suite aux débrayages démontrant la mobilisation au sein de l’entreprise, l’Union régionale UGTT de Ben Arous a déposé un préavis de grève demandant la réintégration des quatre ouvrières licenciées.
Se pliant à la réglementation en vigueur, la date en a été fixée aux 17 et 18 juillet.
LUNDI 30 JUIN A 10H
Deux grévistes de la faim, Sonia Jebali de l’UGTT Latelec et un membre de l’Union des diplômés-chômeurs (UDC) ont été emmenés à l’hôpital samedi. Ils sont revenus ensuite au siège de l’UGET pour continuer la grève de la faim.
La délégation mandatée par les ouvrières de Latelec en lutte rencontrera la direction de l’entreprise ce lundi à 14h.
Auparavant, suite à la demande de l’UGTT Ben Arous, une rencontre préalable est prévue à l’Inspection du travail.
A Toulouse, plus de 500 tracts de soutien du CSLPT ont été distribués ce lundi matin à Latécoère (la maison-mère de Latelec), ainsi qu’un tract convergent du syndicat CGT de cette entreprise.
LUNDI 30 JUIN EN FIN D’APRES-MIDI
La réunion prévue lundi 30 juin après-midi s’est tenue à 14h.
La direction de Latelec était représentée par deux avocates.
Elles ont notamment déclaré que la direction était d’accord pour que la discussion porte sur les quatre salariées, et pas seulement sur les deux déléguées UGTT.
Elles ont ajouté qu’elles n’étaient pas mandatées pour discuter de réintégrations, mais seulement du montant des indemnités.
La délégation des ouvrières en lutte a expliqué que la discussion devait nécessairement commencer par l’obtention de la réintégration de Houda et Rachida, et que ce point n’était pas négociable.
Ce n’était qu’ensuite qu’il sera possible de discuter de la situation des déléguées UGTT Sonia et Monia.
Après un échange d’arguments entre les deux parties, la séance a été levée vers 15h30.
Les avocates vont faire un compte-rendu à la direction, et une nouvelle réunion est prévue mardi à une heure qui n’a pas été précisée.
A noter que la réunion prévue lundi matin à l’Inspection du travail n’a finalement pas eu lieu. Une rencontre est par contre prévue mardi 1er juillet à 13h entre des représentants de la direction de Latelec, de l’Union régionale UGTT de Ben Arous, de l’Inspection du travail et du Ministère du travail.
MARDI 1er JUILLET A 18H
Les avocates de la direction de Latelec ne sont pas venues au rendez-vous qui avait été prévu avec la délégation choisie par les ouvrières en lutte.
(Celle-ci avait été constituée suite au refus de la direction de Latelec de rencontrer Monia Dridi et Sonia Jebali, les deux déléguées UGTT licenciées, la seconde d’entre elles étant en grève de la faim depuis le 19 juin).
Une rencontre a par contre eu lieu entre 14h30 et 17h30 (heure française). Participaient à cette réunion :
Monia Dridi, déléguée UGTT de Latelec-Fouchana et faisant partie des quatre licenciées en lutte,
un syndicaliste UGTT travaillant sur le site de Latelec-Fouchana,
Mohamed Ali, secrétaire général de l’Union régionale UGTT de Ben Arous
Belgacem Ayari, secrétaire général-adjoint de l’UGTT chargé du secteur privé,
la direction de Latelec-Fouchana représentée par le directeur du site, le gestionnaire des ressources humaines et une avocate,
un représentant du syndicat patronal UTICA,
des représentants de l’Inspection du travail et du ministère du travail.
La direction de Latelec a persisté dans son refus de toute réintégration. Elle continue à ne vouloir discuter que du montant des indemnités des quatre ouvrières licenciées.
MERCREDI 2 JUILLET A 22 H
Il n’y a pas eu de nouvelle rencontre avec la direction de Latelec aujourd’hui.
L’état de santé de la déléguée UGTT Sonia Jebali est en train de devenir très critique.
Atteinte d’une maladie grave, la continuation de sa grève de la faim lui empêche en effet de prendre ses médicaments habituels dont elle a un besoin vital.
Suite aux débrayages démontrant la mobilisation au sein de l’entreprise, l’Union régionale UGTT de Ben Arous a déposé un préavis de grève demandant la réintégration des quatre ouvrières licenciées.
Se pliant à la réglementation en vigueur, la date en a été fixée aux 17 et 18 juillet.
JEUDI 3 JUILLET A 11H
Une délégation composée notamment de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), de l’Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (ATFURD), du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) va rencontrer, ce jeudi 3 juillet en fin de matinée, la direction nationale de l’UGTT au siège de cette dernière.
Par ailleurs, un comité de soutien supplémentaire, constitué de personnalités, est en train de se constituer en Tunisie
VENDREDI 4 JUILLET A 17H
15e jour de la faim des deux ouvrières licenciées, dont la déléguée syndicale UGTT Sonia Jebali qui est dans un état de santé très critique.
Dans les mêmes locaux, sont également en grève de la faim :
* un travailleur licencié de Leman Industrie pour des raisons comparables à celle de Latelec,
* six jeunes chômeurs à qui aurait dû être proposé un emploi en tant que victimes de la répression politique sous Ben Ali.
Jeudi 3 juillet, les grévistes de la faim de Latelec ont reçu la visite d’une délégation composée de responsables de l’Union régionale UGTT de Ben Arous, de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), de l’Union des Diplômés-chômeurs (UDC), du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), etc.
A l’usine de Latelec-Fouchana, des débrayages massifs d’une heure ont eu lieu lundi 30 juin et mardi 1er juillet.
Ils ont été suivis par trois journées de grèves du mercredi 2 juillet au vendredi 4. Sur 190 salarié-e-s, on compte autour de 30 précaires qui ne sont pas en capacité de faire grève. Mais sur environ 160 salarié-e-s permanent-e-s, à peu près 130 ont été en grève pendant ces trois journées.
Vendredi 4 juillet à midi un rassemblement suivi d’une manifestation a eu lieu à Tunis devant l’ambassade de France.
Ce même vendredi 4 juillet, plusieurs centaines de tracts ont été à nouveau été distribués en France à Latécoère-Toulouse (entreprise mère de Latelec) par le Comité de soutien à la lutte du peuple tunisien (CSLPT).
Le lundi 30 juin, lors de la précédente distribution du CSLPT, un tract convergent de la CGT-Latécoère avait également été diffusé sur cette entreprise (publié plus bas sur cette page facebook).
DIMANCHE 6 JUILLET
Message reçu de Tunisie ce dimanche à 21h35 : « Deux militantes de l’ATFD (Association tunisienne des femmes démocrates) ont rendu visite aux grévistes de la faim. Elles viennent de m’informer que la situation est très grave. Sonia Jebali et Houda Thalgi en grève depuis le 19 juin sont très fatiguées, une chute importante du poids et de la tension artérielle. Houda commence même à avoir des troubles de la mémoire...elles sont déterminée à continuer la grève. Il faut absolument qu’on trouve une issue à cette situation ! »
LUNDI 7 JUILLET
Rassemblement en soutien aux grévistes de la faim devant l’Assemblée nationale, à l’appel de plusieurs associations. Certains députés ont été interpellés et ont pris notes auprès des manifestants.
Communiqué des quatre ouvrières en lutte pour leur réintégration
Suite à l’annonce d’une réunion de négociation entre l’UR du travail de Ben Arous et la direction de la SEA LATelec, une rencontre a eu lieu au local de l’UGET entre nous, les syndicalistes de la SEA LATelec en grève de la faim, et Mohamed Ali Boughdiri (Medali Boughdiri) secrétaire général de l’UR chargé des négociations par l’UGTT.
Durant cette rencontre nous avons informé le secrétaire de l’UR qu’il n’est pas question de suspendre la grève de la faim avant au moins la réintégration à leurs postes de Houda Thelji et de Rachida Salem signe du sérieux des négociations.
Nous déclarons également que tout entente ne satisfaisant pas nos revendications légitimes et/ou conclue sans notre accord préalable ne nous engage en rien et par conséquent ne mènera pas à la suspension de la grève de la faim.
Sonia Jbeli / Monia Dridi / Houda Thelji / Rachida Salem
LA SITUATION MARDI 8 JUILLET A 12 H
20e jour de grève de la faim. L’état de santé de la déléguée UGTT Sonia Jebali est de plus en plus critique.
Une réunion était prévue à 11h au Ministère des Affaires sociales avec des représentants de l’inspection générale, de la direction de Sea Latelec, du BE national de l’UGTT, du BE régional UGTT de Ben Arous, et des représentant-e-s UGTT de l’entreprise Monia Dridi et Icham Mejri.
Mais l’irresponsabilité de la direction de Latécoère n’a pas de limite : aucun représentant de la direction ni de l’UTICA (syndicat patronal) ne s’est présenté à la réunion de négociation convoqué par l’inspection générale du travail.
MERCREDI 9 JUILLET A 20H
La grève de la faim des deux ouvrières de Latelec continue, ainsi que celle d’un ouvrier de l’entreprise voisine Leman Industrie (également filiale d’une entreprise française), licencié pour des raisons comparables.
Sonia et Houda ont été hospitalisées dans l’après-midi de ce mercredi (voir photos sur https://www.facebook.com/CSLPT). Elle sont revenues au local de l’UGET dans la soirée pour continuer la grève de la faim.
Le patron de Latécoère, la maison maison mère française de Latelec, est venu spécialement à Tunis ce mercredi 9 matin pour rencontrer la direction nationale de l’UGTT.
Une délégation composée notamment de représentant-e-s de l’ATFD (Association tunisienne des femmes démocrates) et de l’UDC (Union des diplomés-chômeurs) a cherché à rencontrer la direction de Latelec-Tunisie ce mercredi 9 juillet vers 9 heures. Celle-ci a refusé de recevoir la délégation, dans la droite ligne de son attitude le mardi 8 où elle n’avait pas daigné se rendre à la rencontre organisée au Ministère du travail.
La délégation a transmis à la direction un texte résumant ses positions.
En France, une tribune du Comité de soutien est parue ce matin dans l’édition en ligne de l’Humanité. http://www.humanite.fr/des-ouvrieres-tunisiennes-en-greve-de-la-faim-pour-le-droit-au-travail-547076
Un article est paru ce mercredi dans « Libération » http://www.liberation.fr/economie/2014/07/08/chez-latecoere-le-droit-de-se-syndiquer-ne-traverse-pas-la-frontiere_1059996
LA SITUATION JEUDI 10 A 16 H
22e jour de la grève de la faim des deux ouvrières de Latelec-Fouchana.
Une rencontre était prévue vers midi au Ministère des Affaires sociales sur la base des nouvelles propositions faites par la direction.
Finalement, cette réunion ne s’est pas tenue. Aucune nouvelle date n’a été fixée.
LE SAMEDI 12 JUILLET A 7H
24e jour de grève de la faim.
L’une des deux grévistes de la faim, la secrétaire générale du syndicat UGTT de l’usine Latelec-Fouchana a refusé vendredi 11 juillet de boire. Les plus grands dangers pèsent maintenant sur sa santé, et cela d’autant plus qu’elle a par ailleurs une maladie grave.
Le secrétaire général national de l’UGTT, Houcine Abassi, a demandé à rencontrer la direction de l’entreprise en toute urgence pour négocier un accord sur des bases jugées acceptables par les ouvrières en lutte :
– réintégration dans l’entreprise de deux des ouvrières (dont une des grévistes de la faim),
– maintien du licenciement des deux représentantes syndicales, mais avec une indemnité revue à la hausse.
La SITUATION MARDI 15 JUILLET, DEBUT D’APRES-MIDI
L’accord a été signé par les quatre ouvrières, l’UGTT et la direction.
Les bases de celui-ci sont conformes à ce qui avait été annoncé la veille :
* réintégration dans l’entreprise de deux ouvrières (dont une des grévistes de la faim),
* maintien du licenciement des deux déléguées UGTT (dont une des grévistes de la faim), mais avec des indemnités nettement améliorées.
La grève de la faim a cessé immédiatement après la signature.
Une conférence de presse est prévue à une date qui sera annoncée ultérieurement.