Déclaration de Panagiotis Lafazanis
L’accord qui a été signé avec les « institutions » est inacceptable et ne mérite pas d’être pris en charge par un parti radical, comme Syriza, et un gouvernement de combat qui a promis l’abolition des mémorandums [de 2010 et 2012] et de l’austérité.
Les prétendus partenaires – et avant tout l’establishment allemand – se sont comportés envers notre pays comme s’il était leur colonie et avec la froideur brutale d’extorqueurs et d’« assassins de la finance ».
Avec cet accord, le mandat populaire et le fier « Non » du peuple grec lors du référendum [du 5 juillet] vont être annulés dans la pratique.
Cet accord pourrait passer par le Parlement, avec l’aide des voix de la Nouvelle Démocratie, le Pasok [Mouvement socialiste panhellénique] et To Potámi [La Rivière, dont le leader, construit par le système oligarchique, est Stavros Theodorakis]. Cependant, cet accord ne passera pas auprès du peuple qui va l’annuler dans la pratique au moyen de son unité et de ses luttes.
Le gouvernement et le premier ministre lui-même, encore aujourd’hui, ont le droit et la possibilité de changer de position et de retirer l’accord avant que des décisions finales et définitives soient prises au Parlement [mercredi 15 juillet et à l’aube du 16, selon les normes de fonctionnement de la Vouli].
La Grèce avait et a une solution alternative à cet accord.
Le dilemme présenté par les créanciers – capitulation ou la destruction de l’économie – est erroné et terroriste. Il s’est effondré dans la conscience populaire.