Mahmoud BEHESHTI-LANGAROODI, membre du conseil d’administration et porte-parole de l’Association des enseignants iraniens, avait entamé, peu de temps après son arrestation le 6 Septembre 2015 dernier, une grève de la faim qui avait duré six jours pour protester contre son incarcération. Il a déjà été condamné à une peine cinq ans de prison.
Suite à la dégradation de sa santé il a enfin pu bénéficier d’une permission de sortie provisoire de prison dit de « Congé médical » qui a duré du 11 au 17 Octobre 2015. Toutefois, le procureur de Téhéran a rejeté sa demande de prolongation de son « congé médical » malgré le fait que les conditions d’une mise en libération sous caution aient déjà été approuvées peu de temps auparavant. Il retourne à la prison d’Evin le 17 Octobre 2015.
A nouveau, depuis le 26 novembre Mahmoud a commencé une grève de la faim sèche afin d’obtenir ses revendications notamment l’annulation de sa condamnation et ensuite d’avoir un procès publique devant un jury et en compagne d’un avocat.
Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran réaffirme sa solidarité avec Mahmoud et fait le nécessaire, pour sa part, de lui apporter le soutien des organisations syndicales travailleurs internationales surtout, les syndicats de profession d’enseignant.
Nous exigeons la libération immédiate de Mahmoud et en exprimant notre inquiétude sur la situation de Mahmoud, nous confirmons que son geôlier, la République Islamique d’Iran, est la responsable de la vie et la santé des prisonniers.
Par ailleurs, nous demandons aussi, la libération des autres militants du Syndicat des enseignants emprisonnés comme Farahi-Shandiz, Bodaghi, Bohlouli, Nik Néjad, Abdi, Baghani ainsi que Aliréza Hashemi (secrétaire général du syndicat).
Nous ne pouvons pas rester indifférents au sort infligé aux travailleurs iraniens et leurs représentants par le régime despotique en place à Téhéran.
Mobilisons nous tous, pour faire pression sur la République Islamique d’Iran et lui faire respecter ses engagements vis-à-vis des travailleurs iraniens et libérer immédiatement les syndicalistes emprisonnés, ainsi que tous les prisonniers politiques et d’opinion en Iran.
Paris, le 09/12/2015