La Cour de justice Européenne a rejeté les procédures en appel interjetées par Mohammad Sarafraz, qui est la tête de l’IRIB et celle d’Hamid Reza Emadi, le principal rédacteur en chef de Press TV (en Anglais), qui cherchaient à faire retirer leurs deux chaines de la liste des sanctions de l’Union Européenne.
Les deux hommes avaient déjà été inclus sur cette liste pour leurs violations et leurs atteintes graves aux droits humains.
Selon ce tribunal, les deux hommes ont été déclarés responsables de graves violations des droits de l’homme par le biais de diffusion « d’Aveux » et de « Confessions » forcées de prisonniers politiques Iraniens – généralement extorquées par l’usage de la torture. Du fait de ce jugement Sarafraz et Emadi ne serons plus autorisés à entrer ou séjourner dans les pays de l’Union Européenne. En outre, les juges de cette même Cour ont également déclaré que tous leurs biens et avoirs en Europe resterons gelés.
Après cette déclaration initiale de l’UE de maintenir des sanctions contre Sarafraz et Emadi, la Cour de justice de l’Union Européenne a accusé les deux dirigeant de cette chaine de collaborer activement avec les services des forces répressives Iraniennes du Ministère des Renseignements, et d’avoir co- organisé avec ceux-ci, des diffusions filmées « d’Aveux » et de « Confessions » forcées, de journalistes, de militants politiques, d’activistes défenseurs des droits des minorités ethniques, et des droits humains alors détenus dans les prisons Iraniennes.
En 2013, l’Union Européenne avait déjà publié une déclaration officielle condamnant les agissements douteux des dirigeants de PRESS-TV et de l’IRIB, en raison de leurs implications dans ces diffusions « d’Aveux » et de « Confessions » forcées de militants politiques et des journalistes Iraniens détenus. En 2011 Press-TV avait été poursuivi en Justice par l’OFCOM et continue encore de payer les arriérés d’une amende dont le montant est de £100,000.
Depuis 2009, lorsque le régime Iranien a pris le contrôle de Press TV, le régime des Mollahs a investi plusieurs milliards de Rials pour la chaine Press TV et il a utilisé tous les canaux et les moyens techniques de cette chaine pour salir les réputations des opposants du régime et les prisonniers politiques.
Au vu de ces faits il ne fait aucun doute que le principal objectif de la collaboration active entre les services de sécurité Iraniens du Ministère des Renseignements et ceux des chaines de Télévisions d’Etat comme l’IRIB et Press TV, n’ont pour seul but que de tenter de convaincre l’opinion publique Internationale que tous les activistes politiques et civils en Iran sont des terroristes potentiels. Et que cette vaste campagne de propagande de médias contrôlés directement par l’Etat Iranien ne vise a qu’à présenter une vision déformée et mensongère de la cause des opposants du régime.
Le régime des Mollahs Iraniens développe ces stratégies à travers ses médias, en utilisant ceux-ci, dans la fabrication odieuse d’un récit faux et profondément raciste stigmatisant les opposants politiques et surtout les populations minorités en Iran : les Kurdes, les Arabes, les Baloutchis,... en présentant systématiquement celles-ci comme des populations dangereuses représentant une menace contre son système politique, une ultime tentative de plus de la part de l’actuel gouvernement de Téhéran, pour diaboliser et déshumaniser toujours plus des populations en quête de libertés démocratiques, et ainsi nier leurs voix et leurs droits.