Ministres (26 dont 4 de Nidaa et 3 d’Ennahdha)
– Hédi Majdoub (sortant), ministre de l’Intérieur ;
– Farhat Horcahni (sortant), ministre de la Défense nationale ;
– Ghazi Jeribi, ministre de la Justice ;
– Khemaies Jhinaoui (sortant), ministre des Affaires étrangères ; Nidaa
– Lamia Zribi, ministre des Finances ;
– Abdeljalil Ben Salem, ministres des Affaires religieuses ;
– Fadhel Abdelkefi, Développement, Investissement et Coopération internationale ;
– Néji Jalloul (sortant), ministre de l’Education nationale ; Nidaa
– Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ;
– Imed Hammami, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle ; Ennahdha
– Samira Merai (sortant), ministre de la Santé publique ; Afek
– Riadh Mouakhar, ministre des Affaires locales et de l’Environnement ; Afek
– Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales ; ex-UGTT, ex-OIT
– Mohamed Zine El Abidine, ministre de la Culture et du Patrimoine ;
– Néziha Laâbidi, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance ;
– Zied Laâdheri (sortant), ministre de l’Industrie et du Commerce ; Ennahdha
– Héla Cheïkhrouhou, ministre de l’Energie et des Mines ;
– Majdouline Charni, ministre de la Jeunesse et des Sports ;
– Anis Ghedira (sortant), ministre du Transport ; Nidaa
– Samir Taieb, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche ; Massar
– Mohamed Salah Arfaoui (sortant), Equipement, Habitat et Aménagement territorial ;
– Selma Elloumi Rekik (sortante), ministre du Tourisme et de l’Artisanat ; Nidaa
– Anouar Maarouf,Technologies de l’information et de l’Economie numérique ; Ennahdha
– Abid Briki, ministre de la Fonction publique et de la Bonne gouvernance ; ex-UGTT
– Iyed Dahmani, ministre chargé des relations avec le Parlement ; Joumhouri
– Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des relations avec la société civile. ex-Alliance démocratique
Secrétaires d’Etat (14 dont 4 de Nidaa et 3 d’Ennahdha)
– Chokri Belhassen, secrétaire d’Etat chargé des Affaires locales ; Nidaa
– Hachemi Hmidi, secrétaire d’Etat aux Mines ;
– Fayçal Hefiane, secrétaire d’Etat au Commerce ; ex-conseiller d’Essebsi
– Hichem Ben Ahmed, secrétaire d’Etat au Transport ; ex-RCD, ex-Nidaa
– Mabrouk Korchid, secrétaire auprès du ministre des Finances ; ex-ministre de Khadafi, ex-Echaab
– Faten Kallel, secrét. d’Etat auprès de la ministre de la Jeunesse et des Sports, chargée de la Jeunesse ;
– Imed Jabri, sécretaire d’Etat chargé des Sports ; Nidaa
– Habib Dabbebi, secrétaire d’Etat chargé de l’Economie numérique ; Ennahda
– Khalil Omri, secrétaire d’Etat chargé de la recherche scientifique ; Ennahda
– Amor Béhi, secrétaire d’Etat chargé de la production agricole ;
– Saida Ounissi, secrétaire d’Etat chargée des Initatives privées ; Ennahdha
– Sabri Bach Tobji, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères
– Abdallah Rebhi, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture ;
– Radhouen Ayari, secrétaire d’Etat chargé de l’immigration Nidaa
Autres éléments factuels
En plus du Premier ministre, le gouvernement Chahed compte 40 membres (26 ministres dont 17 nouveaux, 14 secrétaires d’Etat tous entrants)
Nidaa : 8 (4 ministres, 4 secrétaires d’Etat) 20 %
Ennahdha : 6 (3 ministres, 3 secrétaires d’Etat) 15 %
Ex-dirigeants de l’UGTT : 2 ministres 5 %
Afek (sortant) : 2 ministres 5 %
Massar (entrant) : 1 ministre 2,5 %
Joumhouri (entrant) : 1 ministre 2,5 %
Afek Tounes est un parti ultra-libéral, Joumhouri (issu du PDP) est un parti du centre, Massar se revendique du centre-gauche et n’a aucun député (c’est le successeur lointain de l’ex-Parti communiste tunisien).
Deux ministres d’Ennahdha (Zied Ladhari et Imed Hammami) figurent dans la nouvelle équipe, contre un seul auparavant. Abdelkarim Harouni a même cité un troisième représentant en la personne d’Anouar Mâarouf, le nouveau ministre des Technologies de la communication et de l’Économie numérique.
« Ennahdha compte par ailleurs trois secrétaires d’État à son actif » a-t-il ajouté.
http://www.jeuneafrique.com/350712/politique/tunisie-ennahda-exprime-reserves-composition-gouvernement-dunion-nationale/
Parmi les partis signataires du Pacte de Carthage (voir note) aucun ministre pour :
– UPL (sortant), parti populiste et clientèliste autour d’un milliardaire antérieurement en Libye,
– Al Moubadara, ex-RCDistes affichés dont les trois députés sont passés à Nidaa,
– Mouvement du peuple (Haraket Echaâb), nassériens non membres du Front populaire
Non participation des partis non-signataires du Pacte de Carthage (voir note), dont :
– Alliance démocratique, en grande partie issu du PDP devenu Joumhouri,
– Ettakatol, section de l’Internationale socialiste, partenaire gouvernemental en 2012-2013 d’Ennahdha et du CPR
– Front populaire,
– Projet de la Tunisie (Machrouu Tounes), scission de Nidaa,
– Tunisie Volonté (Harak Tounes Al Irad), nouveau nom du CPR de Marzouki, partenaire gouvernemental en 2012- 2013 d’Ennahdha et d’Ettakatol
– Courant démocratique (Ettayar), scission du CPR
– Courant de l’Amour (Tayyar Al-Mahaba), parti populiste et clientèliste autour d’un homme d’affaires résidant à Londres
Femmes 20 % : 6 ministres (23,1 %) et 2 secrétaires d’Etat (11,8 %)
Cinq ministres âgés de moins de 35 ans.
Arrivées, départs et maintiens :
http://www.businessnews.com.tn/les-anciens-ministres-qui-seront-maintenus-maj,520,66478,3
http://www.businessnews.com.tn/les-nouveaux-ministres-qui-entrent-au-gouvernement-maj,520,66477,3
http://www.businessnews.com.tn/les-ministres-qui-quittent-le-gouvernement-maj,520,66476,3
Note :
Initié par le Président de la République Essebsi le « Pacte de Carthage » a été signé le 13/07/16 par une série de partis (ainsi que par l’UGTT, l’UTICA et l’UTAP qui ne sont pas représentés en tant que tels dans le gouvernement Chahed).