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- 10 septembre : Jilani Hammami
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2 septembre : Mongi Rahoui, « Le Watad doit revoir son projet politique »
« Notre offre politique doit tenir compte de l’évolution de la société tunisienne et du monde dans lequel nous vivons. Il est temps que nous nous adaptions en se rapprochant encore plus de la famille démocratique ».
5 septembre : Mongi Rahoui pointe les défaillances du Front populaire
http://www.businessnews.com.tn/mongi-rahoui-pointe-les-defaillances-du-front-populaire,520,66827,3
Le député Front populaire, Mongi Rahoui a fortement critiqué le comportement de certains dirigeants de la formation de gauche, au cours de son intervention, lundi 5 septembre 2016, sur les ondes d’Express Fm.
Mongi Rahoui, à qui Youssef Chahed avait proposé un portefeuille dans le gouvernement d’union nationale, qu’il a dû décliner en raison de la position de son parti, ne s’est pas retenu pour pointer, « les défaillances » au sein du FP. « Le Front populaire se doit d’adopter une nouvelle vision politique et revoir sa stratégie ! C’est pour le bien de la formation qui a une image, chez l’opinion publique, d’un parti qui s’oppose pour s’opposer ! » a-t-il déclaré.
L’élu a ainsi évoqué l’approche des échéances municipales et la nécessité, dans ce contexte, de donner l’image d’une opposition constructive. Il a rappelé le rejet, par le Front populaire, des propositions émanant du gouvernement.
« Quand Youssef Chahed m’a proposé un poste, j’ai envisagé de participer, partant du constat que la situation du pays nécessite la conjugaison de tous les efforts, pour mener la Tunisie à bon port. Il aurait été préférable que le Front populaire participe aux consultations sur la formation du gouvernement d’union nationale et ne rejette pas l’invitation de Chahed ».
5 septembre : Mongi Rahoui tacle sévèrement Hamma Hammami
Leader du Parti unifié des patriotes démocrates (Watad), Mongi Rahoui a franchi un pas important sur la voie de l’évolution de la gauche tunisienne en narguant indirectement « le dogmatisme idéologique » de Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire dont Watad est une composante.
Mongi Rahoui, apparemment dépité, a regretté la décision du Front populaire d’avoir rejeté l’invitation de l‘actuel chef du gouvernement, Youssef Chahed pour la participation aux négociations-consultations relatives à la formation d’un gouvernement d’union nationale. Pour lui, le Front populaire a raté une autre occasion pour s’associer à la chose publique et s’aguerrir à servir l’intérêt général.
Il a ajouté qu’en prévision des prochaines échéances électorales, particulièrement les municipales, le Front populaire se doit de changer impérativement de discours et de ne plus se cantonner dans le “rejet catégorique et permanent de toutes les propositions formulées par le gouvernement et dans son opposition quasi constante », une image dont le peuple tunisien commence à s’en lasser.
5 septembre : Mongi Rahoui, « mon abstention au vote de confiance est un double message »
Invité sur Express FM, Mongi Rahoui est revenu sur sa participation au gouvernement d’union nationale. Il a déclaré qu’il avait pris son temps pour réfléchir lorsque Youssef Chahed lui a proposé d’en faire partie. « J’ai pensé à intégrer le gouvernement d’union nationale. La Tunisie, qui traverse actuellement une très mauvaise passe, a besoin de tous ses enfants pour tenir bon.
À travers mon abstention lors du vote de confiance à l’ARP, j’avais deux messages à livrer. Le premier : je ne voterai pas la confiance pour cette équipe. Ensuite, c’est une façon de lui donner une chance de faire ses preuves », a-t-il souligné.
8 septembre : Mongi Rahoui, « Hamma Hammami a épuisé ses ressources ! »
http://www.businessnews.com.tn/mongi-rahoui--hamma-hammami-a-epuise-ses-ressources-,520,66907,3
Le député Front populaire, Mongi Rahoui, est revenu ce jeudi 8 septembre 2016, sur Mosaïque Fm, sur son refus du poste ministériel qui lui a été proposé par le chef du gouvernent Youssef Chahed. Il a affirmé qu’il a finalement refusé ce poste pour plusieurs raisons qui sont en relation avec la vision de son parti, du contexte général et aussi d’autres éléments à l’instar du fait de devoir faire partie d’un gouvernement composé, entre autres, par Ennahdha.
Après avoir pointé les défaillances du Front populaire, le député a également estimé que le porte-parole du FP, Hamma Hammami, manque de crédibilité et que son discours est répétitif et n’est désormais plus convaincant. « Il n’y a plus de nouveauté dans le discours de Hamma Hammami, il a besoin de se reposer et de mettre en avant d’autres personnes qui ont plus de crédit auprès des gens. Il a beaucoup de ressources mais il les a épuisées ».
8 septembre : Mongi Rahoui marque sa différence au sein du Front populaire
Selon Mongi Rahoui, député du Front populaire, la Tunisie traverse une période critique et a besoin de l’apport et de la coexistence de toutes les parties.
Mongi Rahoui, membre du bureau politique du Parti des patriotes démocrates unifié (Watad) et député du Front populaire (FP), a confirmé, jeudi, sur Mosaïque FM, avoir proposé à ses camarades de revoir la ligne politique du Front et son discours, souvent incompris d’une partie des citoyens, ajoutant qu’il n’a nullement l’intention de quitter cette coalition de plusieurs formations de gauche. « Certains ont sauté sur l’occasion pour tenter de me pousser vers la sortie », a-t-il cependant admis.
Tout en admettant que le Front populaire a « pris l’habitude de s’opposer automatiquement à tout », Mongi Rahoui a souligné que la Tunisie traverse, aujourd’hui, une période critique et a besoin de tous les Tunisiens pour assurer son sauvetage.
« L’échec du gouvernement Chahed ne servira pas les intérêts du pays, qui lutte contre le terrorisme et essaie d’assurer la relance économique et la paix sociale », a déclaré Rahoui. Et d’ajouter : « Il faut soutenir ce gouvernement sur les points essentiels mais sans abandonner nos convictions. »
Selon dirigeant du Watad, le Front populaire « aurait dû accepter de rencontrer Youssef Chahed, de discuter du programme du gouvernement et de proposer des noms pour ce gouvernement, comme ceux d’Ahmed Néjib Chebbi, Maya Jribi, Chawki Tabib ou encore d’autres personnalités », critiquant ainsi ouvertement le refus opposé par Hamma Hammami, porte-parole du FP, à l’invitation de Chahed pour prendre part aux consultations pour la constitution du gouvernement d’union nationale.
Rahoui est aujourd’hui convaincu que le Front populaire est en train de s’isoler politiquement et en continuant dans cette voie du refus du dialogue, il risque de perdre les prochaines élections. « A chaque fois que j’exprime mon avis, je deviens une cible d’attaques.
Après avoir rencontré Youssef Chahed et parlé avec lui, j’avoue avoir beaucoup appris et cela m’a permis d’évoluer », a souligné le député.
Rahoui a également évoqué que lors du congrès du Watad, la semaine dernière, un bilan a été dressé pour identifier les erreurs commises par la direction centrale du Front populaire, comme le discours usé de Hamma Hammami, qui peine aujourd’hui à convaincre l’opinion publique.
8 septembre : Bombe de Mongi Rahoui, « Al Jabha (FP) n’est pas démocratique et Hamma Hammami s’est usé »
Mongi Rahoui a parlé comme il ne l’a jamais fait. Il avoue, lors de son passage à l’émission Midi Show d’aujourd’hui jeudi 8 septembre 2016, que le Front populaire est plus isolé que jamais sur la scène nationale et chez l’opinion publique à cause de ses positions et de sa manière de gérer les affaires nationales et même ses affaires intérieures.
M. Rahoui a parlé, bien entendu, de ses concertations avec Youssef Chahed pour son éventuelle entrée au sein du gouvernement d’union nationale, mais il a parlé du Conseil central groupant les secrétaires généraux que se comporte d’une façon loin d’être démocratique avant de révéler que lors de la dernière séance de vote, il a quitté la réunion avant d’entamer ledit vote.
Mongi Rahoui n’a pas été tendre, non plus, avec le porte-parole du Front, Hamma Hammami, en disant qu’il ne s’est pas renouvelé et qu’il usé son capital-confiance. « Où en est Hamma Hammami des 250 000 voix obtenues lors de l’élection présidentielle de 2014 ? Il ne lui en reste presque plus rien… », s’est-il exclamé en substance.
Avec ces déclarations tranchantes, M. Rahoui semble avoir rompu le cordon ombilical avec Al Jabha qui, croyons-savoir, serait sur le point de prendre des mesures disciplinaires contre lui.
9 septembre : Un dirigeant du Front populaire dénonce les déclarations de Mongi Rahoui
Un membre du Conseil central du Front populaire, Mohsen Nabti (Courant populaire) a affirmé que les déclarations du député et leader du part Watad, Mongi Rahoui sont principalement destinées à semer la crise interne au sein du Front populaire à un moment où leurs positions d’opposition à certaines politiques « dérangent des parties » à l’intérieur et à l’extérieur.
Le leader du parti du Courant populaire a évoqué un Congrès « extraordinaire » qui se tiendra bientôt (fin de cette année) pour discuter des orientations du Front, du Conseil central afin d’examiner les déclarations de Mongi Rahoui.
Nabati a souligné que les positions exprimées par Mongi Rahoui ont essentiellement porté sur les « marges » sans évoquer avec sérieux le « fond » politique adopté par le Front national dans la détermination des orientations.
Il a également souligné que le Front populaire, « ne peut pas être contraint » de participer à un gouvernement par des individus, mais c’est la position officielle et de la majorité émise par le Front qui l’engage.
Mohsen Nabati a expliqué que les divergences des attitudes au sein des structures du Front populaire sont apparues à la fin du « Front de salut » (2013), où le parti du Courant populaire à appelé à se retirer du Front à la suite de la formation du gouvernement de Mehdi Jumaa (le 29 janvier 2014).
Le leader du Front populaire a signalé l’existence d’un autre différend relatif au second tour de la dernière élection présidentielle (2014), où les parties ont exprimé à l’instar du Front populaire une position de « boycott », tandis que d’autres dirigeants dont Mongi Rahoui ont appelé, à soutenir Beji Caid Essebsi tout comme sur la formation du gouvernement de Habib Esssid et celui du gouvernement d’union nationale de Youssef Chahed.
10 septembre : Jilani Hammami (Parti des travailleurs) répond aux critiques de Mongi Rahoui
http://www.businessnews.com.tn/jilani-hammami-repond-aux-critiques-de-mongi-rahoui,520,66941,3
Le député du Front populaire, Jilani Hammami a évoqué, vendredi 9 septembre 2016, les critiques proférées par Mongi Rahouhi envers la formation de gauche et certains de ces leaders, notamment son porte-parole, Hamma Hammami.
Dans une déclaration accordée à la TAP, Jilani Hammami a fait savoir que les dernières déclarations de Rahoui résultent d’une divergence des vues avec les dirigeants du FP. Il a expliqué que la décision de boycotter les concertations sur le gouvernement d’union nationale et de refuser la rencontre avec le chef du gouvernement, a été prise de façon démocratique et consensuelle après discussion avec les différentes structures du parti.
L’élu répond ainsi à Mongi Rahoui qui avait affirmé que toutes ces décisions ont été prises en dehors du cadre démocratique. A ce propos, Jilani Hammami a précisé que Rahoui n’appartenait à aucune des structures ayant pris ces décisions.
10 septembre : La manœuvre du Premier ministre de faire appel à Mongi Rahoui a eu son effet
http://www.letemps.com.tn/article/99001/vers-de-nouvelles-distributions-des-cartes
La manœuvre de Youssef Chahed en faisant appel à Mongi Rahoui a eu son effet, puisque, comme nous l’avions prévu, même s’il n’est pas entré au gouvernement, M. Rahoui a fini par créer une fissure de taille au sein d’Al Jabha (Front populaire) et qui sera difficile, voire impossible à colmater dans le sens où ce même Mongi Rahoui et l’emblématique Hamma Hammami se « chamaillent » à couteaux tirés via plateaux radiotélévisés interposés.
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