Appel international en soutien à la candidature de Philippe Poutou
A l’heure où l’élection présidentielle en France est observée de très près dans le monde, nous tenons à apporter notre soutien à la candidature de Philippe Poutou du Nouveau parti anticapitaliste.
Dans la confusion générale actuelle et la débâcle des politiciens professionnels, il s’agit d’un ouvrier, seul candidat qui défende dans cette campagne une position de démocratie par en bas, anticapitaliste, antiraciste, internationaliste, écologiste et féministe. Nous considérons que plus son score sera élevé, plus forte sera la volonté de combattre par les mobilisations, les politiques de l’extrême droite, de la droite et de la pseudo gauche.
Il s’agira là d’une contribution importante pour tous les peuples du monde en lutte contre l’austérité, la xénophobie et la répression, en lutte contre l’emprise des multinationales et celle des grandes puissances, pour aider à relancer la perspective d’une humanité débarrassée de l’exploitation, des guerres et de toutes les oppressions.
Signataires :
Angleterre : Ken Loach, Terry Conway.
Allemagne : Wilfried Dubois, Angela Klein, Jacob Schafer.
Belgique : Daniel Tanuro, Eric Toussaint.
Danemark : Thomas Weyts.
Etat Espagnol : Josep Maria Antentas, Raúl Camargo, Sònia Farré, Jaime Pastor, Teresa Rodriguez, Jesus Rodríguez, Miguel Urbán.
Grèce : Tassos Anastassiadis, Antonis Ntavanelos, Manos Skoufoglou.
Italie : Checchino Antonini, Sergio Bellavita, Fabrizio Burattini, Eliana Como Roberto Firenze, Delia Fratucelli, Diego Giachetti, Simone Grisa, Pasquale Loiacono, Gigi Malabarba, Antonio Moscato, Maurizio Pasquali, Cristina Quintavalle, Giuseppe Severgnini, Franco Turigliato.
Suisse : Beatrice Barbey, Charles Barbey, Marie-Christine Berna, Michella Bovolenta, Hanspeter Gysin, Roll Krauer, Dario Lopreno, Hans Oppliger, Matteo Pronzini, Geneviève de Rham, Molo Romolo, Philippe Schmidt, Denis Schoeni, Pino Sergi, Charles André Udry.
Suisse/Syrie : Joseph Daher.
Slovénie : Rastko Močnik, Lucien Perpette.
Algérie : Abderrezak Adel, Md Sadek Akrour, Kamel Aissat, Abdenasser Chikker, Nadir Djermoune, Achour Idir, Mahmoud Rachedi.
Tunisie : Ahlem Belhadj.
Argentine : Myriam Bregman, Nicolás del Caño, Raul Godoy, Martin Mosquera.
Brésil : Diana Assunção, Gabriel Augusto, Luiz Felipe Bergmann, Elisabete Búrigo, Marcel Cabral, Matheus Inocêncio, Ailton Lopes, João Machado, Rosa Maria Marques, Tárzia Medeiros, Orlando Messina da Cunha, Cheron Moretti, Jacqueline Parmigiani, Tessie Reis, Josael Jario Santos Lima.
Chili : Barbara Brito.
Venezuela : Luis Bonilla, Stalin Pérez.
Martinique : George Arnaud, Gilbert Pago.
USA : Dan La Botz, Malik Miah, Ahmed Shawki.
Mexique : Rosario Ibarra, Guillermo Almeyra, Edgard Sánchez, Gilberto Conde, Manuel Aguilar Mora,Agustín Ramos, Hilda Valencia,Agustín del Moral, José Martínez Cruz, Sergio Tamayo, Josefina Chávez, Andrés Lund, Félix Hoyo, Elia Córdova, Diego Luz, Aimé Jezabel, Melisa Morán, Luis Rangel, Jesús Franco, Fidel Chávez, Rafael Trujano.
Panama : Olmedo Beluche.
Votons Poutou changer !
Tout changer ? L’objectif des principaux prétendants à l’Élysée, celles et ceux qui tricolorent jusqu’à plus soif, est le maintien de l’ordre tel qu’il est... Chômage, misère, conditions de travail, racisme, discriminations, répression, constituent tout leur programme, avec pour objectif de préserver le pouvoir des capitalistes, ceux qui engrangent la majorité des richesses produites, protégés par un État - dont la police et la justice - à leur service.
On le sait, cette élection, pas plus qu’une autre, ne permettra de changer un système qui mène le monde au désastre. Mais elle peut permettre d’exprimer notre haine de l’extrême droite, l’ennemi mortel du progrès social, notre rejet des politiques résolument à droite mise en œuvre par des gouvernements de droite... ou ces dernières années par cette prétendue « gauche ». Il s’agit aussi d’y porter la nécessité des mobilisations collectives pour balayer un monde devenu insupportable.
Dans cette campagne, Philippe Poutou a simplement dit tout haut ce que les classes populaires, l’immense majorité, pensent tout bas du monde politique. Sa parole aura été celle d’un ouvrier, d’un salarié, balayant le respect convenu prétendument dû à Fillon, Le Pen ou Macron... À l’inverse de ce discours distillant l’impuissance, Philippe Poutou s’est aussi fait le porte-voix de tous les grands mouvements sociaux, à l’instar de celui de la population guyanaise, une voix qui entre aussi en écho avec le puissant mouvement contre la loi El Khomri l’an dernier. Là où les autres candidats disent « je » ou « moi, président », Philippe parle, lui, de la force collective qui, seule, peut faire changer les choses.
Parce que Philippe Poutou, ce n’est pas « Comptez sur moi » mais « Comptons sur nous-mêmes », parce qu’il n’est pas le énième candidat des promesses électorales qui - une nouvelle fois - ne seront pas tenues, parce qu’il défend un programme anticapitaliste, antiraciste, internationaliste, écologiste et féministe, pour la démocratie par en bas, ce dimanche, pour nous, c’est Poutou !
Signataires : Emmanuel Barot (enseignant-chercheur en philosophie), François Chesnais (économiste), Laurent Degousée (militant syndical), Gérard Delteil (écrivain), Franck Gaudichaud (enseignant-chercheur en civilisation hispano-américaine), Paul Jorion (anthropologue et essayiste), Hubert Krivine (physicien), Thierry Labica (enseignant-chercheur en langues et littératures anglaises), Hervé Larroze (enseignant-chercheur en psychologie), Alvar Llosa (enseignant-chercheur à Lyon II), Michael Löwy (sociologue), Pascale Montel (militante syndicale), Ugo Palheta (sociologue), Willy Pelletier (sociologue, responsable associatif), Thomas Posado (chercheur en sciences politiques), Alexandre et Délia Romanès (artistes), Julien Salingue (docteur en science politique), Jean-Baptiste Thomas (enseignant-chercheur en histoire latino-américaine), Ghislaine Tormos (militante syndicale et déléguée du personnel CGT de PSA Poissy), Guillaume Vadot (doctorant en science politique).