Lundi 15 janvier, Philippe Poutou et deux militants de la CGT de Ford Blanquefort sont convoqués devant la cour d’appel à la 28e chambre du Tribunal correctionnel de Paris.
Cette convocation résulte du pourvoi en appel effectué par ces militants suite aux condamnations prononcées en juin dernier pour « dégradations en réunion ». Ces condamnations consistent en des amendes avec inscription au casier judiciaire.
Les poursuites avaient été engagées à la demande de Ford à la suite de manifestations dans le Mondial de l’automobile en 2012 et 2014, lors desquelles le stand du constructeur automobile avait été envahi avec projection de confettis et collage d’autocollants. La direction a pourtant été dans l’impossibilité de démontrer réellement des dégradations, ni d’indiquer des coupables.
Mais pour la justice, la présomption de culpabilité est de mise pour celles et ceux qui s’opposent aux reculs sociaux. Au moment où cette même justice vient de prononcer un non-lieu pour le gendarme responsable de la mort de Rémi Fraisse, nous devons mettre un coup d’arrêt aux poursuites et condamnations des militantEs qui résistent au gouvernement et au patronat.
De PSA à La Poste en passant par Ford et bien d’autres, cette politique répressive accompagne licenciements et suppressions de postes. Ces deux offensives réactionnaires doivent être combattues de front, dans l’unité la plus large.
Un rassemblement est organisé le lundi 15 janvier à partir de 8h30, devant le Palais de justice de Paris, 10 boulevard du Palais, Paris 1er.
NPA, Montreuil, le 10 janvier 2018