Saint-Sulpice (Tarn)
Des soutiens aux Zadistes de Notre-Dame-des Landes envahissent la mairie.
Des soutiens aux Zadistes de Notre-Dame-des-Landes ont envahi la mairie de Saint-Sulpice-La-Pointe.
Plusieurs dizaines de soutiens aux Zadistes de Notre-Dame-des-Landes ont envahi la mairie de Saint-Sulpice. Contacté par France 3 Occitanie, un des militants précise qu’il s’agit de cibler une municipalité détenue par un maire En Marche.
Un maire, Raphaël Bernardin, qui est, par ailleurs, le réfèrent départemental du parti d’Emmanuel Macron.
Les participants se présentent comme ’« un collectif spontané de citoyens ». Ils dénoncent l’évacuation en cours de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Le Tarn a hébergé une Zad sur le fameux site de Sivens. Selon nos informations, plusieurs de participants à l’action menée à Saint-Sulpice étaient mobilisés contre le projet de barrage. Ils seraient épaulés par des personnes venus de Toulouse et d’autres départements.
Un maire-adjoint est intervenu auprès de manifestants.
Laurent Dubois
* Publié le 11/04/2018 à 11:12 Mis à jour le 11/04/2018 à 16:35
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi/saint-sulpice-tarn-soutiens-aux-zadistes-notre-dame-landes-envahissent-mairie-1456865.html
Montpellier
100 personnes se rassemblent à Montpellier en solidarité avec les zadistes
Montpellier Poing Info, le 9 avril 2018 – Une centaine de personnes se sont rassemblées ce lundi soir à Montpellier sur la place de la préfecture en solidarité avec les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, violemment expulsés par la police depuis la nuit dernière.
Voir d’autres photos sur l’original de l’article.
Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence)
En soutien aux zadistes, une cinquantaine de personnes occupent la mairie
Lundi matin, une manifestation de soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes était organisée à Forcalquier le 9 novembre.
Ce lundi matin, une cinquantaine de personnes a manifesté devant la mairie et occupé la salle du conseil de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence). La revendication porte sur le soutien aux Zadistes de Notre-Dame-des-Landes, dont l’évacuation a commencé ce jour-même sur le site.
Après négociations avec le premier adjoint Jacques Lartigue, et sous promesse de non dégradation du bien public, les occupants se sont engagés à libérer la mairie à midi. La gendarmerie, sous les ordres du commandant Philippe Baron, est sur les lieux et veille au respect de l’ordre public, se réservant d’intervenir si la situation venait à dégénérer. Quant au marché du lundi, il se déroule normalement.
De notre correspondant Philippe CHABUT
12h04 - 09 avril 20180
Saint-Nazaire
Une centaine de manifestants à la permanence de la députée.
La permanence de la députée « décorée ». « Une banderole peinte en directe »
À Saint-Nazaire, la mobilisation en soutien aux zadistes se poursuit. Ce mercredi, vers 18 h une centaine de personnes s’est retrouvée à la gare. L’occasion d’échanger les dernières nouvelles de la ZAD, de rappeler la manifestation programmée samedi à Nantes, de jouer de la musique ou peindre en direct une banderole. Ensuite, le cortège s’est élancé en direction de la permanence de la députée Audrey Dufeu-Schubert (LREM). Là, la vitrine a été « décorée » d’autocollants et d’inscriptions en laine où l’on pouvait lire, « La ZAD vivra » ou encore « En recul ». Un nouveau rassemblement est prévu ce jeudi à 18 h devant l’hôtel de ville.
11 avril 2018
* * *
Solidarité du Comité 44 (NPA) devant mairie de St Nazaire pour défendre la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, le 10 avril 2018.
Copyright : Photothèque Rouge/G Grun
« Contre l’invasion militaire d’un État destructeur », les soutiens des zadistes se sont retrouvés à Paris
Mardi 10 avril, en fin de journée, les soutiens parisiens aux Zadistes de Notre-Dame-des-Landes se sont réunis pour faire « rayonner la résistance de la Zad absolument partout en France ».
Paris, reportage
Devant la fontaine Saint-Michel, à Paris, les deux chimères de marbre vert rugissent silencieusement tandis que la place se garnit. En plein cœur de la capitale, ce mardi 10 avril, à partir de 18 heures, Notre-Dame-des-Landes se propage dans les résonances d’une centaine de voix. Elle vole la vedette, le temps d’un rassemblement, à une autre grande dame : Notre-Dame-de-Paris, située à deux pas de là.
Comme à Belleville et Tolbiac le jour précédent, ou à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) un peu plus tôt dans la journée, les soutiens parisiens des militant.e.s et de l’esprit de la Zad de Notre-Dame-des-Landes se réunissent. « Le but est de manifester un soutien sans faille aux personnes, aux amis, aux camarades et à toutes celles et ceux qui résistent, sur place, contre l’invasion militaire d’un État destructeur », explique Michel, qui prévoit de rallier la Loire-Atlantique dès le lendemain. « L’État, en prétendant rétablir l’État de droit, s’exempt de ses propres règles, regrette-t-il. Dans ce contexte, se rassembler, c’est faire rayonner la résistance de la Zad absolument partout en France. Non seulement pour affirmer un soutien, mais aussi pour tisser une continuité directe avec les luttes menées par les étudiants, les cheminots (...). » Il tient à rappeler qu’en 2012, c’est par « une mobilisation foudroyante », à travers la France, « que l’opération César avait été mise en échec politiquement et en matière de rapport de force », glisse-t-il. « Ce qui se passe aujourd’hui, c’est un César 2, et la réaction doit être la même. »
« La Zad, c’est un peu la condensation de tous les projets de rechercher d’un avenir différent »
Quelques brèves prises de parole se succèdent. En substance : une résistance qui se rode à Notre-Dame-des-Landes, un appel la renforcer sur place, un point sur les blocages de facs. Les discussions animées fleurissent et fourmillent au sein de plus petits groupes.
« La Zad, c’est un peu la condensation de tous les projets de rechercher d’un avenir différent, la preuve qu’ils peuvent cohabiter ensemble », estime notamment Mika, étudiant. Un peu plus loin, sur le pont Saint-Michel, une bonne vingtaine de cars de CRS est à l’affût. « Toutes ces présences policières, les répressions qu’elles exercent, c’est avant tout la traduction d’une certaine peur », poursuit Mika, appelant à « diviser leurs forces limitées en multipliant les actions ». À ses côtés, Ana espère que « toujours plus de de personnes se mobiliseront, se réveilleront au fil du temps et des mouvements, pour remettre en question un ordre établi et injuste ». « En tout cas, nous, on a encore les piles pour tenir très longtemps », promettent-ils.
11 avril 2018 / Alexandre-Reza Kokabi (Reporterre)
L’École des hautes études EHESS occupée à Paris en soutien à la Zad
Des étudiants de l’École des hautes études en sciences sociales « sanctuarisent » ce haut lieu universitaire, à Paris, en soutien à la Zad de Notre-Dame-des-Landes.
Paris, reportage
Les jardins de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) sont calmes en cette fin d’après-midi du mardi 10 avril. Un petit groupe d’étudiants profite des derniers rayons de soleil pour bavasser. Pourtant, l’école a vécu une journée historique. Le matin, une assemblée générale décidait l’occupation jusqu’à vendredi du 105, boulevard Raspail, site principal de l’établissement.
Si l’action s’inscrit évidemment dans le mouvement étudiant en cours, elle s’en démarque par son origine : le soutien à Notre-Dame-des-Landes. Camille*, rencontré dans les jardins, raconte le lancement de l’occupation : « Hier soir, nous avons organisé spontanément une réunion pour se demander comment soutenir la Zad. C’est un sujet qui préoccupe pas mal de monde à l’école, aussi bien des élèves que des profs. Nous sommes nombreux à y être allés, et nous y avons même organisé l’an dernier une barricade de mots. Il nous a paru absurde de continuer à produire du savoir critique alors que la ZAD est envahie. Alors plutôt que de parler d’occupation, on a décidé d’occuper. »
En face du 105, un mur sert de « point info Zad ». À 18h, on y apprend que « Collomb s’enlise aux Fosses-Noires ». C’est ici que se tient la Brèche. De son vrai nom : Baraque radicale des êtres qui chatouillent l’État, un collectif étudiant né l’an dernier qui depuis occupe en permanence le local accordé par la présidence.
À cette heure, une bonne partie des membres de la Brèche se trouvent à Saint-Michel, où a lieu le rassemblement de soutien à la Zad. Un petit groupe se détache de la foule pour expliquer avec enthousiasme l’occupation. Georges* nuance aussitôt ce terme : « Ce n’est pas une occupation à proprement parler, puisqu’on a obtenu l’accord de la présidence pour sanctuariser le 105 jusqu’à vendredi. On n’a pas plus non plus assez de forces pour y rester la nuit. » Il n’empêche, la programmation diurne foisonne d’idées. Cerise* détaille la journée du mercredi, très orientée vers Notre-Dame-des-Landes : « On a comme grand projet un atelier de cartographie sensible autour de la Zad, de constituer une grande fresque des lieux. Il y aura aussi un séminaire autogéré alternatif sur la Zad, co-construit par les profs et les élèves. On compte aussi des projections de films toute la journée. On sait pas trop encore vers où ça va ! »
Thibault*, cigarette à la main, l’air sérieux, s’interroge : « La question de la sélection nous concerne beaucoup à l’EHESS. On nous présente comme un “établissement d’élite”. Alors comment positionner une institution comme ça dans le mouvement étudiant contre la sélection ? » La réponse se situe peut-être à Notre-Dame-des-Landes. Ou plutôt, comme le dit Thibault, « au lieu d’aller à la Zad, qu’est-ce que la Zad peut nous apporter ? Comment occuper un lieu ? Qu’est-ce que réoccuper une fac ? C’est ce qu’on va se demander ces trois jours. »
11 avril 2018 / Maxime Lerolle (Reporterre)
* https://reporterre.net/L-Ecole-des-hautes-etudes-EHESS-occupee-a-Paris-en-soutien-a-la-Zad
Jeunes Palestiniens solidaires de la ZAD de NDDL
Solidarité avec la ZAD de NDDL en Résistance (Camp de réfugié.e.s de Dheihsheh)
Le 9 avril 2018, le gouvernement Macron a décidé d’une opération militaire contre la ZAD de Notre-Dame des Landes. Face à cette attaque, la solidarité internationale s’est mise en action. En Palestine occupée, les membres de LAYLAC | The Palestinian Youth Action Center for Locality Development, un centre d’éducation populaire autogéré dans le camp de réfugiés de Dheisheh, accompagné.e.s par PeopleKonsian, ont tenu à exprimer leur solidarité en publiant cette photo ! Il faut souligner que des membres de LAYLAC étaient notamment présent.e.s sur la ZAD au lancement l’Ambazada cet été.
De la Palestine à Notre dame des Landes, la solidarité est notre arme !