- LES SAUTERELLES
- Le Phanéroptère commun Phanero
- Le Phanéroptère méridional
- La Leptophye ponctuée Leptophy
- Le Méconème fragile Meconema
- Le Conocéphale bigarré Conocep
- Le Conocéphale gracieux (...)
- La Grande Sauterelle verte
- La Decticelle chagrinée (...)
- La Decticelle carroyée Platycl
- Decticelle bariolée Roeseliana
- La Decticelle cendrée Pholidop
- La Decticelle bicolore Bicolor
- LES GRILLONS
- Le Grillon d’Italie Oecanthus
Derniers ajouts ou modifications : 9 septembre 2018.
LES SAUTERELLES
Les sauterelles (famille typique : les Tettigoniidae) sont pour la plupart omnivores, se nourrissant de végétaux et d’autres insectes (certaines espèces sont uniquement carnivores).
Elles possèdent de très longues antennes et, pour ce qui est des femelles, un long oviscapte en lame, servant à la ponte (les criquets ont un oviscapte peu visible en forme de courte pince).
Elles sont d’activité surtout crépusculaire et nocturne et leurs « chants » sont généralement plus sonores et longs que ceux des criquets, mais plusieurs sont inaudibles car ultra-sonores.
Les sauterelles sont plus tardives que les criquets : on trouve la majorité des adultes en août. Certaines résistent bien au froid et survivent jusqu’aux gelées.
Le Phanéroptère commun Phaneroptera falcata
Synonymes : Le Phanéroptère porte-faux, Le Phanéroptère en faux
Taille : 12-17 mm pour le mâle, 15-18 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : (juillet) août-octobre (novembre)
Habitat : endroits ensoleillés riches en arbustes, également présent dans d’autres milieux à végétation arbustive.
Répartition : inégalement présent en Europe occidentale, en France sauf dans le sud-est.
Statut aux Beaumonts : Commun.
Alimentation : phytophage (se nourrissant de matières végétales).
« Chant » : une petite strophe très discrète, entendue surtout après la tombée de la nuit.
Les antennes atteignent environ quatre fois la logueur du corps.
La forme des lobes latéraux du pronotum, des élytres et des pattes postérieures distinguent le phanéroptère commun du phanéroptère méridional.
Les lobes latéraux du pronotum sont un peu moins hauts que longs que chez le p. méridional. Il s’agit d’une partie du thorax, mais pour situer le lobe latéral gauche sur la photo, disons que c’est le coté du « cou ».
Par ailleurs, les fémurs des pattes postérieures sont en général plus longs et leur base est moins élargie que chez le p. méridional.
Les élytres (ailes) sont plus longs et étroits que chez le p. méridional, donnant au p. commun une allure générale plus svelte.
La couleur fondamentale du p. commun est verte, mais le dos et les pattes peuvent être teinté de roux.
Le Phanéroptère commun Phaneroptera falcata
Le Phanéroptère méridional Phaneroptera nana
L’identification de l’individu ci-dessous n’a pas pu être tranchée. Un critère d’identification décisif n’est pas visible : la plaque sous-génitale. Elle est élargie à l’extrémité chez p. falcata (les deux lobes divergent) et triangulaire chez p. nana (rétrécie et échancrée à l’extrémitié).
Le pronotum se rapproche de p. falcata, mais la photo n’a pas pu être prise à l’horizontal ce qui laisse une marge d’interprétation. La base du fémur postérieur semble bien large et se rapprocherait de p. nana.
Par ailleurs, la ponctuation est nette, ce qui est parfois le cas de p. falcata, mais presque toujours le cas de p. nana.
Le Phanéroptère commun ou méridional, Phaneroptera falcata ou nana, parc des Beaumonts, 26 août 2018. Clichés Pierre Rousset.
Le Phanéroptère méridional Phaneroptera nana
Taille : 12-15 mm pour le mâle, 15-18 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : (juillet) août-octobre (novembre)
Habitat : Sur les buissons
Répartition : majeure partie de la France, Suisse.
Statut aux Beaumonts : Commun.
Alimentation : phytophage (se nourrissant de matières végétales).
« Chant » : strident cliquetis métallique, surtout nocturne, aux notes plus détachées que celles du Phanéroptère commun.
Les lobes latéraux du pronotum sont un peu plus hauts que longs (cette partie du thorax nous apparaît comme le coté du « cou »).
Les élytres (ailes) sont moins longs et étroits que chez le p. commun, donnant au p. méridional une allure générale plus trapue.
Les fémurs des pattes postérieures sont en général moins longs et leur base est plus élargie que chez le p. commun.
Le Phanéroptère méridional, Phaneroptera nana, femelle, parc des Beaumonts, 8 septembre 2013. Cliché Pierre Rousset.
Le Phanéroptère méridional, Phaneroptera nana, femelle, parc des Beaumonts, 24 septembre 2016. Cliché Pierre Rousset.
Le Phanéroptère méridional, Phaneroptera nana, mâle, parc des Beaumonts, 1er septembre 2018. Cliché Pierre Rousset.
Le Phanéroptère méridional, Phaneroptera nana, mâle, parc des Beaumonts, 6 septembre 2018. Cliché Pierre Rousset.
Le Phanéroptère méridional, Phaneroptera nana, femelle, parc des Beaumonts, 9 septembre 2018. Clichés Pierre Rousset.
Le Phanéroptère méridional, Phaneroptera nana, femelle, parc des Beaumonts, 16 septembre 2018. Clichés Pierre Rousset.
La Leptophye ponctuée Leptophyes punctatissima
Synonyme : La Sauterelle ponctuée, Barbitiste très ponctué
Taille : 10-14 mm pour le mâle, 13-17 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : (juillet)août-septembre (novembre)
Habitat : Fréquente la végétation dense : haies arbustives, ronces, herbes hautes où elle se confond, passant inaperçue. S’adapte aux milieux anthropisés (parcs, jardins).
Répartition : presque partout en Europe occidentale, partout en France.
Statut aux Beaumonts : Commun.
Alimentation : Se nourrit surtout de végétaux (feuillage) et quelques pucerons.
« Chant » : un discret grattement à peine audible (à moins d’un mètre !).
Ne vole pas.. Active jour et nuit.
Leptophye ponctuée, Leptophyes punctatissima. 9 août 2014. Photo Pierre Rousset.
Leptophye ponctuée ponctuée, Leptophyes punctatissima. 30 octobre 2016. Photo Pierre Rousset.
Le Méconème fragile Meconema meridionale
Synonyme : Le Méconème méridional, Meconema brevipenne
Taille : 12-15 mm pour le mâle et la femelle
Période d’observation (adulte) : août-octobre
Habitat : Discrète, arboricole, se trouve normalement caché sous le feuillage.
Répartition : Ile-de-France, presque toute la France et pays voisins. Aire de répartition mal connue.
Statut aux Beaumonts : Probablement commun mais très discret. Plusieurs observations d’automne ont été faites dans les immeubles périphériques au parc des Beaumonts.
Ne chante pas. Activité nocturne.
Le Conocéphale bigarré Conocephalus fuscus
Synonyme : Conocéphale commun, C. discolor
Taille : 12-18 mm pour le mâle, 13-19 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : juillet-octobre
Habitat : Fréquente les hautes herbes en milieux secs ou humides, roselières.
Répartition :
Statut aux Beaumonts :
Alimentation : végétaux.
Diurne et nocturne.. Se cache rapidement derrière les tiges à l’approche de l’observateur.
Chant » anodin et feutré, évoquant le bruit d’une lame aiguisée sur une meule ou celui d’une machine à coudre, un ronronnement sans beaucoup de variation.
Le Conocéphale bigarré, Conocephalus fuscus. 4 septembre 2014. Photo Pierre Rousset.
Le Conocéphale gracieux Ruspolia nitidula
Synonyme : Conocéphale mandibulaire, Ruspolie à tête de cône, Homorocoryphus nitidulus, Conocephalus mandibularis
Taille : 20-30 mm pour le mâle, 24-33 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : juillet-octobre
Habitat : Fréquente les milieux à grandes herbes.
Répartition : Sud de l’Europe. En forte extension vers le nord en France (changement climatique).
Statut aux Beaumonts : Devenu commun, cette espèce plutôt méridionale est arrivée dans le parc lors des années chaudes 2003-2005.
Nocturne.
Monte dans la végétation ou sur les clôtures du parc pour striduler. « Chant » prolongé et strident, presque désagréable.
Le Conocéphale gracieux, Ruspolia nitidula, parc des Beaumonts, 7 août 2010. Cliché David Thorns.
Le Conocéphale gracieux, Ruspolia nitidula, parc des Beaumonts, 27 août 2010, cliché A. Lantz.
Le Conocéphale gracieux, Ruspolia nitidula, parc des Beaumonts, 14 septembre 2016. Cliché Pierre Rousset.
Cet individu vient peut-être de muer, mais il arrive aussi que certains conocéphales gracieux gardent cette teinte couleur paille, moins commune que la forme verte.
Le Conocéphale gracieux, Ruspolia nitidula, parc des Beaumonts, 31 juillet 2018. Clichés Pierre Rousset.
La Grande Sauterelle verte Tettigonia viridissima
Taille : 27,5-36 mm pour le mâle, 32-42 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : juillet-octobre
Habitat : Fréquente des milieux à la végétation inégale, à l’habitat varié : sur les arbres, les buissons, les broussailles dans les prairies.
Répartition : Europe occidentale (sauf en haute altitude).
Statut aux Beaumonts : Répandue dans nos régions, mais en petit nombre aux Beaumonts (probablement devenue plus commune).
Alimentation : Omnivore, mais surtout carnivore (des invertébrés).
Active de l’après-midi jusqu’à tard la nuit, avec une intensification au crépuscule. Vole bien.
Grande taille (l’un des plus grands orthoptères visibles en France). Entièrement verte avec le dessus de la tête et du thorax roux ; et la partie supérieures des ailes brun-roux.
Oviscapte (organe de ponte) de la femelle droit attaignant l’extrémité des ailes antérieures (tegmina).
Comportement : La grande sauterelle verte est un insecte chanteur. Ses stridulations se font entendre l’après-midi jusqu’à la nuit. Elles sont puissantes et portent assez loin, c’est un chant haché avec des syllabes par groupes de 2.
« Chant » qui porte loin, long, ponctué de courts silences, comme une scie mécanique, une roue de bicyclette ou une machine à coudre.
La Grande Sauterelle verte, Tettigonia viridissima, mâle adulte, parc des Beaumonts, 12 juillet 2014. Cliché Pierre Rousset.
La Grande Sauterelle verte, Tettigonia viridissima, adulte, parc des Beaumonts, 21 juillet 2015. Cliché Pierre Rousset.
La Grande Sauterelle verte, Tettigonia viridissima, adulte, parc des Beaumonts, 1er août 2018. Cliché Pierre Rousset.
Détail de l’oviscape (ovipositeur), l’organe de ponte de la femelle. Il est long et légèrement courbé vers le bas (dernière photo), même si l’angle de vue des deux premières photos le « raccourci ».
La Grande Sauterelle verte, Tettigonia viridissima, femelle, parc des Beaumonts. 9 septembrei 2018. Clichés Pierre Rousset.
Divers stades larvaires
La Grande Sauterelle verte, Tettigonia viridissima. 17 juin 2016. Photo Pierre Rousset.
Grande sauterelle verte, Tettigonia viridissima , larve, parc des Beaumonts, 10 juillet 2010. Cliché Alain Bloquet.
La Grande Sauterelle verte, Tettigonia viridissima, larve, parc des Beaumonts, 19 juin 2016. Cliché Pierre Rousset.
La Grande Sauterelle verte, Tettigonia viridissima, larve, parc des Beaumonts, 2 juin 2018. Cliché Pierre Rousset.
La Grande Sauterelle verte, Tettigonia viridissima, larve, parc des Beaumonts. 21 mai 2018. Clichés Pierre Rousset.
L’Éphippigère carénée Uromenus rugosicollis
Une donnée d’un individu mâle trouvé dans Paris par V. Vignon et relâché dans le parc par LS, sans intérêt particulier car absente d’Île-de-France (animal sans doute transporté accidentellement).
La Decticelle chagrinée Platycleis albopunctata
Synonymes : Decticelle grisâtre, Dectique gris
Taille : 16-23 mm pour le mâle, 20-24 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : août-septembre
Habitat : zones talutées herbeuses (mare perchée, butte aux buddléias…) et le long du fossé, en densité moindre ailleurs.
Répartition : Tout la partie sud de l’Europe, dont la France entière et le sud de l’Angleterre.
Statut aux Beaumonts : Commune. Espèce en diminution en Île-de-France mais qui se porte bien aux Beaumonts.
Coloration en général brun grisâtre, très rarement verte.
Les tegmina ont des taches claires et foncées. Elles dépassent nettement l’extrémité de l’abdomen, mais ne dépassent pas les « genoux » des pattes postérieures.
Pronotum de couleur variable et présente une carène médiane nettement visible dans sa partie postérieure. Carènes latérales convergentes vers l’avant.
Les femelles ont un oviscapte recourbé vers le haut et qui mesure environ 10 mm. Les mâles ont des cerques avec une dent subapicale.
Active dans la journée, assez farouche (s’enfuit en volant).
La Decticelle chagrinée, Platycleis albopunctata. 21 août 2014. Photo Pierre Rousset.
La Decticelle chagrinée, Platycleis albopunctata. femelle, 27 juillet 2014. Photo Pierre Rousset.
La Decticelle carroyée Platycleis tessellana
Synonyme : Tessellana tessellana
Taille : 13,5-16 mm pour le mâle, 15-16 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : juillet à septembre.
Habitat : Secteurs de friche sèche.
Répartition : Espèce méridionale, preque partout en France, sauf dans des département du nord et de l’est (ou en Savoie). Europe, en Asie et en Afrique du nord.
Statut aux Beaumonts : Probablement commune, mais détection difficile.
L’espèce plonge au sol à la moindre alerte et possède des couleurs cryptiques.
« Chant » usuellement inaudible. Néanmoins, avec une bonne oreille, plusieurs chanteurs ont été entendus sur quelques mètres carrés de la « savane » lors d’une soirée calme par Laurent Spanneut.
Une observation visuelle par Pierre Rousset (bien incapable de l’entendre) le 29 juillet 2021 dans des circonstances un peu inhabituelles : après une chute monumentale (avec quelques douloureuses conséquences) dans une pente raide bien exposée au soleil et à la couverture végétale (friche) variée, je me suis retrouvé allongé le long du mur du cimetière (!) voisin. Le temps de reprendre mes esprits et je vois sous mon nez une petite Decticelle carroyée femelle – aussi choquée que moi semble-t-il (l’ai-je heurtée ?). Elle se laisse observer un bref instant, puis s’éloigne lentement dans la partie basse de la végétation. Je connaissais la présence de cette espèce au parc des Beaumonts (initialement repérée par Laurent Spanneut), mais je craignais de ne jamais la voir, vu sa grande discrétion.
Petite decticelle femelle de coloration brunâtre, sans coloris vifs. Une bande médiane foncée aux tegmina (élytres) étroites, marquée de fines lignes obliques blanches. L’oviscape brun foncé est court, fortement recourbé vers le haut.
Decticelle bariolée Roeseliana roeselii roeselii
Synonyme : Dectique brévipenne ( Français )
Taille : 15-18 mm pour le mâle, 16-20 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : (mai) juin-septembre (octobre)
Habitat : Fréquente des prairies sèches ou humides et la végétation herbacée luxuriante (bords de rivières…).
Répartition : Europe occidentale. Presque partout en France.
Statut aux Beaumonts : Répandue.
Alimentation : Omnivore, des petits insectes parfois, mais surtout des végétaux (graminées).
Actif surtout de jour.
Description : forme assez trapue, de couleur vert brunâtre. Les bords latéraux du pronotum sont sombres avec une large et nette bordure d’un vert plus ou moins clair sur tout leur pourtour. Elle possède des marques sombres au-dessus des yeux.
Le mâle a les élytres nettement plus longs que le pronotum. Ses cerques ont une longue dent interne vers le tiers apical.
La femelle a un oviscapte sombre, noir à l’apex. Ses élytres sont un peu plus courts.
Il existe de rares formes macroptères
« Chant » prolongé et grésillant (comme un forage ou une fraise de dentiste) qui évoque parfois celui de la cigale : bourdonnement doux, aigu, régulier, prolongé.
Decticelle bariolée, Roeseliana roeselii roeselii, femelle, parc des Beaumonts, 15 juin 2018. Photo Pierre Rousset.
Decticelle bariolée, Roeseliana roeselii roeselii, femelle, parc des Beaumonts, 20 juin 2018. Photo Pierre Rousset.
La Decticelle cendrée Pholidoptera griseoaptera
Synonymes : la Ptérolèpe aptère, la Pholidoptère cendrée
Taille : 15-20 mm pour le mâle, 16-20 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : juillet-novembre
Habitat : Fréquente des végétations basses et denses : haies, clairières, bords de chemin, amas de ronces, orties, parcs…
Répartition : Europe occidentale.
Statut aux Beaumonts : Très commune.
Alimentation : Omnivore.
Actif de jour et de nuit.
Ne vole pas. Discrète (se cache dans la végétation), active surtout le soir et la nuit.
« Chante » l’après-midi (un peu) ; le soir (plus) et la nuit : une triple note fondue en une seule vibrée (pssrrt), irrégulièrement répétée.
Decticelle cendrée, Pholidoptera griseoaptera, femelle, 20 juin 2018. Cliché Pierre Rousset
Decticelles spe
Larve de decticelle bariolée ou chagrinée. Cliché Laurent Spanneut.
Larve de decticelle spe ou cendrée, le 7 juin 2013. Cliché Pierre Rousset.
Larve de decticelle spe ou cendrée, le 3 mai 2013. Cliché Pierre Rousset.
Elles évoquent la Decticelle cendrée, mais à cet âge là, d’autres decticelles peuvent être brunes (la carroyée, la chagrinée, même la bariolée).
La Decticelle bicolore Bicolorana bicolor
Ancien nom : Metrioptera bicolor ou Metrioptera (Bicolorana) bicolor (Philippi, 1830) si on insère le sous-genre Bicolorana.
Taille : 14-17 mm pour le mâle, 15-18 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : juillet-septembre
Répartition : Europe occidentale sauf Pays-Bas et moitié ouest de la France. Présente dans le sud-est de la Belgique.
Habitat : Thermophile. Fréquente surtout les prairies sèches dont elle affectionne les herbes relativement hautes et denses, bien exposées. Présente parfois aussi dans les champs voisins (de colza notamment).
« Chant » : Le chant, si la température est basse, est constitué de notes distinctes qui se fondent en un bruit continu quand la température augmente. Il est audible à plusieurs mètres de distance.
Couleur d’ensemble vert claire avec le dessus de la tête, la partie dorsale du pronotum, les ailes, le dessus de l’abdomen (dos) brun clair. Brachyptère : ailes plus courtes que le corps (un peu moins longues que la moitié de l’abdomen chez la femelle, un peu plus développées chez le mâle), mais la forme macroptère (aux ailes plus longues) existe aussi. Bande noire sur le fémur de la patte postérieure (comme d’autres decticelles). Certains individus peuvent être entièrement bruns.
L’oviscapte de la femelle est assez court (5 à 6 mm) et arqué ; les cerques du mâle sont dentés à leur extrémité.
Une donnée de 2 mâles « chanteurs » (Laurent Spanneut), pas de reproduction prouvée.
LES GRILLONS
Les grillons (famille typique : les Gryllidae) ressemblent aux sauterelles, s’en distinguant notamment par la forme des élytres et des oviscaptes. Ils « chantent », peuvent être végétariens ou omnivores, préfèrent marcher que sauter. Dans notre région, les grillons sont représentés par très peu d’espèces. Ces dernières sont relativement précoces, les adultes apparaissant avant la fin du printemps.
Le Grillon d’Italie Oecanthus pellucens
Taille : 10-13 mm pour le mâle, 14-20 mm pour la femelle
Période d’observation (adulte) : juillet-septembre
Habitat : Fréquente les buissons et grandes herbes, jusqu’à un ou deux mètres de haut.
Répartition : Europe occidentale.
Alimentation : surtout végétale.
De structure très fine pour un orthoptère. Corps aplati.
« Chant » doux et nuancé : une note basse et mélodieuse, mais monotone (griii-griii), longuement répétée à la tombée de la nuit. Actif surtout la nuit.
Laurent Spanneut
Pierre Rousset
Références :
Heiko Bellmann, Gérard Luquet, Guide des sauterelles, grillons et criquets d’Europe occidentale, deuxième édition, Delachaux et Niestlé : Lausanne, Paris, 2009.
Eric Sardet, Christian Roesti, Yoan Braud, Orthoptères de France, Belgique, Luxembourg & Suisse, Biotopes Editions : Mèze (France), 2015,
Secrétariat de la Faune et de la Flore (SFF) du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) : Inventaire national du patrimoine naturelRetour ligne automatique
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