Les usines visées sont celles qui produisent sous les marques Chevrolet ou Cadillac, les voitures américaines traditionnelles. Ce sont donc des usines associées à l’histoire de l’industrie automobile américaine depuis des décennies. Alors que les profits de GM continuent d’atteindre des niveaux records, la nouvelle a eu un grand retentissement aux Etats-Unis. D’autant qu’elle contredit les prétentions mensongères de Trump à défendre l’emploi.
GM, première entreprise automobile aux Etats Unis, avait été mise en faillite en 2008 et renflouée grâce aux fonds publics du gouvernement américain. Depuis elle a retrouvé des profits en conséquence de la suppressions de dizaines de milliers d emplois lors de l’effondrement de 2008-2009 et d’une augmentation des ventes d’automobiles qui ont attraper leurs niveaux d’avant crise.
Les ventes ont retrouvé leurs niveaux d’avant crise, mais pas les emplois. Intensification du travail, nouvelles techniques de fabrication et internationalisation de la production en sont les causes. Aux Etats-Unis comme en Europe de l’Ouest cette croissance a été celle des profits pas celle des emplois.
Le site Labor Notes, consacré aux luttes des salariés en Amérique du Nord, a publié après ces annonces un point de vue qui constate : « GM a consacré la majorité de ses nouveaux bénéfices, environ 25 milliards de dollars, à la fourniture de dividendes et au rachat d’actions. Ce système à courte vue ne sert qu’à enrichir davantage les investisseurs et les hauts dirigeants. » [1]. Et cet article en appelle à la nationalisation de General Motors pour produire des moyens de transport sous le contrôle de la population.
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