De ce fait, les femmes ont toujours des milliers de raisons pour manifester, gréver et crier haut et fort leur colère.
La crise sanitaire a mis en lumière le rôle fondamental des femmes dans la société mais les premières de corvée ne sont toujours pas reconnues, notamment par des salaires et des carrières revalorisés. Les femmes sont parmi les plus touchées par la pauvreté et la précarité, effets de la crise économique et sociale engendrée par la COVID et de la politique gouvernementale.
L’augmentation des violences au sein du couple en période de confinement et tout récemment les témoignages concernant l’inceste et les violences sexistes et sexuelles appellent à une mobilisation générale de la société pour qu’enfin les victimes soient écoutées et entendues ! Mais force est de constater que les dénis de justice s’accumulent et qu’il a fallu que des milliers de témoignages affluent après la parution du livre de Camille Kouchner pour qu’une loi fixant un seuil d’âge pour le « consentement » soit proposée.
Concernant l’avortement, l’obstruction de parlementaires réactionnaires a fait échouer la proposition de loi d’allongement des délais, de suppression de la clause de conscience spécifique et permettant aux sages femmes de pratiquer une IVG instrumentale.
Pour faire entendre la colère des femmes, On arrête Toutes, collectif de mobilisation pour la grève féministe, organise le dimanche 7 mars de 13h à 17h un rassemblement féministe place de la République à Paris. Ce rassemblement est soutenu par une trentaine d’associations féministes et affirmera sa solidarité avec les femmes du monde entier. Nous préparerons toutes ensemble la grève féministe du 8 mars. Cette grève féministe qui touche à tous les domaines où les femmes sont reléguées à un rôle subalterne, opprimées, exploitées, violentées, invisibilisées : travail salarié mais aussi violences, vie politique, travail domestique, expression artistique et culturelle, etc.
Et le 8 mars On Arrête Toutes appelle à manifester avec les associations féministes et les organisations syndicales de Port Royal à République.
Collectif #OnArrêteToutes