Si l’histoire suivante vous semble familière, c’est parce qu’il s’agit d’un combat permanent. Et nous avons besoin de votre aide pour gagner.
L’Internationale de l’Education, avec le soutien de la Confédération syndicale internationale, appelle le gouvernement jordanien à protester contre la dissolution de l’Association des enseignants jordaniens (AEJ) et les licenciements massifs d’enseignants, dont 14 dirigeants de l’AEJ.
Dans leur déclaration, les dirigeants syndicaux déclarent que « la criminalisation des activités syndicales légitimes, y compris les marches et les manifestations, est inacceptable ».
Ils appellent le gouvernement jordanien à :
• réintégrer sans condition les dirigeants de l’Association des enseignants jordaniens licenciés et les 65 enseignants qui ont été contraints de prendre une retraite anticipée ;
• lever la suspension des activités syndicales de l’AEJ ;
• garantir les droits fondamentaux et les libertés démocratiques des éducateurs et de tous les travailleurs, y compris la liberté d’expression et d’association et le droit de réunion, qui sont essentiels au fonctionnement des syndicats indépendants ;
• poursuivre la réforme des lois nationales pour les mettre en conformité avec les normes internationales.
Pour réussir à faire pression sur la Jordanie pour qu’elle fasse ce qu’il faut, nous avons besoin de plusieurs milliers d’entre vous pour soutenir cette campagne en ligne – veuillez cliquer ce lien :
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Merci !
Eric Lee
Agissez maintenant ! A LabourStart campaign
Jordanie : Dissolution de l’Association des enseignants jordaniens
En partenariat avec l’Internationale de l’Éducation, la fédération mondiale unissant 384 associations et syndicats dans 178 pays et territoires, représentant 32,5 millions d’enseignants et enmployés de l’éducation.
LabourStart, en collaboration avec l’Internationale de l’Éducation, vous appelle à protester contre la dissolution de l’Association des enseignants jordaniens (AEJ) et les licenciements massifs d’enseignants, dont 14 dirigeants de l’AEJ. Les forces de sécurité jordaniennes ont de nouveau arrêté et détenu les principaux membres de l’AEJ dans le cadre des célébrations de la Journée mondiale des enseignants. La police anti-émeute a été déployée pour arrêter les manifestations pacifiques organisées pour dénoncer la répression des droits syndicaux. L’AEJ a été dissoute le 31 décembre 2020 par le tribunal d’instance d’Amman. Le 29 septembre 2021, le procureur général a rejeté l’appel déposé par l’AEJ contre la dissolution du syndicat et un an d’emprisonnement des 14 membres du conseil d’administration de l’AEJ.
L’AEJ a profité de la Journée mondiale des enseignants pour dénoncer leur harcèlement judiciaire continu.
L’AEJ a également demandé la levée de toutes les barrières empêchant les enseignants d’exercer leur droit à la liberté d’association et de négociation collective. Le gouvernement jordanien a utilisé les lois d’urgence promulguées pendant la pandémie pour harceler judiciairement les membres des syndicats, les enseignants et les travailleurs de l’éducation. La réglementation du travail des fonctionnaires a également été diluée pour faciliter la cessation de leur emploi. Au moins 65 enseignants ont été contraints de prendre une retraite anticipée.
LETTRE
Je vous écris pour protester contre la dissolution de l’Association des enseignants jordaniens (AEJ) et les licenciements massifs d’enseignants, dont 14 dirigeants de l’AEJ. La criminalisation des activités syndicales légitimes, y compris les marches et les manifestations, est inacceptable.
J’exhorte donc votre gouvernement à :
• réintégrer sans condition les dirigeants licenciés de l’Association des enseignants jordaniens et les 65 enseignants qui ont été contraints de prendre une retraite anticipée ;
• lever la suspension des activités syndicales de l’AEJ ;
• garantir les droits fondamentaux et les libertés démocratiques des éducateurs et de tous les travailleurs, y compris les libertés d’expression et d’association et le droit de réunion, qui sont essentiels au fonctionnement des syndicats indépendants ;
• poursuivre la réforme des lois nationales pour les mettre en conformité avec les normes internationales.