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– Parce que les méga-bassines, en pompant dans les nappes phréatiques l’hiver, ne permettront pas la recharge de ces nappes et contribueront à l’asséchement des milieux humides ;
– Parce que ces projets, loin de servir à faire des économies d’eau et à permettre l’irrigation de cultures destinées à nourrir la population, doivent permettre de maintenir l’irrigation intensive de monocultures de maïs vouées, pour l’essentiel, à alimenter les marchés internationaux ;
– Parce que ces projets risquent de nuire à la qualité de ce bien commun et donc de limiter nos ressources en eau potable ;
– Parce qu’ils ne profiteront qu’à une poignée d’agro-industriels (grands propriétaires agricoles et firmes semencières), au détriment d’une majorité de paysans et de paysannes ;
– Parce que malgré l’absence d’une réelle utilité publique de ces projets, il est prévu que l’effort de financement repose sur nous autres contribuables, via l’Agence de l’eau et la Région, à hauteur de 80 % !
Malgré le refus de plus en plus large de ces projets au sein de la société civile, la préfète de la Vienne et les Irrigants semblent vouloir prendre le risque de passer en force plutôt que de chercher des alternatives et le dialogue !
Au regard des dérogations délivrées par le préfet des Deux-Sèvres pour remplir la méga-bassine de Mauzé, et les conclusions du Varenne de l’eau présentées le 1er février dernier, le président Macron et son gouvernement n’ont de toute évidence qu’un but : ouvrir les vannes à l’agriculture intensive ! C’est pourquoi il est urgent de réagir :
– Pour l’arrêt des projets des méga-bassines ;
– Pour un partage équitable et une protection de la qualité de l’eau ;
– Pour l’ouverture d’un dialogue démocratique sur les usages de ce bien commun.
Manifestation le 19 février à Poitiers, 11 h, Pont Joubert.
Correspondant.e.s