Mise à jour au 30 juin 2007
INTRODUCTION
Sur le plan ornithologique, le site du parc des Beaumonts n’a commencé à être suivi qu’en février 1993. Pour les trois années 1993-1995, une synthèse unique a été publiée (de concert avec des propositions de protection et d’aménagement discutées avec la mairie et la Diren). Le rapport qui suit constitue donc la première synthèse annuelle proprement dite. Comme elle n’a été terminée qu’en juillet 1997, de brèves indications ont été introduites [placées entre crochets] concernant le premier semestre de l’année suivante, qui seront évidemment développées dans le rapport annuel suivant.
En 1996, comme en 1993-1995, fort peu d’observateurs ont couvert le parc des Beaumonts. Trois d’entre eux seulement l’on fait plus ou moins régulièrement, les quelques autres n’ayant visité le site que de façon très occasionnelle. La qualité de ce rapport s’en ressent, bien entendu.
Heureusement, depuis janvier 1997, un plus grand nombre d’observateurs participent au suivi ornithologique des Beaumonts. Il faudrait aussi pouvoir mieux mettre le site « en contexte », en recevant des données pour le reste de Montreuil et en pouvant les comparer avec celles des communes avoisinantes (avec le CPN, groupe naturaliste opérant sur la Seine-Saint-Denis, notamment, mais aussi en nouant, enfin et en particulier, des échanges avec les ornithologues vincennois...).
Les observateurs : Guy Jurez (GJ), Marc Malcoste (MM), Michel Malaterre (MiM)Stéphane Malignat (SM), Pierre Rousset (PR), Laurent Spanneut (LS). Pour certaines observations complémentaires faites dans la partie nord-est de Montreuil : Michel Gunther (MG).
ESPECES NOUVELLES
En 1993-1995, 95 espèces avaient été notées sur le site des Beaumonts. En 1996, 9 nouvelles espèces ont été observées, portant, fin décembre, le total à 104 (dont 13 espèces vues en survol seulement, les autres ayant été observées au moins une fois utilisant le site).
Afin de compléter les données de référence fournies dans le rapport 1993-1995, concernant la présentation de chaque espèce, voici pour les nouveautés des indications sur leur statut en Ile-de-France (avec, à la suite du nom latin, leur actuel statut aux Beaumonts indiqué en italique) :
* Bondrée apivore Pernis apivorus . Survol migratoire, n’utilise pas le site. Estivant nicheur (dans les bois) assez commun en Ile-de-France. Arrive fin avril-début mai. Repart dès la mi août, le passage migratoire se poursuivant (avec des nicheurs nordiques) début septembre et, bien que rarement, tout le long du mois jusqu’en octobre.
* Milan royal Milvus milvus . Survol migratoire rare, n’utilise pas le site. Ne niche pas en Ile-de-France mais passe lors des migrations de printemps (mars-avril) et d’automne (septembre-octobre).
* Buse variable Buteo buteo . Survol migratoire rare, n’utilise pas le site. Résidant et hivernant en Ile-de-France. Les nicheurs sont peu abondants (secteurs boisés) mais cette population est renforcée, en hiver, d’individus venus du nord ou de l’est (septembre-avril).
* Chevalier guignette Actitis hypoleucos . Halte migratoire accidentelle. Limicole relativement abondant en Ile-de-France (berges des cours d’eau et plans d’eau). Visible en toute saison, surtout en avril-septembre et commun aux passages (mars-mai, juillet-septembre), mais nicheur d’exception. Sa présence sur un site périurbain dépourvu d’eau apparaît exceptionnelle, due à des conditions métrologiques difficiles.
* Goéland brun Larus fuscus . Survol rare, n’utilise pas le site. Dans la partie est de l’Ile-de-France, rare et irrégulier (séjourne sur les côtes marines). Apparaît probablement surtout à l’occasion des migrations (février-avril, juillet-octobre) et à la suite de tempêtes. Hiverne aussi.
* Torcol fourmilier Jynx torquilla . Halte migratoire rare, visiteur occasionnel. En Ile-de-France, estivant nicheur peu commun (parcelles boisées et ensoleillées, jeunes chênes...). En régression au nord de sa zone de répartition. Arrive début avril (fin mars), repart dès août, passe encore en septembre.
* Fauvette babillarde Sylvia curruca . Halte migratoire et estivant nicheur rares. En Ile-de-France, estivant nicheur (buissons d’aubépines, coteaux calcaires, bordures de zones humides...) peu commun. Arrive fin avril-mai. Repart probablement en août-septembre.
* Pouillot de Bonelli Phylloscopus bonelli . Halte migratoire et visiteur d’été rares. Estivant nicheur (boisements ouverts et ensoleillés avec résineux), localement commun en Ile-de-France (notamment en forêt de Fontainebleau). Arrive en avril, repart dès août (sa migration d’automne reste mal connue).
* Sizerin flammé Carduelis flammea .Visiteur d’hiver rare. En Ile-de-France, hiverne en novembre-mars (octobre-avril), recherchant avant tout les bouleaux. En général peu commun dans notre région, mais aux effectifs très variables suivant les années (d’une quasi absence à des « invasions »). S’associe souvent aux Tarins des aulnes.
Signalons aussi que la Perruche à collier Psittacula krameri , qui n’a pas encore été observée avec certitude aux Beaumonts, a été vue à quatre ou cinq reprises, de juin à septembre 1996, dans la partie nord-est de Montreuil (MG).
SAISONS ET STATUTS
En ce qui concerne l’avifaune des Beaumonts, les hivers 1995-1996 et 1996-1997 ont été très contrastés. Autant le premier a été pauvre, notamment en fringilles hivernants, autant le second a été riche (avec de nombreux Pinsons du Nord Fringilla montifringilla en particulier). Pour la première fois, l’Epervier d’Europe Accipiter nisus a été observé sur le site à des dates franchement hivernales.
Outre la Fauvette babillarde déjà mentionnée, deux autres espèces ont été observées pour la première fois de façon répétée au printemps, devenant nicheurs possibles ou probables : le Rossignol philomèle Luscinia megarhynchos et le Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus. En revanche, l’Alouette des champs Alauda arvensis n’est pas restée ce printemps pour la première fois depuis 1993 au moins [mais un couple semble avoir à nouveau niché en 1997].
Parmi les espèces introduites sur la liste des Beaumonts en 1993-1995, onze n’ont pas été notées en 1996. Il s’agit d’abord d’espèces qui n’avaient été vues qu’à une seule reprise en survol : Busard des roseaux Circus aeruginosus, Grue cendrée Grus grus, Barge à queue noire Limosa limosa. Il s’agit ensuite de la Chouette hulotte Strix aluco, mais aucune prospection nocturne n’a eu lieu. Il s’agit enfin de passereaux rares ou très rares pour le site : Pipit rousseline Anthus campestris, Gorgebleue à miroir Luscinia svecica, Pouillot siffleur Phylloscopus sibilatrix, Mésange huppée Parus cristatus, Mésange noire Parus ater, Bruant ortolan Emberiza hortulana, Bruant proyer Miliaria calandra.
Le site n’ayant été suivi que trop irrégulièrement, il est difficile d’interpréter ces absences de données mais, dans les cas du Pipit rousseline et du Bruant ortolan, elles reflètent probablement, pour une part au moins, la disparition des milieux les plus favorables (zones de végétations très rases à l’écart des principales voies de passage). Une question qu’il importe de prendre en compte.
CONCLUSIONS
L’année 1996 a confirmé la richesse ornithologique du site des Beaumonts, mais aussi sa fragilité.
1. L’apparition, même temporaire, de nouvelles espèces nicheuses montre que le potentiel d’accueil printanier d’oiseaux « campagnards » est plus important encore que nous ne pouvions le penser. La liste des espèces utilisant le site comme halte migratoire continue d’augmenter, ce qui souligne sa valeur en ce domaine. L’hiver 1996-1997 illustre le rôle qu’il peut jouer pour les hivernants (avec un probable va-et-vient quotidien entre les dortoirs vincennois de fringilles et les richesses nourricières des Beaumonts qu’il faudrait étudier). Enfin, le site peut être l’un des points d’observation des migrations au-dessus de la région parisienne.
2. Cependant, le fait que l’Alouette des champs n’ait pas été présente au printemps 1996, pour la première fois depuis 1993, montre que rien ne doit être considéré acquis. [Un couple au moins d’Alouette des champs est réapparu au printemps 1997, mais cette fois, ce sont les Pipits farlouses qui n’ont pas niché]. Sécheresse, réduction de la diversité par évolution spontanée de la végétation, augmentation des dérangements humains (ou canins et félins) peuvent se conjuguer pour fragiliser d’abord les espèces nichant au sol, puis d’autres, utilisant par exemple les buissons de la friche.
LES DONNEES DE 1996
Sont indiqués :
– Brièvement, le statut aux Beaumonts de l’espèce en 1996.
– Les données, présentées de façon plus ou moins détaillées suivant les cas.
– Eventuellement, des informations complémentaires : comparaison avec les années précédentes, nombres de données sur le site depuis 1993, autres données montreuilloises....
Grand cormoran Phalacrocorax carbo
– Survols migratoires.
– Avril, le 15 (vingt-quatre, survol) (LS). Octobre, le 8 (dix, SM).
Héron cendré Ardea cinerea
– Rares survols (migratoires ?).
– Mars, le 3 (un survol bas, vol N, 18h15).
– Noté aussi le 28 janvier survolant le Bas Montreuil en vol SW, probablement vers le Bois de Vincennes où plusieurs dizaines de Hérons cendrés hivernent.
Oie cendrée Anser anser
– Rares survols migratoires.
– Octobre, le 18 (dix-neuf, vol S).
Canard colvert Anas platyrhynchos
– Observations occasionnelles dont il est difficile de déterminer la nature (individus locaux ± « domestiqués », passages migratoires...).
– Janvier, le 21, un couple vient se poser coté friche à la nuit tombante (18h10). Cela indique-t-il une activité nocturne sur le site ? Février, le 1er, un couple posé. Avril, les 11 (trois, 19h45, survol local puis vol S) et 14 (matin, un couple posé dans friche). Mai, les 8 (deux mâles, survol local puis vol NE) et 17 (deux mâles, une femelle, vol NE).
Bondrée apivore Pernis apivorus
– Rares survols migratoires.
– Mai, le 17, un individu cercle au-dessus du site, assez bas, puis au-dessus du centre ville (PR).
– Première donnée pour le site.
Milan royal Milvus milvus
– Rare survol migratoire.
– Octobre, le 18 (vol très bas et S) (PR).
– Première donnée pour le site.
Epervier d’Europe Accipiter nisus
– Haltes migratoires et visiteurs d’hiver.
– Janvier, le 13. Décembre, les 6 (une femelle) et 8 (un) (PR).
– Ces observations confirment que l’espèce peut être observée sur le site en hiver et pas seulement durant les migrations.
Buse variable Buteo buteo
– Rares survols migratoires.
– Octobre, un (GJ). Novembre, le 3 (PR) . Décembre, le 29 (un) (PR).
– Trois premières données pour le site.
Faucon crécerelle Falco tinnunculus
– Terrain de chasse utilisé toute l’année.
– Au moins trois individus fréquentent le site.
– Régulièrement vu ailleurs à Montreuil. Une nidification suivie par Mme Coffre, sur le même immeuble que l’année dernière, à quelques centaines de mètres des Beaumonts, avec l’envol d’au moins un jeune.
Bécasse des bois Scolopax rusticola
– L’existence d’un passage migratoire discret se confirme.
– Avril, le 9 (vol N, bas, au-dessus des immeubles un Km en contrebas au sud-ouest) (PR). Début du printemps, un individu posé dans friche s’envole à l’approche (MM).
– Deuxième et troisième données pour le site.
Chevalier guignette Actitis hypoleucos
– Halte accidentelle à l’occasion du passage migratoire.
– Mai, le 16 (trois, posés sur l’avenue Jean Moulin à l’entrée du parc) (PR).
– Ils ont dû être rabattus durant la nuit par des pluies en bourrasque. Une observation inhabituelle qui semble confirmer à quel point des migrateurs au-dessus de la région parisienne peuvent avoir un besoin urgent d’un point d’atterrissage !
– Première donnée pour le site.
Mouette rieuse Larus ridibundus
– Survols irréguliers, essentiellement, en janvier-début mars et fin septembre-décembre : déplacement régionaux de populations hivernantes, passages migratoires...
– Observées en survol (généralement moins de dix) en janvier, février et tout début mars. Plus de cent individus notés le 28 janvier volant dans diverses directions. Avril, le 13 (un immature, vol nord). Septembre le 29 (quatre, vol sud). Plus ou moins régulièrement observée d’octobre à décembre (jusqu’à une trentaine), avec un nombre de vols importants le 29 décembre (cent quarante-cinq individus volant dans diverses directions).
– Comme les années précédentes, les Mouette rieuses sont plus régulièrement présentes dans le Bas Montreuil qu’aux Beaumonts, d’octobre à la mi-mars. Notées aussi dans ce quartier le 27 juillet (dix-huit), le 19 août (trois), le 29 septembre (quatre).
Goéland cendré Larus canus
– Rare survol : déplacements régionaux d’individus hivernants ?
– Décembre, le 21 (un, vol N) (PR).
Goéland brun Larus canus
– Rare survol (déplacements régionaux, passages migratoires ?).
– Juillet, le 27 (un adulte) (PR).
– Première donnée pour le site.
Goéland argenté Larus argentatus
– Survols peu fréquents (déplacements régionaux ?).
– Janvier, le 13 (survol, deux). Mai, le 17 (onze, vol S). Octobre, le 10 (un). novembre, le 28 (un, vol N).
Goéland leucophée Larus michaellis (cachinnans)
– Rare survol (déplacements régionaux ?).
– Novembre, le 10 (un).
Goéland indéterminé Larus species
– Mai, le 2 (un immature, survol). Octobre, les 13 (un) et 19 (un).
Pigeon biset « des villes » Columba livia
– De quelques dizaines à une centaine d’individus notés sur le site.
Pigeon colombin Columba oenas
– Haltes et survols peu fréquents (déplacements locaux, passages migratoires ?).
– Mars, les 24 (un, vol N) et 29 (un, sur place). Avril, le 15 (un). Juillet, le 27 (un). Octobre, le 31 (deux, vol S).
Pigeon ramier Columba palumbus
– Présence sur le site d’un petit nombre d’individus. Il n’est pas évident de discerner les survols migratoires des déplacements locaux quotidiens, notamment de et vers le Bois de Vincennes qui est utilisé comme dortoir par des milliers d’individus.
– Usuellement, moins de dix individus sur le site même. Octobre, passage le 24 (>100).
Tourterelle turque Streptopelia decaocto
– La Tourterelle turque niche dans de nombreuses rues de Montreuil, mais n’utilise qu’occasionnellement le site.
– Notée de temps en temps tout au long de l’année, généralement en survol local concernant la périphérie habitée du parc. Parfois, mais rarement, observée posée sur le site (récolte de matériaux pour les nids, notamment ?).
Tourterelle des bois Streptopelia turtur
– Haltes migratoires.
– Mai, le 17 (un, posé, petit bois). Juillet, le 5 (un).
Perruche à collier Psittacula krameri
– Espèce issue de captivité mais suceptible de devenir férale.
– Observée à Montreuil, en dehors des Beaumonts, quatre ou cinq fois de juin à septembre (Michel Gunter).
Martinet noir Apus apus
– Estivant nicheur relativement abondant à Montreuil, quotidiennement présent en vue et au-dessus du site.
– Avril le 13 (deux, donnée plus précoce que les années précédentes). Progression : les 19 et 21 (quatre), 23 (treize) et 25 (quinze). Au moins une quarantaine après le 15 mai, une cinquantaine le 5 juillet. Août, le 2 (dix) et 19 (cinq). Septembre le 12 (deux). Il n’y a pas eu de prospection dans la deuxième moitié de septembre (des vols importants et tardifs semblent avoir été signalés par ailleurs). Pas revu en octobre.
Torcol fourmilier Jynx torquilla
– Rare visite ou halte migratoire.
– Mai, le 1er (un, entendu) (SM).
– Première donnée pour le site.
Pic vert Picus viridis
– Observé sur le site tous les mois sauf mai, juin et août (attention au manque d’observateurs pour ce dernier mois).
Pic épeiche Dendrocopos major
– Observé sur le site tous les mois sauf avril, mai, juin, août (attention au manque d’observateurs pour ce mois), septembre.
– Janvier, les 12 et 13. Février, le 8. Mars, les 7 (mâle) et 21. Juillet, les 5, 26 et 27. Octobre, les 6, 8, 11 (femelle), 19, 24 (femelle), 31. Novembre, les 11 et 15. Décembre, les 8, 14, 15. Un seul individu a été observé à chaque fois, son sexe étant précisé autant que possible.
Pic épeichette Dendrocopos minor
– Résident. Probablement deux ou trois couples présents toute l’année.
– Un couple niche sur même arbre qu’en 1995 (entrée Jean Moulin). Vu au nid en mai. Noté le 25 mai que le pourtour extérieur du nid avait été grossièrement élargi, mais encore occupé. Le 25 mai, le mâle apporte de la nourriture, le 27 c’est la femelle. Chacun oscille la tête à l’entrée plusieurs fois — en regardant autour — avant de pénétrer dans l’orifice (complètement le 25, à mi-corps le 27).
Cochevis huppé Galerida cristata
– Rare visiteur.
– Novembre, le 8 (un) (PR).
– Deuxième donnée pour le site.
Alouette lulu Lullula arborea
– Passage d’automne bien marqué.
– Octobre, les 3 (sept), 4 (quatre), 8 (trois), 18 (six, dont deux au moins posés), 19 (un).
Alouette des champs Alauda arvensis
– Pas observée en janvier-février, puis un couple nicheur possible et passage d’automne marqué en octobre. Moins nombreuses au printemps qu’en 1995.
– Premières en mars, les 21 (deux) et 31 (un). Avril, le 15 (un). Mai, le 10 (un). Octobre, les 8 et 10 (plusieurs), 11 (un), 18 (vingt et un), 19 (un), 24 (sept), 25 (vingt-cinq), 31 (neuf).
Hirondelle de rivage Riparia riparia
– Passage migratoire d’automne.
– Août, les 19 (trois, survolent longuement le site) et 21 (10 au passage).
– Deuxième et troisième données pour le site.
Hirondelle de cheminée (rustique) Hirundo rustica
– Survols migratoires et estivant nicheur local en petit nombre (il faudrait savoir si elle est régulièrement observée à Montreuil ailleurs qu’aux Beaumonts).
– Avril, les 11 (deux), 14 (quatre), 15, 18 (un), 19 et 21 (deux), 23 (un), 25 (quatre). Mai, les 1, 2 et 10, 16 (un), 17 (trois), 19, 25, 26 et 27 (deux au moins à chaque fois), 30 (un). Juin, les 2 (cinq), 8 (un), 9 (neuf), 13 (quatre), 16 (cinq). Juillet, les 5 (un), 11, 12 (un), 22, 26, 27 (un). Août, les 2 (deux), 21 (trois). Septembre, les 5 (deux), 12 (huit). Octobre, les 2 (onze), 10 (un), 18 et 24 (un, sur place).
– Passages : ailleurs à Montreuil, plusieurs dizaines d’individus observés le 4 septembre (MG).
Hirondelle de fenêtre Delichon urbicum (urbica)
– Survols migratoires et estivant nicheur local généralement en plus grand nombre que l’espèce précédente (régulièrement observée à Montreuil ailleurs qu’aux Beaumonts).
– Avril, les 13 (un) et 18 (sept) (dates plus précoces que les années précédentes), 25 (sept). Mai, les 17 (un), 19 et 25 (quatre), 26 (sept), 30 (cinq). Juin, les 2 (deux), 8 (huit), 9 (onze), 13 et 16 (sept). Juillet, les 5 (quinze), 11, 12 (sept), 22, 26, 27 (sept). Août, les 2 (six), 19 (un), 21 (un). Septembre, les 5, 12 (vingt-cinq). Octobre, le 2 (SM).
– Passages : ailleurs à Montreuil, plusieurs centaines d’individus observés durant la journée du 30 août et plusieurs dizaines d’individus le 4 septembre (MG).
Pipit des arbres Anthus trivialis
– Observé aux deux passages migratoires.
– Avril, les 14 (un posé, GJ), 15 (un, vol N, LS), 18 et 25 (un, posé, PR). Septembre, le 5 (deux, LS).
Pipit farlouse Anthus pratensis
– Présent toute l’année, nidification probable de deux couples, présence hivernale marquée.
– Janvier, maximum vingt-quatre le 19. Février, maximum dix-sept. Mars, maximum douze le 31. Avril, maximum six le 14, mais « discret » en fin de mois. Mai les 1 et 10 (un), 8 (un chant), 16 (deux, parades répétées), 19 (un, parade), 27 (un). Juin, les 12 (un, chant), 13 (un). Octobre, les 2 (quinze), 3 (un), 6 (six), 8 et 10 (plusieurs), 11 (trois), 18 (un), 24 (six), 25 (neuf), 31 (neuf). Novembre, les 7 (un), 8 (six), 10 (huit), 15 (six), 28 (seize). Décembre, les 5, 8 (dix), 15 (onze), 17 (huit), 21 (treize), 29 (deux).
Bergeronnette printanière Motacilla flava
– Observée aux deux passages migratoires.
– Mars, les 24 (une, passage précoce) et 31 (un). Avril, les 6 (un), 13 (un), 14 (un), 15 (un), 21 (deux) et 25 (un). Septembre, le 5 (un), octobre les 2 (un), 5 et 6 (un) (GJ, LS, PR, SM).
Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea
– Pas noté en 1996 sur le site même.
– Un individu observé non loin à Montreuil, le 11 novembre sur le vaste toit plat et mouillé d’un immeuble (PR).
Bergeronnette grise Motacilla alba
– Notée aux deux passages migratoires, mais aussi deux hivernantes possible début février.
– Février, le 8 (deux) (PR). Mars les 9 (un), 14 (deux) et 21 (un). Avril, les 14 et 18 (un). Octobre, les 2 (trois), 3, 5, 6 et 8 (un), 18 (trois), 24 (deux), 25 (un), 31 (un). Novembre, les 15, 30 (un) (GJ, PR, SM).
– Ailleurs à Montreuil : le 10 mars (un, MG) et 12 avril (un, PR).
Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes
– Résident.
Accenteur mouchet Prunella modularis
– Résident.
– Quatorze notés le 19 janvier. Chants notés à partir du 11 février. Très visible en décembre.
Rougegorge familier Erithacus rubecula
– Résident.
– Juvénile noté en juin.
Rossignol philomèle Luscinia megarhynchos
– Pour la première fois, nicheur très probable.
– Avril, les 13, 21, 25, 26. Mai, les 1er, 3, 8, 10, 16, 25, 26, 27. Juin, le 8. Toujours un individu, souvent entendu chantant, parfois vu (SM et PR).
– Auparavant, n’avait été noté qu’une fois en halte migratoire.
Rougequeue noir Phoenicurus ochruros
– Fréquente le site surtout à l’occasion des migrations et de la dispersion post-nuptiale. Nicheur à Montreuil, sur les bâtiments.
– Mars, les 9 (un, GJ), 14 et 16 (un), 21 (quatre dont un mâle), 23 (douze dont deux mâles), 24 (deux), 29 (six), 31 (trois). Avril, les 4, 13 (trois), 14 (quatre, deux dans friche, deux pourtour et chantant), 15 (un mâle), 19 (un) et 25 (un). Mai, les 3 (un), 16 (un mâle), 30 (un). Juillet, les 5 (un mâle), 22 & 26 (un), 27 (un). Septembre, le 12 (un). Octobre, les 2 (trois), 3 (un), 4 (trois), 5 (un), 6 (trois), 8 (plusieurs), 10 (un), 11 (onze), 18 (neuf), 19, 24 et 31 (un). Novembre, le 3 (un, PR).
Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus
– Pour la première fois, nicheur très probable.
– Mai, les 1er (un mâle chantant), 26 et 27 (un mâle). Juin, les 2, 13 et 16 (un mâle). Juillet les 5 (un mâle), 11 (un mâle), 12 & 13 (un juvénile) (SM et PR).
– Auparavant, noté seulement deux fois en halte migratoire.
Traquet tarier (Tarier des prés) Saxicola rubetra
– Observé aux deux passages migratoires.
– Mai, les 17 et 19 (une femelle). Août, le 19 (un). Septembre, les 5 (deux), 12 (un), 13 (trois).
Traquet pâtre (Tarier pâtre) Saxicola torquata
– Haltes migratoires. Autour de trois couples nicheurs probables.
– Mars, le 14 (deux mâles, une femelle) puis les 21, 24 (un mâle) et 31 (un mâle, une femelle). Avril, les 4, 11 (un mâle, une femelle), 13 (deux mâles, une femelle), 14 (quatre mâles), 15 (deux mâles, une femelle,), 18 (un mâle), 19 (un mâle, une femelle), 21 (un mâle), 23 (un mâle), 25 (deux mâles, une femelle), 26 (deux mâles). Mai, les 2 (un mâle, parade), 3 (un mâle), 16 (deux mâles), 19 (deux mâles, une femelle), 25 (un mâle, une femelle), 26 (deux mâles, une femelle, un juv.), 27 (une femelle), 30. Juin, les 2 (mâle, femelle, juv.), 9 (un mâle), 13 (trois dont un mâle et un juv.), 16 (deux). Juillet, les 5 (trois), 11, 12 (un mâle, deux juv.), 22 (un), 26 (trois), 27 (un). Août, les 19 (deux), 21 (un), 25 (adultes et jeunes, MiM). Septembre, les 5 (quatre mâles, une femelle, deux juv.), 12 (quatre), 13 (sept). Octobre, les 2 (trois), 3 (un), 5 (quatre), 6 (deux), 8 (un), 10 (un), 11 (trois), 13 (deux), 18 (deux), 19 (un).
Traquet motteux Oenanthe oenanthe
– Observé aux deux passages migratoires.
– Avril les 13 (un mâle), 14 (un mâle, une femelle) et 21 (un mâle, une femelle) ; mai les 1er (un, SM), 8 (cinq, deux mâles et trois femelles), 16 (quatre, trois mâles, une femelle) ; octobre le 6 (une femelle).
Merle à plastron Turdus torquatus
– Observé aux deux passages migratoires.
– Seulement une donnée (trois individus) durant la migration de printemps, mais deux données durant la migration d’automne pourtant moins marquée dans la région : Avril, le 13 (trois mâles). Novembre, les 3 (un mâle) et 7 (deux).
Merle noir Turdus merula
– Résident.
– Mars : quarante et un notés le 7.
Grive litorne Turdus pilaris
– Petite présence hivernale en 1995-1996. Passage de printemps plus fortement marqué que les trois années précédentes.
– Janvier, le 25 (deux). Février, les 25 (vingt et un) et 29 (deux). Mars, les 2 (sept), 3 (cinq), 7 (huit), 9, 10, 13 (trois), 14 (deux). Décembre, le 15 (un).
Grive musicienne Turdus philomelos
– Résident. Migrateurs.
– Passages notés en mars (maximum de quatorze le 23) et octobre (maximum de quarante le 11, passage aussi les 10, 18, 25).
Grive mauvis Turdus iliacus
– Confirmation en janvier du petit hivernage de 1995. Passage de printemps bien marqué. Passage d’automne moyennement marqué.
– Janvier, les 14, 21 et 25 (un). Mars, les 2 (un), 3 (deux), 14 (un), 21 (vingt-six), 23 et 29 (un). Avril, le 4 (un). Octobre, les 8 (un), 11 (deux), 24 (cinq), 25 et 31 (un). Décembre, les 5 et 6, 15 (deux), 17 (un).
Grive draine Turdus viscivorus
– Résident (plusieurs couples nicheurs), migrateurs et renfort d’hivernants probable.
– Janvier, chants, maximum de six le 21. Février, chants, maximum de sept le 25. Mars, maximum de quatre. Avril, maximum de cinq. Mai, nourrit jeunes perchés les 5, 8, 16. Août, maximum de cinq. Octobre maximum de six, puis dix-sept le 10 (passage, SM), passage aussi les 18, 25. Décembre, onze le 6.
Rousserolle verderolle Acrocephalus palustris
– Ne semble pas avoir tenté de nicher cette année.
– Une donnée durant la migration de printemps : mai, le 25 (deux, chant).
Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta
– Halte migratoire. Autour de quatre couples nicheurs probables.
– Mai, les 8 (un, chant), 10 et 16 (deux, chants), 16 (quatre — peut-être cinq — chants), 25 et 26 (trois), 27 (un), 30 (deux). Juin, les 2 (deux), 8 (quatre), 9 (un), 12 (trois), 13 (deux), 16 (un), 18 (trois). Juillet, les 5 (un), 11, 12 (quatre), 19 (un), 22 (deux), 27 (un). Août, les 2 (cinq), 19 (trois).
Fauvette babillarde Sylvia curruca
– Un couple nicheur.
– Mai, le 30 (un, chant, SM). Juin, présence confirmée les 8 et 12 (activité au nid), 13, 18. Juillet, les 5, 11, 12 (un). Août le 25 (un) (MiM, SM, PR).
– Premières données pour le site.
Fauvette grisette Sylvia communis
– Halte migratoire. Autour de trois couples nicheurs probables.
– Avril, les 6 (deux, GJ), 13 (un), 15 (un), 18 (deux mâles), 19 (un mâle, une femelle), 21 (deux), 23 (un), 25 et 26 (trois). Mai, les 2, 3 et 8 (trois), 16 (quatre), 19 (trois), 25, 26 et 27 (un), 30. Juin, les 2 (deux), 8 (trois), 9 (un), 12 (trois), 13 (deux), 16 (quatre dont un juv.), 18. Juillet, les 5 (un), 11, 12 (trois), 19 (un), 22 et 26, 27 (un). Août, le 19 (trois). Septembre, les 5, 2 et 12 (un).
Fauvette des jardins Sylvia borin
– Halte migratoire. Autour de trois couples nicheurs probables.
– Avril, les 18, 19 (un, chant), 23 (deux), 25 (trois), 26 (un). Mai, les 1er (trois), 2 et 3 (deux), 8 (trois), 16 (deux), 19 et 25 (deux), 26 (trois), 27 (un), 30. Juin, les 2 et 8 (deux), 9 (quatre), 12 (deux), 13 (trois), 16 (deux), 18. Juillet, les 5 (un), 11, 12 (quatre), 19 (trois), 22, 27 (deux). Août, le 19 (un). Octobre, le 6 (un, tardif).
Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla
– Halte migratoire et estivant nicheur.
– Mars, les 2 (un mâle), 14 (un mâle), 21 (deux mâles et une femelle, chants), 23, 24 et 29 (trois). Avril, notamment douze mâles et deux femelles le 18. Etc. Octobre, les 8, 11, 18 et 19 (un).
Pouillot de Bonelli Phylloscopus bonelli
– Rare visiteur ou halte migratoire.
– Avril, le 21 (un) (PR).
– Première donnée pour le site.
Pouillot véloce Phylloscopus collybita
– Halte migratoire et estivant nicheur. Hivernage de 1995 confirmé en janvier et février.
– Janvier, les 13 (un, bois), 14 et 28 (un, friche). Février, les 2, 9, 11 (un, friche) et 29 (un, petit bois, premier chant). Présent début mars, le 7 (un, petit bois), puis arrivées en nombre les 14 (quatre, chants), 21 (six), 23 (dix), 24 (sept), 29 (sept). Avril : notamment neuf le 13. Mai : capture au vol d’un papillon le 25. Etc. Passage d’automne avec notamment seize le 12 septembre. Octobre les 2 (onze), 6 (neuf), 11 (huit), etc., 31 (deux). Novembre le 3 (un), 7 (deux), 8 (un), 11, 28 (deux).
Pouillot fitis Phylloscopus trochilus
– Halte migratoire. Présence marquée avec plusieurs couples nicheurs probables.
– Mars, le 23 (un, chant). Avril, les 11 (un, chant), 14 (un), 15 (un), 18 (deux, chant), 1 9 (un, chant), 21 (cinq, chant), 23 (deux), 25 (deux). Mai, les 1 et 2 (trois), 3 (quatre), 8 (deux), 16 et 17 (deux), 19 (un), 27 (un). Juin, le 8 (un). Juillet, les 22 et 26 (un). Août, le 19 (quatre), 25 (plusieurs, MiM). Septembre, le 5 (un). Octobre, les 3 et 18 (un).
Roitelet huppé Regulus regulus
– Présence hivernale de 1995 confirmée en janvier 1996. Passages de printemps et automne peu marqués.
– Janvier, les 14 (deux), 21 (deux), 25 (deux) et 28 (un). Mars, les 2 et 3 (un). Avril, le 15 (deux). Octobre, les 18 et 24 (un). Novembre, le 30 (un).
Roitelet triple-bandeau Regulus ignicapillus
– Présent début 1996 (hivernage commencé fin 1995 confirmé en janvier et février). Migration de printemps plus notable que celle d’automne.
– Janvier, les 12 et 21 (un). Février, le 2 (un). Mars, les 14 (un, chant), 21 (quatre, dont deux mâle et une femelle, chants), 23 (un), 24 (trois) et 29 (deux). Avril, le 13 (un), 14 (un, GJ). Septembre, le 13 (trois). Octobre, les 2 (un). Novembre, le 8, 11 (un).
Gobemouche gris Muscicapa striata
– Passages migratoires. Nidification probable.
– Avril, le 19 (deux), 25 (un). Mai, les 8 (un), 10 (un), 25 (deux), 26 et 27 (un). Juin, les 2 (deux), 8 (trois), 9 (deux), 12 (un), 13 (trois), 16 (un). Juillet, les 5 et 12 (un), 26 (un), 27 (un). Août, le 19 (un), 25 (plusieurs, MiM). Septembre, les 5 (un), 13 (deux).
Gobemouche noir Ficedula hypoleuca
– Passages migratoires peu marqués, mais plus en automne qu’au printemps.
– Avril, les 25 et 26 (un mâle). Août, le 19 (sept), 25 (une femelle, MiM). Septembre, les 5 (un), 12 (trois), 13 (un).
Mésange à longue queue Aegithalos caudatus
– Observée tous les mois sauf avril, juin, juillet.
– Janvier, régulièrement observée en groupe (maximum sept). Février, présente mais pas en groupe (maximum de quatre). Mars, généralement un couple observé (maximum quatre ensemble le 2). Mai, le 16 (deux), 19 (un), 25 (seize, dont un groupe de treize avec jeunes), 27 (six). Août, le 19 (trois), 25 (un, MiM). Septembre, le 12 (deux). Octobre, les 6 (six), 11 et 18 (un), 19 et 24 (deux), 25 (un), 31 (quatre). Novembre, les 3 et 8 (un), 15 et 30 (deux). Décembre, le 5 (trois).
Mésange nonnette Parus palustris
– Rare visiteur.
– Juin le 9 (un).
Mésange bleue Parus caeruleus
– Résident.
– Seize individus notés le 29 février.
Mésange charbonnière Parus major
– Résident.
– Une vingtaine d’individus notés le 29 février.
Sittelle torchepot Sitta europaea
– Résident.
– Maximum de cinq, dont deux juvéniles, le 13 juin.
Grimpereau des jardins (brachydactyle) Certhia brachydactyla
– Résident.
– Maximum de six. Premiers chants le 29 février.
Pie-grièche écorcheur Lanius collurio
– Rare halte migratoire.
– Mai, le 19 (une femelle) (PR).
– Deuxième donnée pour le site.
Geai des chênes Garrulus glandarius
– Résident.
– Généralement quelques individus régulièrement notés sur le site, parfois discret.
Pie bavarde Pica pica
– Résident.
– Des rassemblements en dortoir parfois notés sur le site : le 21 janvier (17h45, trente et un) et le 8 novembre (vingt-deux). Jeunes volants le 8 mai.
Choucas des tours Corvus monedula
– Presqu’uniquement des survols.
– Mai, les 17 (un), 19 (deux). Juin, le 30 (un). Octobre, les 6 (deux), 19 (vingt-sept, vol E). Novembre, les 8 (deux), 11 (un). Décembre le 14 (un).
Corbeau freux Corvus frugilegus
– Cette année encore, le Freux n’a été vu qu’en survol, surtout au moment des migrations.
– Mars, le 2 (un, survol bas NE). Avril, le 14 (un, survol bas NE). Octobre, les 11 (un, vol E), 18 (douze, vol SW), 19 (cinq, vol S), 24 (vingt-huit par groupes de cinq à huit, vol S), 25 (un, vol S) et 31 (six, vol S). Novembre, les 7 et 28 (trois, vol S).
Corneille noire Corvus corone
– Résident.
– Généralement quelques individus (deux à six). Quinze le 18 février. Sept le 13 septembre.
Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris
– Résident.
– En général quelques dizaines. Une centaine le 7 mars. Une cinquantaine le 8 mai.
Moineau domestique Passer domesticus
– Résident.
– Surtout sur le pourtour du parc, mais aussi, parfois en nombre, dans la friche.
Moineau friquet Passer montanus
– N’a pas été observé durant l’hiver 1995-1996, ce qui n’exclut pas que quelques individus aient été présents dans un coin « reculé » du parc.
– Régulièrement noté en avril-juillet avec des maxima de cinq à dix le 15 avril et de cinq en mai. Vu le 25 août (MiM). Plusieurs couples nicheurs probables, dont un en un endroit déjà noté les années précédentes.
– Observé en septembre (maximum trois). Durant tout le mois d’octobre, le nombre des Friquets augmente, atteignant la cinquantaine le 31. Il baisse à nouveau en novembre, mais avec un pic d’une quarantaine le 10). Il reste variable en décembre, avec un pic d’une cinquantaine le 29.
Pinson des arbres Fringilla coelebs
– Résident.
– Premiers chants le 7 mars. Passage en octobre : plus de cinquante le 11, plus de deux cents le 18 (passage aussi noté les 24, 25, 31). En décembre, présence en plus grand nombre que l’année précédente (une cinquantaine sur le site, le 17).
Pinson du nord Fringilla montifringilla
– N’a pas été noté durant l’hiver 95-96. En revanche, présence importante durant l’automne 96 et l’hiver 96-97.
– Octobre, les 8 et 10 (un), 11 (un), 24 (un), 25 (un) et 31 (six). Novembre, les 3 (huit), 7 (un), 8 (vingt-deux), 10 (quatre-vingt), 11 (nombreux), 15 (quinze), 28 (cinquante), 30 (trente). Décembre, les 5 (douze), 6 (vingt-cinq), 8 (neuf), 12 (trente), 14 (vingt), 15 (trente), 17 (maximum de cent quatre-vingt, LS), 21 (plus de cent), 29 (cent). Cette importante présence se prolonge début 1997. Certaines observations laissent penser que bon nombre de ces Pinsons du nord pouvaient dormir en dortoir au Bois de Vincennes et se nourrir aux Beaumonts durant la journée.
Grosbec cassenoyau Coccothraustes coccothraustes
– Visiteur peu fréquent, probablement à l’occasion des migrations.
– Octobre, le 18 (un, au vol, bas, au-dessus de la friche). Décembre, le 21 (un) (PR).
– Deuxième et troisième identification pour le site, cette fois au passage d’automne et d’hiver.
Serin cini Serinus serinus
– Résident. L’hivernage de cet espèce majoritairement estivante dans la région se poursuit.
– Janvier et février : quelques individus (deux à sept) souvent notés, et une trentaine le 12 janvier. Chants le 25 février. Parades le 21 mars. Bien présent au printemps. A l’automne, notamment une cinquantaine le 4 septembre et une centaine le 18 octobre. Présent mais discret début novembre (neuf le 10), puis en décembre les 15 (deux), 21 (trois), 29 (deux).
– Présence hivernale à Montreuil hors Beaumonts : un individu chantant les 9.11.96 [et 22.2.97] (MG).
Verdier d’Europe Carduelis chloris
– Résident.
– Une cinquantaine plusieurs fois notée en janvier et février. En mars, maximum trente-sept le 3.
Chardonneret élégant Carduelis carduelis
– Résident. Passage d’automne ?
– Observé en janvier (maximum quatre), février (maximum six), mars (maximum sept), avril (maximum quatre), mai (maximum douze), juin (maximum quatre), juillet (maximum dix-neuf le 27), août (maximum trente le 19), octobre (maxima de trente les 4, 24, 25 et 31), novembre, décembre (maximum neuf).
– Un braconnier pris sur le fait, chassant le Chardonneret à l’aide de filets posés à terre, le 3 octobre.
Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula
– Visiteur peu fréquent, probablement à l’occasion des migrations mais pas uniquement.
– Mars, les 21 (un) et 23 (un mâle). Octobre, les 18 (un), 24 (deux), 25 (trois) et 31 (un).
Tarin des aulnes Carduelis spinus
– Passage migratoire au printemps et à l’automne, présence hivernale fin 1996.
– Pas noté en janvier-février. Mars, les 3 (un mâle) et 7 (huit posés, puis vol nord). Octobre, les 2 (un), 6 (un) et 31 (douze). Novembre, les 7 (sept), 10 (deux) et 28 (deux). Décembre, les 5 (un) et 21 (deux), aussi photographié ce mois par GJ.
Linotte mélodieuse Carduelis cannabina
– Pas noté en décembre 95-mars 96. En revanche, présent d’avril à décembre 96.
– Jusqu’à six individus sont notés d’avril à août. Plus nombreux en octobre-décembre : plusieurs fois une douzaine (y compris la dernière observation, du 21 décembre). Un pic fin octobre : une cinquantaine le 24 octobre (trente en survol migratoire, vingt sur place) et une quarantaine sur place le 25.
Sizerin flammé Carduelis flammea
– Très rare visiteur d’hiver.
– Décembre, les cinq (deux femelles ou immatures), 15 (un).
– Première identification pour le site.
Bruant jaune Emberiza citrinella
– Rare visiteur d’hiver.
– Février, le 15 (un individu avec deux Bruants zizis, comme en décembre 1995).
Bruant zizi Emberiza cirlus
– Résident.
– L’espèce a été présente toute l’année, un à quatre individus étant usuellement notés. Le 27 janvier, un groupe d’une dizaine d’individus aurait été présent. Au printemps, jusqu’à deux mâles chanteurs ont été noté. Une partie du mois de décembre, le site était occupé par une groupe comprenant jusqu’à au moins huit individus (notamment cinq mâles et trois femelles le 12, puis sept individus les 14 et 15).
Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus
– Cette espèce n’a pas été notée durant l’hiver 95-96 et au passage de printemps. En revanche, le passage d’automne 1996 a été marqué. Elle a aussi été notée durant les premiers mois de 1997.
– Octobre, les 18 et 25 (deux), 31 (un). Novembre, les 3 (un), 8 et 10 (deux). Décembre, les 14 (quatre), 15 (un), 17 (un mâle), 21 (deux), 29 (deux).