Mise à jour au 30 juin 2007
Les données qui suivent constituaient initialement l’annexe 2 d’un rapport daté du 6 février 1996 et intitulé : « Montreuil-sous-Bois, le site du parc des Beaumonts. Rapport sur l’avifaune du site, propositions pour son aménagement : espace champêtre et réserve ornithologique. ».
Quelques coupures, corrections et ajouts (dont d’espèces issues de captivité)ont été introduites depuis. Il aurait été possible de modifier de même les « notes sur le statut des espèces aux Beaumonts » pour tenir compte des observations ultérieures, mais elles ont été laissées en l’état, ce qui permet de mesurer l’évolution de notre connaissance du site ainsi, parfois, que l’évolution du statut des espèces : rappelons notamment que la zone humide n’existait pas encore.
Le statut de l’espèce eau parc des Beaumonts est tout d’abord brièvement présenté (en italique), puis le statut en Ile-de-France. Des informations plus ou moins détaillées suivant les cas sont ensuite fournies.
Les observateurs : Mme Coffre, Frédéric Gfeller (FG), Guy Jurez (GJ), Michel Malaterre (MM), Stéphane Malignat (SM), T. Riabi (TR), Pierre Rousset (PR), Jean Vaincot (JV), David Thibault (DT).
Grand cormoran Phalacrocorax carbo
– Survol occasionnel. N’utilise pas le site.
– Nicheur localisé, migrateur hivernant en Ile-de-France. Passages en mars-mai et août-septembre.
– En 1993, survol le 8.5 (un).
– En 1995, survol le 30.3 (neuf), le 3.11 (deux).
Héron cendré Ardea cinerea
– Survol occasionnel. N’utilise pas le site.
– Nicheur très localisé en Ile-de-France. Les effectifs régionaux sont renforcés en hiver (septembre-février) par les populations plus nordiques.
– En 1995, survol le 14.4 (un, vol nord).
– Noté aussi survolant le quartier du Bas Montreuil en vol sud-ouest (dont le 22.2.95).
Oie cendrée Anser anser
– Survol occasionnel. N’utilise pas le site.
– L’Oie cendrée est de loin la plus commune des oies aux passages migratoires ou en hiver en Ile-de-France. Passages : fin févier-mars, fin octobre-début décembre.
– En 1994, le 18.3 (une centaine, vol nord) // Le 2.11 (une centaine, vol sud).
Canard colvert Anas platyrhynchos
– Visiteur occasionnel, survol, possible halte migratoire.
– Commun en Ile-de-France : combinaison de nicheurs sauvages, de lâchés cynégétiques, d’oiseaux d’ornement, de passages migratoires (février, novembre) et d’hivernants.
– Des Colverts désirent utiliser le site quand il est humide mais sont souvent dérangés. Une présence nocturne est possible (arrivée d’un couple le 21.1.1996 à 18h10, à la tombée de la nuit). Il suffirait de peu de chose pour assurer une meilleure présence du Colvert.
– En 1993, survol le 16.4 (un couple).
– En 1994, survol le 3.4. (un couple). Un couple posé près d’une flaque en décembre (JV).
– En 1995, posé le 23 et 29.4 (un couple), en mai (un mâle au moins, GJ : photo).
Busard des roseaux Circus aeruginosus
– Survol rare. N’utilise pas le site.
– Nicheur très localisé en Ile-de-France, peu commun aux passages migratoires (avril-juin, août-octobre).
– En 1993, un survol le 24.4 (une femelle) (PR).
Epervier d’Europe Accipiter nisus
– Halte migratoire, visiteur hivernant occasionnel.
– “ Campagnard ”. Redevenu assez commun en Ile-de-France. Nicheur partiellement sédentaire. Hivernants en provenance du nord (septembre-avril). Un certain erratisme des juvéniles à partir d’août. Semble actuellement pénétrer plus fréquemment en milieu suburbain.
– L’épervier a, exceptionnellement, niché dans les environs. Il est donc susceptible d’apparaître aux Beaumonts en toute saison. Sa présence hivernale a été confirmée par une observation le 13 janvier 1996.
– En 1993, en décembre le 30.
– En 1994, des immatures chassant sur place en mai le 6 ; octobre le 6 ; novembre le 11.
– En 1995, en mars les 3 (un immature, posé à terre) et 24 (un immature).
Faucon crécerelle Falco tinnunculus
– Utilise le site comme terrain de chasse toute l’année. Nicheur dans les environs. Passages migratoires et hivernage possibles.
– Redevenu assez commun en Ile-de-France. Niche dans des nids de corvidés, sur des bâtiments, etc. Sédentaire, des migrateurs en hiver. Le crécerelle est bien établi non loin, à Vincennes.
– Un couple au moins a niché à Montreuil en 1995, à quelques 400 m du site (nidification découverte par Mme Coffre). A peut-être niché (et été déniché !) dans un arbre du site selon certains habitués.
– Est noté presque à chaque visite. Jusqu’à trois individus ensemble (mâles, femelles et/ou immatures, notamment les 18.4.93, 4.3.94, 3.11.95). Assez souvent deux (régulièrement deux mâles durant l’hiver 1995-1996).
– Le Crécerelle est aussi visible dans d’autres quartiers de Montreuil, plus “ urbains ” que les Beaumonts.
Grue cendrée Grus grus
– Survol rare. N’utilise pas le site.
– Régulière au passage en Ile-de-France, bien que le principal couloir de migration se situe plus à l’est (mars, octobre-novembre).
– Un survol spectaculaire noté le 26.2.94 (environ cent cinquante individus) (PR).
Barge à queue noire Limosa limosa
– Survol rare ou accidentel. N’utilise pas le site.
– Traverse l’Ile-de-France lors des migrations, visible pour l’essentiel au printemps (mars-mai), passage d’automne beaucoup moins marqué (juillet-octobre).
– En 1995, le 2.10 (une, vol bas, sud) (PR). Observation assez insolite.
Bécasse des bois Scolopax rusticola
– Halte migratoire (rare ?).
– Régulière au passage en Ile-de-France (mars-avril, octobre-novembre).
– En 1995, le 28.2, levée par un chien dans le petit bois au coin sud-sud-est (JV).
Mouette rieuse Larus ridibundus
– Survol surtout, utilise rarement le site.
– Commune en Ile-de-France. Passages migratoires et hivernants venus du nord (août-avril)
– Notée de rares fois posée sur pelouses et friches ou en survol lent d’observation. Sinon, il ne s’agit que de simples survols sans rapports avec le site. Notée surtout en automne-hiver mais aussi, rarement, au printemps (par exemple, deux le 8.5.95).
– Maximum quatre-vingt dix individus le 7.1.95 en vol sud-ouest (dont un groupe d’une cinquantaine).
Goéland cendré Larus canus
– Survol rare. N’utilise pas le site.
– Des individus venus du nord de l’Europe hivernent en Ile-de-France (octobre-mars), surtout le long des fleuves, en plus grand nombre lors des hivers froids.
– En 1995, en décembre, survol le 3 et le 15 (un).
Goéland argenté Larus argentatus
– Survol. N’utilise pas le site.
– Peu commun en région parisienne, l’Argenté renforce sa présence sur la Seine.
– En 1995, en novembre, survol les 11 et 12 (un) ; en décembre le 10 (un).
Goéland leucophée Larus michaellis (cachinnans)
– Survol. N’utilise pas le site.
– Dans la région, le Leucophée devient moins rare que par le passé (notamment à Vincennes). Il niche même à Paris intra-muros depuis deux ans.
– En 1995, en novembre, survol le 12 (deux).
Goéland indéterminé Larus spes
– Survol. N’utilise pas le site.
– Ces goélands indéterminés sont, la plupart du temps, soit des Argentés, soit des Leucophées (des “ Argophées ”). Possibilité de plus rares Goélands bruns.
– En 1994, un survol lent le 24.3 (deux).
– En 1995, survols : janvier le 7 (cinq) ; octobre les 19 (deux plus un) et 21 (un) ; novembre le 12 (un) ; décembre les 17 (quatre) et 25 (un).
Pigeon biset “ des villes ” Columba livia
– Utilise le site toute l’année.
– Sédentaire commun en Ile-de-France (villes).
– De quelques dizaines à une centaine d’individus généralement notés sur le site.
Pigeon colombin Columba oenas
– Halte migratoire, visiteur.
– Nicheur peu commun en Ile-de-France. Passage (fin février-fin avril, septembre-octobre) et hivernage de nordiques.
– En 1994, en avril le 10 (deux).
– En 1995, en avril les 17 (trois), 21 et 29 (un) ; en mai le 8 (un) ; en juin le 24 (trois) ; en octobre le 22 (un) ; en novembre le 12 (sept).
Pigeon ramier Columba palumbus
– Résidant, survol et halte migratoires, visiteur.
– Commun en Ile-de-France (niche en tout milieux ± boisés). Les nicheurs sont partiellement sédentaires. Passages migratoires (mars-avril, septembre-octobre), hivernage important de nordiques.
– Généralement de quelques individus à une quinzaine notés sur le site même des Beaumonts. Les passages migratoires semblent en général assez dilués. Des déplacements quotidiens locaux sont perceptibles (présence de dortoirs à Vincennes).
– En 1995, passage notable le 12.11 (vols sud, quatre-vingt cinq dont un groupe de soixante-dix).
Tourterelle turque Streptopelia decaocto
– Résidente nichant dans les environs, utilise occasionnellement le site.
– Sédentaire commun en Ile-de-France (villes et villages). Une “ parisienne ” peu commune.
– Notée très épisodiquement sur le site même des Beaumonts (un ou deux individus). Noté aussi parfois en pourtour. Il est possible qu’elle apparaisse plus fréquemment dans des parties du parc que je ne fréquente pas (au nord ?). Elle est plus régulièrement visible dans d’autres quartiers de Montreuil, bâtis.
Tourterelle des bois Streptopelia turtur
– Halte migratoire.
– “ Campagnarde ”. Estivante commune en Ile-de-France. Arrivées en avril, cantonnements en mai. Départs à partir d’août, passages en septembre.
– En 1993, en avril le 29 (une) ; en mai les 7 (une) et 15 (deux).
– En 1995, en avril les 2 (une, SM), 21 et 23 (une) ; en mai les 4 (une, SM et DT), 8 (une sur place) et le 12 (trois, en vol nord) ; en juin le 24 (une).
Perruche calopsitte Nymphicus hollandicu
– Issu de captivité, originaire d’Australie.
– Une le 10.6.94 (PR).
Chouette hulotte Strix aluco
– Résidante à Montreuil, utilise le site.
– Sédentaire assez commun en Ile-de-France (forêts, parcs…).
– Je dois avouer que, n’ayant jamais prospecté le site de nuit, je n’ai pas directement relevé la présence de la Chouette hulotte. Mais elle a été entendue sur le site par des riverains. Elle niche dans les environs, à Vincennes notamment, et peut-être à Montreuil même où sa présence est notée en plusieurs endroits (dont aux “ Murs à pêches ”, Les Verts, 1992).
– Pour ce qui est des Beaumonts mêmes, une “voisine” de Jean Moulin, qui semble se lever régulièrement à des heures indues, nous a dit, le 18 octobre 1998, que cela faisait 14 ans qu’elle habite ici et qu’elle a “toujours” entendu la Hulotte.
Martinet noir Apus apus
– Estivant, migration. Niche dans les environs (notamment à Montreuil), utilise régulièrement le site.
– Estivant nicheur commun en Ile-de-France (bâtiments). Arrivées en mai, départs en fin juillet-début septembre.
– En 1993, premiers en avril le 28 (un) et 29 (cinq) ; une douzaine en juin. Derniers notés en septembre le 11.
– En 1994, premiers en avril le 27 (deux), puis vingt-cinq en mai le 6. Notons un individu relativement tardif en septembre, le 16, qui tournoie un moment sur le site.
– En 1995, premier en avril le 21 (un). Progression : en avril, les 25 (un), 28 (trois) et 29 (sept) ; en mai les 2 (plus de trente, SM), 8 (seize), 12 (vingt cinq) et 14 (cinquante). Présent en juin (maximum quarante le 24) ; en juillet (dont trente le 30).
Pic vert Picus viridis
– Visiteur et hivernant irréguliers.
– Sédentaire commun en Ile-de-France. Erratisme hivernal.
– Le Pic vert semble plus régulièrement présent (ou moins discret) que l’Epeiche en automne et hiver (présence confirmée durant tout janvier 1996). Il peut être susceptible de nicher aux Beaumonts (combinaison d’arbres et milieux ouverts).
– En 1994, en mars les 4, 11 et 24 ; en avril le 3 ; en mai le 7 ; en septembre le 16 ; en octobre les 2, 6. 7, 13 et 15 (un à chaque fois).
– En 1995, en janvier le 13 ; en mars le 24 ; en septembre le 17 ; en octobre, les 2, 5, 19, 20 21 et 22 ; en novembre les 1, 2, 3, 9, 11 et 18 ; en décembre les 10, 17 et 25 (un à chaque fois).
Pic épeiche Dendrocopos major
– Visiteur, nicheur irrégulier possible.
– Sédentaire commun en Ile-de-France.
– Il peut être susceptible de nicher aux Beaumonts. Présence notée en mai.
– En 1993, en janiver (un, MM), en février le 13 (un).
– En 1994, en février le 26 (deux) ; mars les 11 et 18 (deux) ; avril le 3 (un) ; mai le 7 (deux) ; octobre le 13 (un), novembre le 10 (un), décembre le 2 (un).
– En 1995, en janvier les 1, 5 et 13 (mâle et/ou femelle suivant les cas) ; février les 2 (deux), 17 (un) ; mars les 7 (deux, SM) et 24 ; mai le 14 ; septembre le 21 ; novembre le 12 ; décembre, les 3 et 17 (un).
Pic épeichette Dendrocopos minor
– Résidant nicheur probable, possible visiteur d’hiver.
– Sédentaire commun en Ile-de-France.
– Au moins deux couples nicheurs probables aux Beaumonts.
Cochevis huppé Galerida cristata
– Halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Sédentaire, nicheur rare en Ile-de-France (espaces dégagés ± humanisés).
– En 1995, en octobre le 7 (un, arrive en vol, se pose) (PR).
Alouette lulu Lullula arborea
– Halte migratoire.
– “ Campagnarde ”. Nicheuse rare en Ile-de-France (milieux ouverts). Passages migratoires (plus marqué à l’automne, en septembre-octobre). Sa présence est intéressante et exige le maintien d’une végétation rase.
– En 1994, en octobre les 2 (quatre) et 7 (une).
– En 1995, en octobre les 8 (cinq), 14 (sept) et 19 (dix).
Alouette des champs Alauda arvensis
– Estivant nicheur probable, halte migratoire , hivernant possible.
– “ Campagnarde ”. Sédentaire commune en Ile-de-France (plaines). Passages migratoires et hivernage de nordiques (septembre-avril).
– Deux ou trois couples nicheurs probables aux Beaumonts. Passage migratoire notable. Semble quitter le site au cœur de l’hiver (mi-décembre, mi-février). Un maximum inhabituel d’une cinquantaine sur place le 29.10.95. En dehors des migrations, rarement plus de cinq notées.
– En 1993, notée de façon continue de mars à juillet, souvent chantant (maximum quatre).
– En 1994, notée de façon continue à partir du 26.2 (cinq, chants), puis de mars à juillet, souvent chantant (maximum cinq). Passage migratoire sensible en automne (avec, le 23.10, un maximum de sept). Dernière notée le 27.10.
– En 1995, en février les 11 (un) et 17 (trois) ; mars dont premier chant le 3, cinq le 7 (SM), passages notables les 23 (vingt-et-un) et 24 (dix-neuf) ; en avril dont trois le 6 et des chants le 21 et le 28 ; mai, dont trois le 2 avec chants (SM), les 3, 4 (chant), 14 (chant) et 20 ; juin (maximum trois le 24, chant). Notée régulièrement en octobre, posée comme en survol (notamment onze le 14 et une cinquantaine sur place le 29) ; en novembre les 3 (quatre), 9 (deux), 12 (deux) et 16 (une).
Hirondelle de rivage Riparia riparia
– Halte migratoire rare.
– Estivante commune en Ile-de-France (niche dans falaises de sable : berges de cours d’eau, carrières). Arrivées en avril (fin mars), départs septembre (fin août, début octobre).
– En 1995, le 6.4 (trois, cerclant au-dessus du site probablement pour se nourrir) (PR).
Hirondelle de cheminée (H. rustique) Hirundo rustica
– Estivant qui niche probablement dans les environs et qui utilise le site de plusieurs façons, halte migratoire.
– Estivante commune en Ile-de-France (bâtiments). Arrivées fin mars-mai, départs août-octobre.
– En 1993, premières en avril le 10 (deux) sur le site même. Maximum de trois en mai.
– En 1994, première en avril le 15 (une). Faible présence continue. Une douzaine notées en septembre les 11 et 16.. Quatre en octobre le 2.
– En 1995, première en mars le 29. En avril, le 6 (deux), 21 (sept) et devient régulière mais peu nombreuse. Présence en mai ; deux récoltent de la glaise et brindilles (?) le 14 (observation personnelle et aussi photo de GJ), maximum douze le 14. Présente en juin, maximum cinq le 11 et le 24 (avec deux jeunes nourris sur un arbre) ; juillet ; août ; septembre (dont quarante-trois le 15). Passage début octobre, dernières notées en octobre le 14 (trois).
Hirondelle de fenêtre Delichon urbicum (urbica)
– Estivant nichant dans les environs, présence constante sur le site, halte migratoire.
– Estivante nicheuse commune en Ile-de-France (bâtiments). Arrivées avril-mai, départs en septembre-octobre (tout début novembre).
– Niche à Montreuil même. Me semble utiliser le site des Beaumonts de façon plus assidue que la précédente espèce.
– En 1993, première en mai le 4, puis en nombre (six) le 15 et le 20 (douze). Toujours une douzaine en septembre le 11.
– En 1994, premières en mai le 6 (six). Présence continue. Dix-huit notées en septembre les 11 et 16.
– En 1995, première en avril le 21 (une), puis en mai le 8 (douze). Présente en mai (maximum quinze le 20) ; juin (maximum vingt le 3) ; juillet ; août ; septembre (dont vingt-cinq le 17).
Pipit rousseline Anthus campestris
– Halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Passages migratoires réguliers mais peu abondants, localisés, en Ile-de-France (milieux ouverts). Passage printanier (avril-mai) plus marqué que celui d’automne (août-septembre, parfois octobre). Possible nicheur occasionnel dans la région.
– Sa présence remarquable en milieu péri-urbain. Elle exige le maintien d’une végétation rase.
– En 1993, en avril les 10 (un) et 16 (deux) (PR).
Pipit des arbres Anthus trivialis
– Halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Estivant nicheur commun en Ile-de-France (milieux semi-ouverts). Arrivées en avril-mai, départs août-septembre.
– En 1995, en avril le 28 (un, posé, observation faite avec SM) ; mai les 2 et 3 (un, SM) ; septembre le 20 (deux, FG).
Pipit farlouse Anthus pratensis
– Nicheur probable, halte migratoire, hivernant.
– “ Campagnard ”. Nicheur pas très commun en Ile-de-France. Passages migratoires et hivernants nordiques (août-mai).
– Présence toute l’année, mais pas nécessairement de façon continue. Usuellement, de un à quinze individus notés. Par exemple, quatre le 4 janvier 1993 (MM). Maximum vingt-deux, le 10.3.95. Chants nuptiaux (en 1994, le 24.4 ; en 1995 les 24.3, 29.4, 14 et 20.5). Noté aussi le 24.6.95 (deux).
Bergeronnette printanière Motacilla flava
– Halte migratoire.
– “ Campagnarde ”. Migratrice commune en Ile-de-France, estivante nicheuse peu commune. Arrivées avril-mai, départs août-septembre.
– En 1993, en mai les 8 (sept) et 15 (une).
– En 1994, en avril le 22 (deux) ; en mai le 13 (une).
– En 1995, en avril les 13, 21 (une) et 28 (trois, SM) ; mai les 2 (cinq), 3 (trois) et 4 (quatre, observations de SM et DT) ; en juillet ± le 9 (une, GJ) ; en octobre le 7 (une).
Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea
– Halte migratoire.
– “ Campagnarde ”. Sédentaire peu commun en Ile-de-France, arrivée de populations nordiques en hiver (novembre-février).
– En 1994, en novembre le 10, posée près d’une flaque.
– En 1995, en octobre le 19 (un, vol migratoire, SM).
Bergeronnette grise Motacilla alba
– Halte migratoire, visiteur d’hiver possible.
– Estivante relativement commune en Ile-de-France. Arrivée début mars, départ août-octobre. Possibilité d’hivernages individuels.
– En 1994, en mars le 11 ; mai 7 ; octobre 15 (un).
– En 1995, en mars les 7 (trois, SM), 10 (deux), et 20 (deux, SM) ; avril le 13 (une) ; mai le 2 (une, SM) ; passage notable en octobre les 5 (une), 7 (douze), 8 (douze), 13 (deux), 14 (trois) et 19 (trois, SM).
– Visible aussi en d’autres quartiers de Montreuil, plus “ urbains ” (notamment les 26.9.94, 28.11.94, 27.1.95, 1 et 21.2.95, 10.11.95).
Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes
– Résidant, probable hivernant.
– Sédentaire commun en Ile-de-France (nombreux milieux “ buissonnants ”). Hivernage d’oiseaux nordiques (octobre-mai).
– Bien représenté aux Beaumonts.
Accenteur mouchet Prunella modularis
– Résidant, halte migratoire et hivernant probables.
– Sédentaire commun en Ile-de-France (tous milieux ± boisés, jardins). Passages migratoires et hivernage de populations nordiques (septembre-avril).
– Bien représenté aux Beaumonts.
Rougegorge familier Erithacus rubecula
– Résidant, halte migratoire, probable hivernant.
– Sédentaire commun en Ile-de-France (nombreux milieux). Passages migratoires et hivernage de populations nordiques (septembre-avril).
– Bien représenté aux Beaumonts. Maximum vingt-deux le 3.11.95.
Rossignol philomèle Luscinia megarhynchos
– Halte migratoire.
– Un “ campagnard ”. Nicheur commun en Ile-de-France (sous-bois denses). Arrivées mi avril-mai, départs en août-septembre.
– Son passage a été soupçonné plusieurs fois aux Beaumonts au printemps. Serait-il aussi susceptible de nicher ?
– En 1995, en avril le 29 (un).
Gorgebleue à miroir Luscinia svecica
– Halte migratoire.
– Rare aux passages migratoires en Ile-de-France (mars-mai, septembre-octobre).
– En 1994, en avril les 3 et 8 (un, plumage femelle) (PR). Observation très intéressante.
Rougequeue noir Phoenicurus ochruros
– Nicheur aux environs immédiat du site, halte migratoire.
– Nicheur commun en Ile-de-France (sur les bâtiments, mais aussi ailleurs : rochers, etc.). Arrivée en mars-avril, départ et passage en septembre-novembre. Possibilité d’hivernages individuels.
– Le site des Beaumonts est très utilisé par le Rougequeue noir durant la migration ; il le reste, mais beaucoup plus marginalement, durant la période de nidification (cette espèce, bien représentée à Montreuil, appréciant ici les espaces bâtis). Présence particulièrement notable en avril et septembre-octobre. Passage parfois encore perceptible en novembre. Doit aussi fréquenter en nombre le cimetière contiguë.
– En 1993, premiers en mars le 11 (deux mâles). En particulier, six en avril le 12. Présent en mai.
– En 1994, premier en mars les 4 (un) et 18 (mâle et femelle. Compté jusqu’à cinq après (mars, avril, mai). Passage d’automne noté en septembre le 16 (quatre) et régulièrement en octobre (maximum sept le 7). Derniers le 1.11 (deux).
– En 1995, premier en mars le 16 (un mâle) aux Beaumonts et en nombre le lendemain non loin (Cité de l’Espoir). Passage après noté aux Beaumonts fin mars les 23 (deux) 24 (huit) et 30 (trois) ; en avril les 6 (trois, chants) et 13 (un) ; en mai les 2 (un chanteur, SM), 3, 12 (deux) et 20 (un) ; en juillet le 30 (quatre). En septembre les 17, 21 (deux), 29 (une vingtaine, FG). Passage notable en octobre, présent à chaque visite (dont dix-huit le 8) ; dernier noté en octobre le 29 (un).
Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus
– Halte migratoire.
– “ Campagnard ” et périphérie urbaine. Estivant nicheur peu commun (en régression) en Ile-de-France (forêts, bois, mais aussi parcs et jardins). Arrivées en avril-mai, départs en août-septembre (novembre).
– Un rare “ vincennois ” où cette espèce niche (difficilement). Un couple pourrait-il s’installer aux Beaumonts ?
– En 1993, une femelle en avril le 11.
– En 1995, un mâle en septembre le 20 (FG).
Traquet tarier (Tarier des prés) Saxicola rubetra
– Halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Nicheur très rare en Ile-de-France (en forte régression). Régulier aux passages de printemps (avril-mai) et d’automne (août-octobre).
– En 1993, en mai les 7 (un mâle, une femelle) et 8 (un mâle).
– En 1994, en septembre les 11 (un), 16 (deux) et 22 (un).
– En 1995, en avril le 29 (un mâle) ; en mai le 4 (un mâle et une femelle, SM et DT) ; en septembre les 17 (un) et 20 (un, FG) ; en octobre, les et 7 et 14 (un).
Traquet pâtre (Tarier pâtre) Saxicola torquata
– Estivant nicheur, halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Nicheur pas très commun en Ile-de-France (en régression, semble-t-il). Passages dès mars au printemps, cantonnement plutôt en mai. Départs septembre-octobre. Des individus peuvent hiverner.
– En 1993-1995, la présence d’un ou plusieurs couples a été continue durant la période nuptiale. En 1995, notamment, il y a eu certainement au moins deux couples nicheurs, probablement trois et peut-être même quatre.
– En 1993, premiers en mars le 12. Toujours deux le 11.9.
– En 1994, premiers en février le 26. (un mâle et une femelle, assez précoces), puis en mars le 4. Jusqu’à trois individus. Encore en octobre les 2 (deux),10 (deux) et 7 (un).
– En 1995, premier en mars les 3, 10 (un mâle), 16 (deux mâles et une femelle), 20 (trois mâles et une femelle, SM). Chant en mars les 24 et 30 (un mâle, deux femelle). Présent en avril (au moins deux couples) ; mai ; juin (maximum trois mâles le 24) ; juillet (maximum trois mâles et une femelle le 30) ; août (un le 30) ; septembre (maximum cinq le 29, FG) ; octobre les 5 (deux mâles), 7 (un), 8 (trois) et 14 (un).
Traquet motteux Oenanthe oenanthe
– Halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Migrateur régulier en Ile-de-France (milieux ouverts). Passage en mars-mai au printemps, en août-octobre à l’automne.
– En 1993, en mai le 8 (trois mâles).
– En 1994, en mars les 24 et 25 ; avril les 3 (un mâle, une femelle), 4 (un mâle), 8 et 29 ; mai le 13 (une femelle).
– En 1995, en avril le 13 (deux) et 20 (un mâle, deux femelles), 28 (un mâle), 29 (une femelle) ; mai les 2 et 3 (deux à chaque fois, SM), 4 (un mâle, une femelle, SM et DT) ; septembre, le 20 (un, FG).
Merle à plastron Turdus torquatus
– Halte migratoire (printanière surtout, mais aussi automnale).
– “ Campagnard ” pouvant apparaître en milieu péri-urbain lors des migrations. Passage régulier, mais pas très nombreux, en Ile-de-France. Il semble que la migration de printemps (avril-mai) soit plus importante, dans la région, que celle d’automne (août-octobre).
– Cette espèces semble particulièrement régulière sur ce site, en migration. Présence intéressante.
– En 1993, en avril le 11 (un mâle).
– En 1994, en avril le 15 (un) ; octobre le 6 (trois).
– En 1995, en mars le 24 (un mâle, précoce), en avril les 21, 28 et 29 (une femelle, notée aussi par SM le 28).
Merle noir Turdus merula
– Résidant, halte migratoire, hivernant possible.
– Sédentaire très commun en Ile-de-France (tous milieux). Passages migratoires et hivernage de populations nordiques (octobre-mars), alors qu’une partie de la population régionale migrerait plus au sud.
– Bien représenté aux Beaumonts. Maximum de quarante-cinq le 25.12.95
Grive litorne Turdus pilaris
– Halte migratoire, visiteur d’hiver.
– “ Campagnarde ”. Passages migratoires et hivernante relativement (mais inégalement suivant les années) commune en Ile-de-France. Arrivées fin octobre-novembre, départs en mars-avril. De rares cas de nidification dans la région.
– La présence hivernale, peu fréquente, de la Litorne a été confirmée le 25.1.96 (deux individus).
– En 1994, en octobre le 13 (deux) ; novembre le 1 ; décembre le 2 (deux).
– En 1995, en avril le 28 (deux) ; octobre le 10 (un) ; décembre le 3 (deux).
Grive musicienne Turdus philomelos
– Résidante, halte migratoire, probablement hivernante.
– Sédentaire commune en Ile-de-France (tous milieux ± boisés). La population régionale ne migre pas, pour l’essentiel, mais est renforcée de nordiques en hiver (septembre-avril).
– Bien représentée aux Beaumonts. Maxima de vingt-deux le 13.10.94 et vingt-six le 14.10.95.
Grive mauvis Turdus iliacus
– Halte migratoire, hivernante irrégulière.
– “ Campagnarde ”.Vols migratoires nocturnes (avril-mai, fin septembre-octobre). Hivernante relativement (mais inégalement suivant les années) commune en Ile-de-France (arrivées fin octobre-novembre, départs fin février-début avril).
– Bien que modestement, l’hivernage semble se confirmer en janvier 1996.
– En 1994, en mars les 18, 20 et 24 ; le 15.10. (deux) ; en novembre les 1 (un), 11 (quatre), et 13. (un) ; en décembre les 2 (quatre) et 3 (un).
– En 1995, hivernage complet. En janvier les 1, 5, 7, 13 et 29 (maximum de dix huit) ; en février les 2 et 11 (maximum de six) ; en mars les 3, 7 et 10 (maximum cinq, un chant le 10). Passages d’automne notés en octobre les 19, 21, 27 et 28 (maximum quatre ) ; en novembre le 1 (trois) et 11 (un).
Grive draine Turdus viscivorus
– Résidante, halte migratoire, hivernante probable .
– “ Campagnarde ” et péri-urbaine. Sédentaire moins commun que par le passé en Ile-de-France. Population hivernante venue du nord (septembre-avril).
– Assez bien représentée aux Beaumonts. Maximum noté de sept le 3.12.95.
Rousserolle verderolle Acrocephalus palustris
– Estivant nicheur possible, halte migratoire.
– “ Campagnarde ”. Nicheuse localisée en Ile-de-France (friches humides). Arrivés vers la mi-mai, départs discrets (août-septembre).
– En 1994, en mai les 6, 13 et 27 (deux individus chantant) (PR).
– En 1995, en juin les 3 (deux, chants) et 24 (une) (PR).
Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta
– Estivant nicheur probable, halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Nicheur commun en Ile-de-France (milieux buissonnants, lisières). Arrive fin avril-mai, départ en août-septembre.
– En 1993, en avril le 24 ; en août le 1.
– En 1994, en mai les 13 et 27 ; juin les 10 et 24 (deux individus, chants).
– En 1995, premier arrivé en avril les 28 et 29 (un, chant) ; mai les 2 (trois, chants, SM), 4 (un, chant, SM et DT), 12 et 20 (quatre) ; présents en juin (chants, maximum six le 24) ; juillet (maximum cinq le 30, dont au moins un immature).
Fauvette grisette Sylvia communis
– Estivant nicheur probable, halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Commune en Ile-de-France (milieux buissonnants ouverts et secs). Arrivées mi-avril-mai, départs en août-septembre.
– En 1993, premières en avril le 29 (six, chants, parades).
– En 1994, premières en avril le 22 (un), 29 (cinq). Tout mai, juin. Passage en septembre le 16 (un).
– En 1995, premières en avril les 13 (deux, chants), 20 (trois), 21 (deux, parade), 28 (six, parades) 29 (parade). Présente en mai (maximum dix mâles chanteurs le 4, SM et DT) ; juin (maximum quatre le 11) ; juillet (maximum trois le 23) ; un résident ou un migrateur en août le 25 (MM). Passage en septembre le 17 (une).
Fauvette des jardins Sylvia borin
– Estivant nicheur probable, halte migratoire.
– Plutôt “ campagnarde ”. Nicheuse commune en Ile-de-France (dans les bois, beaucoup plus que dans les jardins !). Arrivées à partir de la fin avril (surtout mai), départs en août-septembre.
– En 1993, premières en avril le 18 (deux, plutôt précoces), 29 (quatre).
– En 1994, premières en avril le 22, 29 (quatre). Tout mai, juin.
– En 1995, première en avril le 28 (un, chant) ; mai les 2 (une), 3 (trois), 4 (deux chanteurs) ; présente en juin (maximum trois le 24) ; juillet.
Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla
– Estivant nicheur, halte migratoire, rare hivernante.
– Nicheuse commune en Ile-de-France (bois, parcs, jardins). Arrivées à partir de la mi-mars (surtout avril), départs en septembre-octobre. Passages migratoires en août-octobre. Des cas d’hivernage.
– En 1993, deux mâles hivernant en février les 14 , 20 et 26. Premières arrivées en mars le 11 (deux femelles).
– En 1994., hivernage d’un mâle en janvier le 8 ; février le 12. En mars le 4 (mâle hivernant ou arrivée précoce ?). Puis arrivées en mars le 18 (trois). Passages en septembre le 16 (un) ; novembre le 6 (un).
– En 1995, premières en mars le 16 (un mâle, une femelle, chant). Passages en septembre les 17 (deux) et 21 (une) ; octobre les 5 (trois), 8 (une), 27 (deux) et 29 (trois dont un mâle) ; novembre le 17 (une femelle).
Pouillot siffleur Phylloscopus sibilatrix
– Rare visiteur ou halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Estivant nicheur assez commun en milieu boisé. Arrivée mi-avril, départ dès août.
– Nichant à Vincennes, il peut apparaître plus souvent que relevé ici et ce, d’autant plus que le site a été fort peu visité en août (mois favorable pour la migration).
– En 1993, en avril le 18 (PR).
Pouillot véloce Phylloscopus collybita
– Nicheur, halte migratoire importante, parfois tardif, rare hivernant.
– Estivant nicheur commun en Ile-de-France, fréquente de nombreux types de milieux ± boisés. Arrivée fin février-mars, départs/passages en août-début novembre. Des individus hivernent.
– En 1993, premiers en mars le 10 (premiers chants le 14).
– En 1994, premier en mars le 18. Durant le passage d’automne, le 6 octobre au moins 25 individus. Présence tardive en décembre le 2.
– En 1995, présence hivernale en janvier les 1 (deux), 5 et 7 (un) ; février, les 2 (un) et 11 (trois) ; mars les 3 (un chant), 10 (cinq), 20 (dix, SM). Passage d’automne tout septembre (jusqu’à quinze) ; tout octobre (jusqu’à dix-sept) ; tout novembre (jusqu’à onze) ; en décembre le 3 (deux).
Pouillot fitis Phylloscopus trochilus
– Estivant nicheur probable, halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Estivant nicheur commun en Ile-de-France, milieux boisés. Passages à partir de la fin mars et cantonnement à partir de la fin avril, départs en août-septembre.
– En 1993, premier noté en avril le 11 (chant).
– En 1994, premiers notés en mars le 4 (quatre, précoces) puis en avril les 15 (un) et 22 (trois, chants).
– En 1995, premiers en avril le 13 (trois, chants) et 20 (quatre), puis régulier ; présent en mai, juin (un, chant), juillet. En septembre le 15 (un), 17 (deux) et 21 (un).
Roitelet huppé Regulus regulus
– Halte migratoire, hivernant irrégulier en petit nombre.
– Attaché aux conifères. Sédentaire commun en Ile-de-France (épicéas, pins sylvestres), hivernants venus du nord et de l’est (octobre-mars).
– Vu le manque de prospection durant l’automne 1993 (et la prospection hivernale s’étant centrée sur la friche), il n’est pas étonnant qu’il n’ait pas été noté cette année-là. S’il est encore largement passé inaperçu en 1994, il a été bien représenté durant toute la fin 1995. Par ailleurs, les conifères de la partie nord du parc pourrait l’attirer quand ils seront plus âgés.
– En 1994, le 23.10 (un).
– En 1995, en septembre, les 15 (un) et 17 (deux) ; octobre les 27 (douze), 28 (six) et 29 (deux) ; tout novembre (généralement de deux à six, onze individus le 16) et tout décembre (trois ou quatre).
Roitelet triple-bandeau Regulus ignicapillus
– Halte migratoire assez importante, hivernant irrégulier en petit nombre.
– Attaché surtout aux conifères. Sédentaire peu commun en Ile-de-France avec un passage migratoire important, particulièrement en mars-avril et octobre-novembre. Hiverne en petit nombre dans la région.
– Les Beaumonts semblent un site prometteur pour le Triple-bandeau. Vu le manque de prospection durant l’automne 1993, il n’est pas étonnant qu’il n’ait pas été noté cette année-là. Sa possible présence hivernale a été confirmée les 12.01.96 et 2.2.96 (un individu). Outre dans les conifères du secteur nord des Beaumonts, le Triple-bandeau pourrait nicher dans certaines parties boisées en feuillus du secteur sud (il accepte une plus grande variété de sites que le Huppé).
– En 1994, en octobre le 10 (trois) ; novembre le 13 (un).
– En 1995, en septembre les 15 (deux), 17 (cinq), 21 (deux) et 30 (trois, SM) ; octobre les 27 (quatre), 28 (un) et 29 (sept) ; novembre les 11, 12, 16, 17 (un) et 23 (deux).
Gobemouche gris Muscicapa striata
– Estivant nicheur probable, halte migratoire.
– Plutôt “ campagnard ”. Nicheur peu abondant en Ile-de-France en milieu boisé ouvert et dans des parcs et jardins. Arrivées fin avril-juin, départs fin août-début octobre.
– En 1993, premier noté en mai le 20. Noté en juin, juillet.
– En 1994, premier noté en avril le 27. Noté en juin. Trois en septembre le 16.
– En 1995, premiers en avril les 17 (deux), 12, 14 (un) ; mai (trois le 20) ; juin les 3 (un), 18 (deux), 24 (quatre) ; juillet le 30 (deux) ; août le 30 (un) ; septembre les 17 (trois) et 21 (un).
Gobemouche noir Ficedula hypoleuca
– Halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Estivant nicheur en Ile-de-France, milieux boisés. Arrivées en mai, départs mi-août-septembre (octobre).
– En 1993, en avril le 29 (un mâle, date relativement précoce).
– En 1994, en septembre les 11 (un) et 16 (deux) ; octobre les 2 et 6 (un, date tardive).
– En 1995, en mai le 4 (un mâle, SM et DT) ; septembre le 17 (trois).
Mésange à longue queue Aegithalos caudatus
– Nicheuse probable, hivernante.
– Sédentaire commune en Ile-de-France, niche à la lisière des bois, dans des parcs et jardins à végétation dense. Erratisme hivernal.
– Généralement de un à huit individus notés. Maximum de onze le 12.11.95.
– En 1994, en janvier, février, mars, avril, mai, octobre, novembre, décembre.
– En 1995, en janvier, février, mars, juillet, octobre, novembre, décembre.
Mésange nonnette Parus palustris
– Nicheuse irrégulière possible, rare visiteuse et hivernante.
– Assez commune en Ile-de-France, niche en milieu boisé mais aussi dans des parcs et jardins.
– Niche tôt et est jugée très sédentaire, alors comment interpréter les données pour 1994 ?
– En 1993, en décembre les 19 et 20 (deux).
– En 1994, en janvier le 8 (une) ; mars les 18 (deux), 20 (une) et 24.3 (une) ; avril le 10 (deux) ; mai le 7 (une).
– Pas notée en 1995.
Mésange huppée Parus cristatus
– Rare visiteuse en hiver.
– Sédentaire et relativement commune en Ile-de-France. Est en général inféodée aux conifères. Erratisme hivernal.
– Il est possible que, les arbres prenant de l’âge, les conifères de la partie nord du site attirent cette espèce.
– En 1994, en novembre le 18 (une) (bosquet de feuillus où se trouvent quatre conifères âgés) (PR).
Mésange noire Parus ater
– Rare visiteuse en hiver.
– Sédentaire peu commune en Ile-de-France. Est en général inféodée aux conifères. Erratisme hivernal. Notre région accueille parfois des hivernantes venues du nord ou de l’est.
– Il est possible que, les arbres prenant de l’âge, les conifères plantés dans la partie nord du site attirent cette espèce.
– En 1995, en novembre le 18 (deux) (bosquet de feuillus où se trouvent quatre conifères âgés) (PR). A aussi été vue une fois par GJ.
Mésange bleue Parus caeruleus
– Résidante nicheuse, possibles hivernantes.
– Sédentaire très commune en Ile-de-France, présente dans de nombreux milieux. Arrivées hivernales, certaines années, de populations du nord et de l’est.
– Bien représentée aux Beaumonts.
Mésange charbonnière Parus major
– Résidante nicheuse, possible hivernante.
– Sédentaire très commune en Ile-de-France, présente dans de forts nombreux milieux. Arrivées hivernales, certaines années, de populations du nord et de l’est.
– Bien représentée aux Beaumonts.
Sittelle torchepot Sitta europaea
– Résidante nicheuse, peut-être parfois erratique.
– Sédentaire commun en Ile-de-France dans les forêts, bois, grands parcs, jardins villageois.
– Quelques couples aux Beaumonts. Maximum noté de cinq individus (notamment les 2 et 8.1.94). Souvent bruyante, cette espèce sait aussi se faire fort discrète (notamment, il me semble, dans des sites comme les Beaumonts où elles sont peu nombreuses). Cela pourrait expliquer certaines discontinuités dans les observations (des observation étalées, cependant, sur tous les mois de l’année). Mais, cette discontinuité semblant se retrouver aussi aux Buttes-Chaumonts (René Damery et all, 1993), elle révèle peut-être un erratisme.
– En 1993, janvier (MM), février, décembre.
– En 1994, janvier, février, mars, avril, mai, juin, septembre, octobre, novembre, décembre.
– En 1995, janvier, février, mars, mai, juillet, août (GJ), septembre, octobre, novembre, décembre.
Grimpereau des jardins (G. brachydactyle) Certhia brachydactyla
– Résidant nicheur.
– Sédentaire assez commun en Ile-de-France dans les bois, forêts et les grands parcs (mais pas vraiment les jardins !).
– Quelques couples aux Beaumonts. Maximum noté de six individus le 7.10.95.
Pie-grièche écorcheur Lanius collurio
– Visiteuse rare ou accidentelle, ou halte migratoire.
– “ Campagnarde ”. Nicheur relativement rare en Ile-de-France (friches avec buissons épineux). Arrivées en mai, dispersion des jeunes en juillet, départs en août, passages migratoires jusqu’en octobre.
– En 1995, observation intéressante d’un individu adulte posé (friche et lisière) en juin, le 7 (GJ). Est-ce un migrateur tardif, ou un individu non-nicheur et vagabond ?
Geai des chênes Garrulus glandarius
– Résidant nichant probablement sur place.
– Sédentaire commun en Ile-de-France nichant dans les bois. Un certain erratisme hivernal. “ Invasions ” occasionnelles venues du nord et de l’est.
– Quelques individus régulièrement notés sur le site (maximum de cinq).
Pie bavarde Pica pica
– Résidant nicheur.
– Abondant en Ile-de-France, commensale de l’homme. Très sédentaire, mais peu se regrouper en hiver.
– Aux Beaumonts, jusqu’à dix-sept individus ensembles (le 2.12.94).
Choucas des tours Corvus monedula
– Visiteur occasionnel, survol.
– Sédentaire commun en Ile-de-France (bâtiments “ monumentaux ”, falaises…). Erratisme hivernal et arrivées importante de nordiques. Quelques colonies à Paris. Y en a-t-il dans la banlieue est ?
– En 1995, en février, le 2 (un, survol) ; avril les 7 (deux perchés et à terre) et 17 (un) ; septembre le 15 (un, au vol) ; octobre le 19 (trois, au vol) ; novembre les 3 et 16 (deux, survol) ; décembre le 3 (un, posé sur arbre).
Corbeau freux Corvus frugilegus
– Survol, notamment migratoire.
– Inégalement commun en Ile-de-France, niche en colonies surtout rurales, peut parfois s’établir dans des parcs urbains. Des hivernants venus du nord sont présents dans la région arrivant mi-octobre, début novembre.
– Susceptible d’utiliser occasionnellement le site.
– En 1994, survols bas et lents en novembre les 1 (deux) et 10 (seize).
– En 1995, survols en novembre les 3 (vingt-trois, vol ouest) et 16 (six, vols locaux).
Corneille noire Corvus corone corone
– Résidant nicheur, visiteur.
– Commune en Ile-de-France, généralement ± solitaire, forme parfois des bandes en hiver. Les populations nordiques migrent vers le sud en octobre-novembre.
– Généralement quelques individus (deux à six). Le 23.10.94, au moins vingt quatre individus (dont un groupe de dix-huit) ; et douze le 5.10.95.
Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris
– Résidant nicheur, visiteur, hivernant.
– Sédentaire abondant en Ile-de-France s’adaptant à tous les milieux. Arrivées de nordiques en automne.
– Aux Beaumonts, les bandes comprennent de quelques dizaines à, parfois, quelques centaines d’individus (maximum ± cinq cents).
Moineau domestique Passer domesticus
– Résidant.
– Sédentaire abondant en Ile-de-France.
– Nicheur surtout urbain. En général, quelques dizaines sur le site, en divers points de sa périphérie. Parfois des bandes importantes dans la friche.
Moineau friquet Passer montanus
– Nicheur probable, hivernant au nombre irrégulier.
– “ Campagnard ”. Sédentaire commun en Ile-de-France (bien que beaucoup moins abondant que le Domestique). Forme des bandes en hiver. Possible présence hivernale d’individus nordiques (octobre-avril).
– Au moins deux couples nicheurs probables dans les secteurs boisés du site ces dernières années. En hiver, jusqu’à une centaine ensemble dans la friche des Beaumonts en 1993-1994 (mais nettement moins nombreux durant l’hiver 1994-1995 et difficile à localiser durant l’hiver 1995-1996).
Pinson des arbres Fringilla coelebs
– Résidant, nicheur, halte migratoire, hivernant.
– Nicheur commun, migrateur partiel en Ile-de-France (une partie de la population locale partant au sud). De nombreux hivernants viennent du nord ou de l’est (périodes migratoires mars-avril, fin septembre-octobre).
– D’une douzaine à plusieurs dizaines notés.
Pinson du nord Fringilla montifringilla
– Halte migratoire, hivernant irrégulier.
– “ Campagnard ”. Hivernant en Ile-de-France, le Pinson du nord arrive du nord ou de l’est, généralement fin octobre-novembre et repart en février-mars.
– En 1994, en janvier les 8, 12 et 13.2 (deux) ; février le 26 (un) ; mars le 4 (quatre) ; octobre le 27 ; novembre le 1. (Accompagnent des Pinsons des arbres).
– Pas noté en 1995, mais il n’y a pas eu de bandes importantes de fringilles fin 1995.
Grosbec cassenoyau Coccothraustes coccothraustes
– Halte migratoire ou visiteur occasionnel.
– “ Campagnard ”. Sédentaire peu commun en Ile-de-France. Erratisme hivernal. Migration des populations nordiques en avril, septembre-octobre.
– En 1995, en avril le 20 (un).
Serin cini Serinus serinus
– Résidant nicheur, hivernant en nombre variable.
– Surtout estivant. Le gros de la population d’Ile-de-France part en septembre-octobre (revenant en mars-avril). Un nombre croisant d’individus (nicheurs locaux ou venant de plus au nord ?) séjourne cependant tout l’hiver dans la région. Cette espèce devient-elle “ migratrice partielle ” ?
– Le Serin cini est présent toute l’année aux Beaumonts qui semblent un site privilégié pour l’hivernage. Noté en janvier 1993 par MiM. Jusqu’à une centaine dans la friche en 1993-1994. Dans l’ensemble, toujours présents, mais moins nombreux en 1994-1995 ; pour la fin 1995, jusqu’à une centaine en octobre et quarante-cinq en décembre, mais souvent moins. Bien représenté au printemps.
Serin des canaries Serinus canaria
– Echappé de captivité, Originaire des Iles Canaries, de Madère et des Açores..
– Un le 01.01.94.
Verdier d’Europe Carduelis chloris
– Résidant nicheur, visiteur, hivernant.
– Commun en Ile-de-France. Sédentaire, erratique en hiver, rejoint par des hivernants.
– Généralement jusqu’à une douzaine d’individus notés. Parfois plusieurs dizaines (quarante quatre le 8.1.94).
Chardonneret élégant Carduelis carduelis
– Résidant nicheur, halte migratoire, hivernant.
– Nicheur commun en Ile-de-France qui est aussi une zone d’hivernage de populations nordiques (septembre-mai). Le passage d’automne est particulièrement marqué (septembre-octobre). L’espèce se déplace en bandes durant l’hiver.
– Des braconniers capturent les Chardonnerets sur le site !
– Présence toute l’année, plutôt en petit nombre au printemps, parfois en groupe jusqu’à une cinquantaine sur le site (notamment le 30.7.95).
Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula
– Visiteur occasionnel en automne et hiver, nicheur possible.
– Nicheur peu nombreux en Ile-de-France. Erratisme hivernal. Migration des populations nordiques en mars-avril, octobre-novembre.
– Il serait important de vérifier la possibilité de nidification de cette espèce.
– En 1994, entendu à de rares occasions en hiver (notamment le 3.12). Un mâle photographié par GJ en novembre 1994.
– En 1995, en mars le 7 (entendu, SM), mâle vu à plusieurs reprise durant le printemps par un employé des Espaces verts ; octobre le 27 (une femelle) ; novembre le 17 (un) ; décembre le 10 (un).
Tarin des aulnes Carduelis spinus
– Halte migratoire, hivernant irrégulier.
– Cette espèce apparaît généralement dans la région en octobre-novembre et la quitte en mars-avril. Sa présence sur un site donné n’est pas continue : elle dépend de la fructification de certaines essences d’arbres (aulnes, bouleaux...).
– Aux Beaumonts, de quelques individus à des bandes de plusieurs dizaines.
– En 1993, en décembre.
– En 1994, en janvier, février, octobre, novembre, décembre.
– En 1995, en janvier, février (douze le 11), mars (dont quatre le 24), avril (sept le 6), décembre (une femelle le 17).
– Vagabond, se rencontre aussi en d’autres quartiers de Montreuil.
Linotte mélodieuse Carduelis cannabina
– Nicheuse probable, halte migratoire, hivernante irrégulière.
– “ Campagnarde ”. Sédentaire en Ile-de-France, mais des populations nordiques viennent hiverner dans notre région et l’espèce est erratique en hiver. Passages migratoires surtout en mars-avril et octobre-novembre.
– Présence toute l’année, mais pas nécessairement de façon continue. Usuellement, quelques individus, maximum de vingt-deux noté le 15.10.94.
– En 1993, en mars, avril, mai, juin, septembre, octobre, novembre, décembre. Chants et parades en période nuptiale.
– En 1994, en février, mars, avril, mai, juin, septembre, octobre, novembre, décembre. Chants.
– En 1995, en janvier, mars (dont treize le 23) ; avril (dont quatre le 13, chants, et six le 28, chants. Chants encore le 29) ; mai (maximum huit le 14) ; juin (deux le 24) ; juillet (cinq le 30) ; octobre (maximum neuf le 15) ; novembre.
Bruant jaune Emberiza citrinella
– Rare visiteur d’hiver, halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Commun en Ile-de-France, mais pas en milieu urbain. Sédentaire, il manifeste un erratisme hivernal marqué. Des hivers rudes peuvent provoquer des mouvements du nord au sud (migration des plus nordiques en septembre-octobre).
– En 1993, en janvier le 4 (un, MiM) ; en février les 14 (quatre) et 20 (deux).
– En 1994, en mars le 4 (un) ; décembre le 2 (un mâle).
– En 1995, en février le 2 (une femelle) ; juillet le 30 (un mâle et une femelle) ; octobre le 20 (deux) ; décembre les 23 (un) et 25 (deux).
Bruant zizi Emberiza cirlus
– Résidant nicheur, possible migrateur ou hivernant.
– “ Campagnard ”. L’Ile-de-France se situe à la limite nord de l’ère de répartition de cette espèce, elle y est devenu peu commune. Le gros des nicheurs migre au sud, un petit nombre d’individus passant l’hiver sur place.
– La présence sur le site, tout au long de l’année, du Bruant zizi est remarquable. Probablement de deux à trois couples nicheurs. Jusqu’à six individus notés en hiver (du 13 au 20.2.93). Au moins deux mâles notés chantant régulièrement. Trois mâles chanteurs le 4.5.95 (SM et DT). Huit individus (dont au moins un juvénile) le 30.7.95.
Bruant ortolan Emberiza hortulana
– Halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Devenu rare dans la région, même aux passages pré et post-nuptiaux (avril-mai, août-septembre).
– La présence de ce bruant aux Beaumonts est remarquable.
– En 1995, en mai les 2 (quatre, SM), 3 (deux, SM) et 4 (un mâle et une femelle, SM et DT).
– En 1993, en mai le 7 (trois) (PR).
Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus
– Halte migratoire, possible visiteur d’hiver.
– “ Campagnard ”. En Ile-de-France comprendrait un petit nombre de sédentaires, des estivants nicheurs en plus grand nombre et un passage migratoire important, principalement en mars-avril et octobre-novembre.
– En 1993, en février les 14 (trois) et 20 (un) ; en mars les 11 (six) et 20 (deux).
– En 1994, en février le 26 (un) ; mars le 11 ; octobre le 13 (deux).
– En 1995, en mars les 7 (cinq, SM), 12 (un) et 23 (deux) ; octobre, les 10 (un, SM), 27 (deux) et 29 (un) ; novembre les 9 et 16 (un).
Bruant proyer Miliaria calandra
– Halte migratoire.
– “ Campagnard ”. Migrateur, arrivant en Ile-de-France en mars-avril, le mouvement de départ se faisant sentir dès août, surtout en septembre-octobre. Un petit nombre d’individus sont susceptibles d’hiverner dans la région.
– En 1994, noté en mars le 11 (un, TR).
– En 1995, noté en avril le 29 (deux) (PR).