De fait, cette dissolution rend possible l’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite de forces fascistes et racistes dont les décisions politiques auront avant tout des conséquences pour les habitantes et habitants des quartiers populaires.
Dans ce contexte, la Coordination nationale Pas sans Nous appelle les habitantes et habitants des quartiers populaires à ne pas rester les bras croisés suspendus aux négociations pour un hypothétique nouveau Front populaire aussi nécessaire soit-il.
Nous, collectifs, associations, habitantes et habitants des quartiers, nous sommes les premiers concernés par les conséquences de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
Nous appelons tous ceux et celles qui défendent la justice sociale à entendre les habitantes et habitants des quartiers populaires et à ne pas continuer à invisibiliser les candidates et candidats issus de ces quartiers et dont la légitimité n’est plus à démontrer pour prendre une part active dans les décisions pour ce pays.
Nous sommes actrices et acteurs de nos quartiers par nos engagements quotidiens dans nos collectifs et associations. Nous ne sommes pas le problème, nous sommes une partie de la solution ! Tout ce qui se fait pour nous, sans nous, se fait contre nous.
Nous ne sommes pas seulement un réservoir d’électeurs et nous ne resterons pas spectateurs. Nous appelons tous les abstentionnistes à voter les 30 juin et 7 juillet en allant à l’isoloir ou en votant par procuration pour être au rendez-vous de l’histoire.
Notre mobilisation est une arme décisive pour lutter contre l’extrême-droite, le racisme, les discriminations, pour l’égalité, la justice et la solidarité.
Nous sommes prêts à prendre notre avenir en main et à assumer nos responsabilités.
Pas sans Nous