La première semaine de campagne avait été mouvementée, marquée par des calomnies des médias d’extrême droite de Bolloré, reprises par quelques médias plus traditionnels sur une soi-disant fiche S. Raphaël avait également pu interpeller un Gabriel Attal agressif dans les rues d’Avignon sur le fait que la macronie a pavé la voie à l’extrême droite.
Un meeting dans le quartier de Saint-Chamand
Les équipes militantes, composées de camarades de LFI, des Jeunes Communistes, des écologistes, de la Jeune Garde, du NPA et de nombreux collectifs locaux, ont battu la campagne sans relâche. Le point d’orgue de la deuxième semaine de campagne a été la venue de Rima Hassan et un meeting populaire dans le quartier de Saint-Chamand regroupant des centaines d’habitantEs, et coorganisé avec Urgence Palestine.
Qualifié pour le second tour
Au soir du premier tour, Raphaël Arnault a su se hisser en deuxième position avec 24,76 % des voix, devançant ainsi la candidature dissidente de Philippe Pascal, soutenu par une petite partie de la gauche locale, dont la maire d’Avignon, Cécile Helle. Philippe Pascal, qui avait maintenu la confusion en mettant le mot Front populaire sur ses bulletins de vote, arrive en troisième position avec 18 % des voix, mais sans franchir la barre des 12,5 % des inscrits. Philippe Pascal et Cécile Helle ont très rapidement appelé à voter pour Raphaël Arnault, le plaçant ainsi favori du second tour face à la députée sortante du Rassemblement national, Catherine Jaouen, qui a rassemblé 34,62 % au premier tour. La candidate de Renaissance, Malika Di Fraja, s’est quant à elle placée loin derrière, en quatrième position avec 16,1 %.
La dynamique de la campagne s’amplifie encore dans cet entre-deux tours, et l’accueil est toujours aussi bon dans les quartiers populaires, sur les marchés et dans les porte-à-porte. Nous ferons tout pour faire de Raphaël Arnault un jeune député antifasciste qui luttera pied à pied contre le Rassemblement national, dans la rue et à l’Assemblée !
CorrespondantEs