L’activisme de Victor Orban, utilisant son titre momentané de « président de l’UE », de Moscou à Beijing, était directement relié à la possibilité de l’accession du RN au pouvoir en France. L’axe Poutine/Trump comptait sur cela. Il s’agissait, et il s’agit, de verrouiller rapidement l’aide militaire a minima et de tenter de contraindre l’Ukraine à abandonner l’exigence de libération de ses temitoires occupés et soumis à la terreur.
Bien que Marine Le Pen ait dû se démarquer du soutien bruyant de l’ambassade russe, c’est bien le régime de Poutine qui s’apprêtait à installer ses hommes à Matignon et au ministère des Armées.
Pierre Gentillet, cadre du R.N directement lié aux services russes et ayant veillé à la formation et à la promotion de Jordan Bardella, n’a pas été élu dans le Cher, où il se présentait dans une circonscription importante par ses industres mulitaires.
Nous savons que nos camarades ukrainiens et le peuple ukrainien étaient inquiets pour la France.
Cette victoire est aussi leur victoire. Elle leur confirme, en outre, le peu de fiabilité du président de la République, qui a ouvert la voie au grand risque qui s’est présenté.
Le Comité français du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine a pris part au combat du Nouveau Front populaire pour que le RN n’accède pas au pouvoir, il sait que ses communiqués successifs ont été diffusés et discutés, notamment dans les organisations syndicales, et il salue l’intervention de Sophie Binet, secrétaire confédérale de la CGT, place de la République mercredi 3 juillet, dénonçant le RN comme le parti de Poutine :
« Non, le Rassemblement national n’est pas un parti comme les autres. Le Rassemblement national est un parti raciste, sexiste, homophobe, violent et désormais officiellement soutenu par Vladimir Poutine ! »
Nous rappelons que le programme du Nouveau Front populaire comporte un passage clair sur l’Ukraine qui, avec les autres éléments de ce programme, a été un facteur de sa dynamique, et qui doit s’imposer pleinement à toutes ses composantes. C’est un mandat, nous veillerons à sa défense et à son respect !
Slava Ukraini : à Paris comme à Kharkiv, ils ne passeront pas !
Paris, le 9 juillet 2024
Comité français du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU)