Aujourd’hui, nous voyons l’administration américaine mettre en œuvre des politiques d’extrême droite et utiliser l’Ukraine comme monnaie d’échange dans les jeux politiques internes. Le gel de l’aide militaire n’est pas une démarche anti-guerre ni une promesse de paix pour les Ukrainiens, mais une menace d’un dictateur en herbe d’utiliser notre pays comme monnaie d’échange qui fait le jeu de ceux qui cherchent la défaite de la résistance ukrainienne.
Soyons clairs : bloquer les livraisons d’armes aux régimes qui commettent des crimes de guerre est un outil essentiel de notre mouvement. Mais cesser de soutenir ceux qui résistent au génocide et à l’agression impérialiste n’est pas anti-guerre—c’est participer à la destruction. Pour les Ukrainiens, chaque livraison gelée signifie moins de défenses, plus de morts civils, plus de villes réduites en décombres par les missiles russes. Si vous voulez agir contre les profiteurs de guerre, ciblez les entreprises et les institutions qui alimentent la machine de guerre russe, pas celles qui se défendent contre l’anéantissement.
Trump et ses alliés ne sont pas anti-guerre—ils s’opposent aux luttes pour la libération et l’autodétermination tout en renforçant les régimes autoritaires. Ils continuent de soutenir les régimes autoritaires, renforcent les discours racistes et xénophobes, et alimentent les mouvements néo-fascistes. Ce n’est pas une position de paix—c’est un rejet de la solidarité internationale et un signal à tous les réactionnaires du monde que l’oppression et la répression seront tolérées.
Nous n’avons aucune illusion sur le rôle des États-Unis en tant que puissance impérialiste. Nous savons que l’OTAN n’est pas une alliance de libération mais d’intérêt. Mais l’isolationnisme n’est pas la réponse. L’isolationnisme est un piège. Il est vendu comme une force mais ne fait que créer de l’espace pour une plus grande oppression. C’est l’illusion du contrôle pendant que le monde brûle. On ne gagne pas une course en courant seul—on court seul comme un con. La force vient de la connexion, de la solidarité, des luttes collectives.
La solidarité avec les peuples qui résistent est un geste politique que nous ne pouvons pas laisser être manipulé en une menace pour obtenir des avantages.
Nous appelons les communautés anti-autoritaires et de gauche à ne pas succomber à une rhétorique pseudo-anti-guerre, qui en réalité ne fait que jouer le jeu de l’impérialisme, et à continuer de soutenir ceux qui luttent pour leur propre existence.
L’antifascisme n’est pas contemplation, mais action.
Nous voulons partager l’analyse et les propositions de notre camarade Tom Nomad (https://www.rupturepress.org/.../a-call-for-new-lines-of...) sur la situation actuelle aux États-Unis.
Nous avons passé trois ans à construire des réseaux de résistance—et nous ne nous arrêterons pas. Mais pour gagner, nous devons grandir. Plus de mains, plus de voix, plus d’action. Soutenez vos groupes antifascistes et anarchistes locaux. Créez-en de nouveaux s’ils n’existent pas encore. Trouvez des camarades, analysez ensemble la situation, apprenez des luttes passées et présentes, et organisez-vous.
Organiser notre mouvement ensemble devrait être une priorité face à l’isolationnisme contre-révolutionnaire, ensemble nous sommes plus forts.
Si vous souhaitez contacter un groupe avec lequel nous travaillons à l’international, vous pouvez trouver la liste à la fin d’une vidéo que nous avons réalisée pour le 24 février 2025 (https://www.youtube.com/watch?v=QarNc4v7PKw...).
Vous pouvez contacter n’importe lequel d’entre eux pour comprendre comment travailler efficacement en solidarité avec notre lutte, mais aussi d’autres luttes qui se déroulent à l’international.
Et vous pouvez nous contacter à tout moment (https://www.solidaritycollectives.org/).
Solidarité au-delà des frontières. Luttez là où vous êtes. Construisons l’internationalisme ensemble.
Solidarity Collectives
Abonnez-vous à la Lettre de nouveautés du site ESSF et recevez par courriel la liste des articles parus, en français ou en anglais.