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Europe Solidaire Sans Frontières

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            • Edouard Renard
            • Emile Fabrol
            • Emmanuel Terray
            • Enzo Traverso (Fr)
            • Eric Hazan
            • Erim Can
            • Etienne Saunier
            • François Chesnais
            • François Gèze
            • François Sabado
            • Georges Fontenis
            • Gérard Chaouat
            • Gérard Drumont
            • Gérard Martin
            • Gérard Prévost
            • Gérard Quillaud
            • Gilbert Hernot
            • Gilles Cazin
            • Gilles Perrault
            • Gisèle Halimi
            • Guy Debord
            • Hélène Châtelain
            • Henri Leclerc
            • Henri Lefebvre
            • Henri Weber
            • Isaac Johsua
            • Jack Houdet
            • Jacqueline Lorthiois
            • Jacques Berthelot
            • Jacques Gaillot
            • Jacques Giron
            • Jacques Soncin
            • Janette Habel, Jeannette Pienkny
            • Jean Chesneaux
            • Jean Jaurès
            • Jean Marie Canu
            • Jean Puyade
            • Jean-Jacques Rousseau
            • Jean-Marie Muller
            • Jean-Michel Krivine
            • Léonce Aguirre (Daniel Noverraz)
            • Louis Fontaine
            • Louis Joinet
            • Lucien Goldmann
            • Lucien Sève
            • Manouchian (le groupe)
            • Manuel De Jesus
            • Marcel Barang
            • Marcel-Francis Kahn
            • Marcelle Berthaud
            • Marguerite Métayer
            • Marie-France Ordonez-Oriolez
            • Marieme Helie Lucas
            • Maurice Rajsfus
            • Maya Surduts
            • Michael Löwy
            • Michel Dupin
            • Michel Foucault
            • Michel Husson
            • Michel Lequenne
            • Miguel Abensour
            • Mireille Delmas-Marty
            • Olivier Besancenot
            • Patrice Lepesqueur
            • Paul Adam
            • Paul Blanquart
            • Philippe Corcuff
            • Pierre Bourdieu
            • Pierre Brocheux
            • Pierre Frank
            • Pierre Goldman
            • Pierre Granet
            • Pierre Rousset
            • Pierre Salama
            • Pierre Vandevoorde
            • Régine Cazin
            • René Cottrez
            • Robert Cruau
            • Robert Mencherini
            • Roger Mathieu
            • Roland Lew
            • Roland Vacher
            • Sophie Ozanne
            • Suzanne Citron
          • Santé (Gauche radicale, France)
            • Epidémies, pandémies (Gauche radicale, France)
          • Histoire du PCF (France)
        • Capitalisme français, patronat
        • Fascisme, extrême droite, droite extrême (France)
          • Extrême droite (écologie, France)
          • Extrême droite juive (France)
          • Femmes, genres, sexualités (extrême droite)
          • Histoire (extrême droite, France)
          • Jean-Marie Le Pen
        • Agriculture, pêche, rural (France)
        • Andorre
        • Culture (France)
          • Edition, livre (culture, France)
          • France : Culture et conditions de travail
        • Démographie (France)
        • Droits humains, libertés (France)
          • Répression (France)
          • Attentats (France)
          • Epidémies, pandémies (droits humains, France)
          • Handicap, handicapé (droits humains et libertés, France)
          • Justice, droit (France)
            • Syndicat de la magistrature
          • Liberté académique (France)
          • Liberté d’association (France)
          • Liberté de presse, d’expression, de manifester (France)
          • Politiques sécuritaires (France)
            • Police, armes (France)
            • Services secrets (France)
          • Prisons (France)
        • Écologie (France)
          • Ecologie : Parc des Beaumonts (France)
            • Informations, guide (Parc des Beaumonts)
            • Interlocuteurs territoriaux (Parc des Beaumonts)
            • Chroniques beaumontoises
            • Nature : chroniques d’ailleurs
            • Objectifs et conceptions (Parc des Beaumonts)
            • Vagabondages (Parc des Beaumonts)
            • Amphibiens
            • Botanique
              • Botanique : chroniques
              • Botanique : rapports
            • Champignons
              • Champignons : Chroniques
              • Champignons : Rapports
            • Crustacés : chroniques
            • Entomologie
              • Rapports (Entomologie)
                • Rapports d’ailleurs (entomologie)
              • Chroniques (Entomologie)
            • Géographie environnementale (Parc des Beaumonts)
            • Mammifères
            • Mollusques
              • Mollusques : chroniques
              • Mollusques : rapports
            • Ornithologie
              • Ornithologie : chroniques
              • Ornithologie : chroniques d’ailleurs
              • Ornithologie : rapports
            • Reptiles
          • Mouvements (écologie)
          • Orientation gouvernementale (Ecologie, France)
          • Biodiversité (France)
          • Catastrophe naturelle (France)
          • Catastrophes industrielles (France)
          • Chasse, braconnage (France)
          • Climat (France)
            • Climat & taxe carbone (France)
          • Condition animale (France)
          • Eau, cours d’eau (France)
          • Energie (France)
          • Energie nucléaire (France)
          • Grands Projets (France)
          • Lettre de la CNE (LCR, France)
          • Ressources minières (écologie, France)
          • Transports (Ecologie, France)
        • Economie, social, inégalités (France)
          • Inégalités sociales (France)
          • Budget (France)
          • Dette (France)
          • Finance (France)
          • Fiscalité (France)
          • Géographie sociale (France)
          • Industrie (France)
          • Migrants (France, économie)
          • Pauvreté (France)
          • Précarité, crise socio-économique (France)
          • Transports (France)
            • Transports - Automobile
            • Transports - Publics, en commun (France)
            • Transports - SNCF, rail (France)
            • Transports - Vélo (France)
            • Transports aérien (France)
        • Education & jeunesse (France)
          • Analyse, histoire de la jeunesse (France)
          • Epidémies, pandémies (éducation, France)
          • Histoire des luttes de la jeunesse scolarisée (France)
          • Pédagogie : L’école de la soumission
        • Enfance (France)
          • Droit(s) des enfants (France)
          • Epidémies, pandémies (enfant, santé, France)
          • Violences contre les enfants (France)
        • Handicap, handicapé (France)
        • Histoire (France)
          • Histoire & mémoire
            • De Gaulle, Ve République (histoire, France)
            • Front Populaire (1936)
            • Guerres mondiales (Histoire, France)
            • La France de Vichy
            • La France en Algérie (1945-1962)
            • La France et la question coloniale
            • La Révolution française
          • Histoire (Corse)
          • Histoire des luttes populaires (France)
        • Impérialisme français, relations internationales (France)
          • Armement, nucléaire (France)
          • Françafrique / Océan Indien occidental (France)
            • La France et le Rwanda (France)
          • France, MOAN, Méditerranée (France)
            • Palestine, Israël (France, relations internationales)
          • Relations France-AL/Caraïbes (France)
          • Relations France-Asie & Pacifique (France)
          • Transnationales (France)
        • Laïcité et religions (France)
          • Christianisme (France)
          • Enfants victimes (religions, France)
          • Femmes (laïcité, France)
          • Islam / Musulmans (France)
        • LGBT+ (France)
          • LGBT+ (France et autres - tri en cours)
          • LGBT+ (Histoire, France)
        • Logement (France)
        • Luttes & solidarités (France)
          • Coopération & convergence des résistances sociales (France)
          • Vagues d’indignation
          • Associatif (France)
        • Media (France et voisinage)
        • Migrant.es, réfugié.es, diaspora (France)
          • Citoyenneté, droits (Migrant.esn France)
            • Droit et lois (Migrant.es, France)
            • La Cimade
          • Enfant, jeune (Migrant.es, France)
          • Histoire (Migrations, France)
          • LGBT+ (Migrant.es, France)
          • Afghan.es (migrations, France)
          • Africain.es (Migration, France)
          • Chinois.es (Migration, France)
          • Maghrébin.es (Migration, France)
          • Palestien.nes (migrants ; France)
          • Santé (migrants, France)
            • Epidémies, pandémies (santé, Migrant.es, France)
          • Syriens / Syriennes (réfugié.es, France)
          • Tamoul.es (Migration, France)
          • Tchétchènes (migrants, France)
          • Ukraine (migrants, France)
        • Militaire (France)
          • Armes, Armées (France)
        • Nationalité, citoyenneté (France)
        • Outre-Mer (possessions françaises, France)
          • Epidémies, pandémies (santé, Outre-Mer, France)
        • Protection sociale, droits sociaux (France)
          • Chômage, emploi (France)
          • Couverture maladie, sécu (France)
            • Caisse nationale des allocations familiales (CNAF)
          • Droit du travail (France)
          • Retraites (France)
          • Salaire (France)
          • Temps de travail (France)
        • Quartiers populaires (France)
        • Racisme (France)
          • Gauches en France (Racisme, antiracisme)
          • Racisme et police (France)
          • Racisme et syndicalisme (France)
          • Asiatiques (racisme, France)
          • Chrétiens (racisme, France)
          • Juif (racisme, France)
          • Kurdes (racisme, France)
          • Musulmans, Arabes (racisme, France)
          • Noirs (racisme, France)
          • Roms (racisme, France)
          • Tchétchènes (racisme, France)
        • Régimes, partis politiques, idéologies (France)
        • Salariat, travail, syndicats (France)
          • Mutation du travail (France)
            • Plateformes (France)
            • Télétravail (mutations du travail, France)
          • Syndicats (France)
            • Epidémies, pandémies (syndicats, santé, France)
          • Agroalimentaire (France)
          • Commerce (France)
          • Fonction publique (France)
          • Pompiers (France)
          • Poste & communication (France)
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          • Peter Waterman
          • Petr Uhl
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          • Sal Santen
          • Silke Helfrich
          • Stavros Tombazos
          • Stephen Bouquin
          • Sylvia Pankhurst
          • Troglo – José Ramón Castaños Umaran
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  • Inde, Israël, Palestine : De nouvelles équations exigent de nouvelles (…)

Inde, Israël, Palestine : De nouvelles équations exigent de nouvelles solidarités

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mercredi 27 août 2025, par VANAIK Achin

  
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La position de l’Inde concernant Israël et la Palestine a connu un changement radical. Autrefois enracinée dans la solidarité anti-impérialiste, New Delhi équilibre désormais sa rhétorique avec des liens militaires, économiques et idéologiques croissants avec Israël. Ce long article retrace la trajectoire historique, examine les dynamiques régionales et explore comment l’Hindutva [1] remodèle la politique étrangère de l’Inde et ses réponses intérieures.

Que trois alliés fidèles d’Israël — le Royaume-Uni, la France et le Canada — menacent de prendre des « mesures concrètes » contre lui pour sa campagne génocidaire à Gaza, tandis que l’Inde continue de fournir des armes et des drones, ne surprendra que ceux qui ont accepté trop aveuglément les déclarations officielles de soutien indéfectible à la cause palestinienne de la part des gouvernements indiens successifs depuis l’indépendance.

Alors que l’Inde en tant que nouvel État postcolonial est partie d’une position de solidarité anti-impérialiste profondément ressentie pour la lutte de libération palestinienne, elle contenait simultanément dès sa création des germes de reconnaissance partielle et même, à l’occasion, de plaidoyer pour l’entité sioniste. Des considérations de realpolitik visant à améliorer les relations avec l’Occident ou à contrer le Pakistan grâce à une plus grande influence et un soutien accru des pays du Moyen-Orient étaient également en jeu et sont devenues plus importantes au fil du temps. Après la chute de l’Union soviétique et la libéralisation de l’économie indienne, cette relation contradictoire s’est transformée en une collaboration plus ouverte avec Israël bien avant l’arrivée du gouvernement Modi. Cependant, avec la progression de l’Hindutva néolibéral au cours des dernières décennies, même la dénonciation symbolique des crimes israéliens devient rapidement une chose du passé, alors que les États indien et sioniste deviennent plus idéologiquement alignés et collaborent davantage sur les plans économique et militaire.

Certes, ce trio occidental n’a pas non plus mis fin à son soutien matériel, qui comprend des ventes d’armes à Israël. Mais quel contraste entre les déclarations officielles respectives ! Alors que leur déclaration conjointe publiée le 19 mai 2025 n’accusait pas Israël de violation du droit international, elle affirmait que les opérations militaires d’Israël à Gaza étaient « totalement disproportionnées » et que « Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions flagrantes ». En outre, leur déclaration ajoutait : « Nous n’hésiterons pas à prendre d’autres mesures, y compris des sanctions ciblées ».

Israël avait signé un accord de cessez-le-feu avec le Hamas le 17 janvier 2025, mais le 18 mars 2025, il a repris les frappes aériennes en rompant ce cessez-le-feu. Netanyahu a déclaré quelques heures plus tard qu’Israël avait « repris le combat de plein fouet ». Une déclaration officielle indienne deux jours plus tard ne disait rien de cette rupture de ce qu’Israël avait précédemment convenu avec le Hamas et, outre une série de proclamations anodines, prenait grand soin de ne jamais rien dire qui pourrait impliquer une critique (sans parler de condamnation) d’Israël par son nom. Le plus près qu’elle s’est approchée d’une référence à ce qui se passait à Gaza était de dire : « L’Inde a salué l’accord de janvier 2025 pour la libération des otages et le cessez-le-feu à Gaza. L’Inde a souligné la nécessité d’une livraison sûre, opportune et soutenue de l’aide humanitaire ». Le représentant permanent de l’Inde auprès de l’ONU, P. Harish, lors d’un débat du Conseil de sécurité le 30 avril de cette année, a de nouveau répété les platitudes habituelles sur la nécessité d’un cessez-le-feu, de la libération des otages et d’une aide humanitaire sans entrave, mais s’est assuré (bien que 20 mois se soient écoulés) de condamner à nouveau l’attaque terroriste du 7 octobre 2023. Ce qui révèle les doubles standards moraux scandaleux du gouvernement Modi actuel, c’est que pas une seule fois depuis lors il n’a jamais qualifié d’acte terroriste aucun acte d’Israël à Gaza ; ni ses meurtres délibérés de civils en masse, de campagne terroriste, encore moins être prêt à qualifier cela de génocidaire. En effet, bien que l’Inde ait signé et ratifié la Convention sur le génocide [2], le gouvernement Modi a refusé d’approuver ou même de commenter l’initiative de l’Afrique du Sud appelant la Cour internationale de justice (l’Inde en est membre) à enquêter sur le génocide d’Israël à Gaza et à statuer.

Ce n’est pas tout. Au Canada, aux États-Unis et dans de nombreux pays européens, dont l’Allemagne, il y a eu d’importantes manifestations publiques de soutien aux Palestiniens et aux Gazaouis en particulier. Dans ce qui est censé être la plus grande démocratie du monde, la réponse de la société civile en Inde a été, en comparaison, beaucoup plus limitée. Cela est dû en partie à la crainte de la coercition sous une forme ou une autre — dans les États gouvernés par le Bharatiya Janata Party (BJP) [3] et à Delhi, il y a eu des répressions policières lorsque des actions ont eu lieu. C’est également un témoignage du succès des forces nationalistes hindoues (ou Hindutva, signifiant « hindouité ») à cultiver l’islamophobie en présentant la Palestine comme une question soi-disant anti-hindoue et donc « anti-nationale ». À tel point que sur les quelque 41 partis et organes électoraux représentés dans la chambre basse actuelle du parlement, la Lok Sabha [4], 31 n’ont pas prononcé un mot sur ce qui se passe entre Israël et Gaza depuis le 7 octobre 2023. Pourquoi s’embêter à aborder une question de politique étrangère, en particulier une question qui pourrait être perçue par de nombreuses sections de la communauté hindoue majoritaire et des électeurs comme de « l’apaisement musulman » ? Que ce soit l’avis parmi tant de groupes politiques est en soi révélateur de la profondeur avec laquelle les sentiments Hindutva ont imprégné la société civile. Même dans des États non gouvernés par le BJP, comme le Karnataka gouverné par le Congrès, les efforts pour organiser des manifestations publiques de soutien à la Palestine ont été réduits, sinon aussi brutalement que dans l’État de l’Uttar Pradesh [5] gouverné par le BJP, qui, en termes de population, se classerait cinquième parmi les pays du monde.

Qu’est-il arrivé à l’Inde qui était censée être un pays de premier plan du Sud, connue pour son soutien soi-disant ancien et cohérent à la cause palestinienne ? Oui, une Inde du passé avait soutenu la cause palestinienne, mais elle n’a jamais été aussi cohérente ou aussi fondée sur des principes que ses gouvernements et ses groupes de soutien ont essayé de le faire croire. Oui, même avant que le BJP n’accède au pouvoir gouvernemental (1998 à 2004 et 2014 à nos jours), d’autres gouvernements étaient prêts, dans une certaine mesure ou une autre, à trahir les intérêts palestiniens au profit de relations plus profondes avec Israël. Et oui, les gouvernements dirigés par le BJP ont considérablement accéléré les relations entre l’Inde et Israël depuis que l’Hindutva, qui est au cœur du BJP, de son organisation mère à base de cadres, le RSS (Rashtriya Swayamsevak Sangh ou Corps national de volontaires) [6] et de ses nombreux organes affiliés, a toujours supposé une certaine parenté idéologique avec le sionisme. Le BJP sous Narendra Modi en tant que Premier ministre a été élu en juin 2024 pour son troisième mandat consécutif de cinq ans.

Ceci, dans ses grandes lignes, représente la trajectoire historique des changements gouvernementaux en Inde et le récit principal que nous chercherons à présenter ici retracera l’évolution des relations Inde-Israël-Palestine en parallèle approximatif de ces changements de gouvernance centrale. La nature des relations entre Israël et les quatre autres voisins de l’Inde en Asie du Sud, le Sri Lanka, le Pakistan, le Népal et le Bangladesh, sera également brièvement examinée.

Gandhi et Nehru

Après la fin de la Première Guerre mondiale et la montée du mouvement national indien contre la domination coloniale britannique, ses dirigeants comme Gandhi et Nehru s’identifieraient également aux luttes contre l’impérialisme britannique ailleurs. Le soutien à la résistance palestinienne a suivi naturellement, en particulier après le grand soulèvement de 1936 qui a duré jusqu’en 1939 [7] De plus, Gandhi voyait la création d’une unité populaire hindou-musulmane comme la clé de sa perspective sur la meilleure façon de confronter les Britanniques et le Parti du Congrès [8] rejoindrait les principales organisations musulmanes comme la Ligue musulmane de toute l’Inde dans son soutien à la Palestine. Mais qu’en est-il de la montée du nationalisme juif et de l’ambition sioniste d’obtenir un État à majorité juive en Palestine ? Beaucoup de ses principaux défenseurs ont cherché à obtenir le soutien de Gandhi pour cet objectif et le fait que pendant son séjour en Afrique du Sud (1893-1914), il avait eu des relations politiques et personnelles étroites avec de nombreux Juifs qui ont ensuite été gagnés à la cause sioniste comme Herman Kallenbach et Henry Polak. Cela a fait d’eux des ambassadeurs informels pour tenter de recruter Gandhi.

En 1931 à Londres, Gandhi a assisté à la Deuxième Conférence de la table ronde pour discuter des réformes politiques possibles en Inde, où il a donné une interview au journal juif hebdomadaire Jewish Chronicle. Dans cette interview, il a souligné qu’il voyait le sionisme ou le retour à Sion comme une recherche d’épanouissement spirituel intérieur qui pouvait avoir lieu n’importe où et était séparé de la revendication géographique de « réoccuper la Palestine » et que la migration là-bas nécessitait le consentement arabe. La visite de Kallenbach à la mi-1937 à Gandhi dans un ashram à l’extérieur de Bombay et son séjour de plus d’un mois là-bas ont cependant persuadé Gandhi que l’épanouissement spirituel sioniste ne pouvait pas être déconnecté de l’installation en Palestine. Ce moment a ainsi introduit une ambivalence dans la pensée de Gandhi qui devait rester même s’il réaffirmait que la Déclaration Balfour [9] ne pouvait pas justifier cela et que l’installation ne devait avoir lieu que lorsque « l’opinion arabe est mûre pour cela ».

Ceux en Inde, comme les partis de gauche et leurs intellectuels aujourd’hui, qui prétendent que Gandhi n’a jamais été ambivalent, citent toujours son éditorial du 26 novembre 1938 dans son propre journal Harijan où il a dit que la Palestine appartient aux Arabes autant que l’Angleterre aux Anglais et la France aux Français. Cela a été la vision dominante et essentiellement incontestée de la très grande majorité des intellectuels commentant et écrivant sur la trajectoire historique des relations Inde-Israël-Palestine jusqu’à récemment. Avec l’accession au pouvoir politique du BJP, quelques intellectuels alignés sur lui cherchent à réinterpréter l’héritage du « père de la nation » comme un moyen de donner plus de crédibilité à la politique fortement pro-israélienne d’aujourd’hui.

En mars 1946, Gandhi a reçu M. Honick, membre du Congrès juif mondial, et S. Silverman, député travailliste juif au Royaume-Uni. Dans la discussion qui a suivi, une question a été posée à Gandhi et dûment enregistrée par son secrétaire personnel, Pyarelal Nayyar : « Pouvons-nous considérer que vous sympathisez avec notre aspiration à établir un foyer national pour les Juifs ? » La réponse de Gandhi n’a pas été enregistrée, en effet après la mort de Gandhi en 1948, Pyarelal a détruit sélectivement certains documents sur la Palestine. Mais Silverman a rapporté plus tard la réponse au journaliste américain Louis Fischer qui, quelque trois mois après cette discussion, a contacté Gandhi et confirmé la véracité de cette réponse. Gandhi avait dit : « J’ai dit à Silverman que les Juifs ont un bon dossier en Palestine. Si les Arabes ont une revendication, les Juifs ont une revendication antérieure ». Plus tard, dans le numéro du 21 juillet du Harijan, Gandhi dit : « Il est vrai que j’ai dit quelque chose de semblable au cours d’une longue conversation avec M. Louis Fischer sur le sujet ». Il poursuit en disant des sionistes qu’ils devraient abjurer le terrorisme et être complètement non-violents. « Pourquoi devraient-ils recourir au terrorisme pour justifier leur atterrissage forcé en Palestine ? S’ils devaient adopter l’arme incomparable de la non-violence... leur cas serait celui du monde... ce serait le meilleur et le plus brillant ». Néanmoins, l’évaluation la plus équilibrée de la position globale de Gandhi est qu’il combinait le soutien à ce que la Palestine devienne un État souverain et indépendant sous contrôle arabe tout en considérant le désir juif d’y migrer comme naturel et que leurs droits culturels soient protégés. S’il aurait plus tard opposé la migration juive continue vers la Palestine, on ne le sait pas, mais il est possible qu’il ait ajouté la condition que de tels flux soient soumis au consentement arabe.

Nehru, comme Gandhi, avait une sympathie considérable pour les Juifs étant donné la façon dont ils avaient été traités avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais cela ne s’est pas étendu au soutien de l’effort pour établir un État sioniste en collaboration avec la Grande-Bretagne impériale. L’Inde était l’un des 11 membres du Comité spécial des Nations Unies sur la Palestine (UNSCOP) [10] créé en mai 1947 pour faire rapport à l’Assemblée générale lorsque la Grande-Bretagne a renoncé à sa responsabilité de mandat. L’Inde (avec l’Iran et la Yougoslavie) a présenté un plan maintenant l’unité fédérale et a voté contre le plan majoritaire de diviser la Palestine. Cela aurait donné 55% du territoire aux Juifs (alors environ 30% de la population) mais délimité de manière à ce que ce soient principalement les Palestiniens qui supportent le fardeau du déplacement. En tout cas, ce plan n’était qu’une recommandation et ne devait pas être imposé. En outre, tout cet exercice a été répudié par le côté palestinien puisqu’il violait l’engagement du mandat à accorder la pleine indépendance. Pourtant, en 1950, Nehru a reconnu Israël même si, contrairement au plan de partition, il avait maintenant obtenu de force 78% du territoire. En septembre 1950, l’Agence juive a ouvert un bureau d’immigration à Bombay (maintenant Mumbai) car il y avait environ 60 000 Juifs (Bene et Baghdadi) [11] qui auraient migré en Inde ou été convertis au judaïsme aux XVIIIe et XIXe siècles. Ce bureau a ensuite été converti en bureau commercial puis en 1953, il est devenu un petit consulat.

Premièrement, au lendemain de la Nakba [12] de 1947-49, il n’y avait pas d’entité politique véritablement indépendante et représentative qui pouvait vraiment parler et donner la priorité aux intérêts palestiniens. Deuxièmement, l’Inde post-partition avait reconnu le Pakistan, alors pourquoi pas Israël ? Les deux pays à majorité musulmane, l’Iran et la Turquie, avaient déjà reconnu Israël. En outre, Israël a été accepté comme membre de l’ONU en mai 1949 et comme condition de son entrée, il a accepté la résolution 194 sur le « droit au retour » des Palestiniens déplacés, ce qu’il n’a bien sûr jamais fait. Troisièmement, l’Union soviétique a été le premier pays à reconnaître légalement Israël en mai 1948, de sorte que le Parti communiste indien (CPI), alors la principale force d’opposition, n’a opposé aucune objection à Nehru. En déférence partielle au sentiment arabe, il s’est abstenu d’établir des relations diplomatiques complètes. C’est le pragmatisme de realpolitik qui a d’abord poussé Nehru à donner sa reconnaissance puis l’a retenu.

La guerre sur le Cachemire avait éclaté entre l’Inde et le Pakistan en 1948, et tandis que l’Inde de Nehru cherchait à adopter une posture non alignée pour rester à l’écart de la rivalité entre les États-Unis et l’Union soviétique, le Pakistan était plus ouvert aux ouvertures politico-militaires américaines. Garder les relations avec Israël dans les limbes ne perturberait pas le soutien musulman existant pour son gouvernement, mais plus important encore pour Nehru était qu’en 1952, Gamal Abdel Nasser est arrivé au pouvoir dans le pays clé du Moyen-Orient, l’Égypte. Nasser prônait le nationalisme arabe, était également enclin à poursuivre le non-alignement et était plus sympathique à l’Inde qu’au Pakistan. En outre, l’amélioration des relations indiennes avec les gouvernements arabes pour le commerce et le soutien diplomatique était considérée comme plus bénéfique que l’accélération des relations avec un Israël naissant. D’autre part, et révélateur du fait que les souffrances palestiniennes étaient de peu ou pas de conséquence dans la réflexion sur la politique étrangère, Nehru tenait à faire entrer Israël dans la Conférence de Bandung de 1955 [13], le prélude à la formation ultérieure du groupe de pays non alignés. En effet, en décembre 1954, les dirigeants d’Indonésie, d’Inde, du Pakistan, de Birmanie et de Ceylan se sont réunis à Bogor, Java, pour préparer la conférence. Nehru a fait pression pour l’inclusion d’Israël à Bandung. Heureusement, cela a été bloqué par un Pakistan soucieux des sentiments des pays arabes compte tenu de leur conflit avec Israël.

En 1955, le Pakistan a rejoint le pacte de Bagdad [14], s’alignant formellement militairement avec les États-Unis. Ce pacte qui comprenait également l’Iran, l’Irak, la Turquie et le Royaume-Uni (plus tard rebaptisé CENTO ou Organisation du traité central) était opposé à la fois par l’Égypte et l’Inde qui ont signé leur propre traité d’amitié cette année-là. Après l’invasion de Suez et la guerre de 1956, lancées par Israël, le Royaume-Uni et la France, il n’était pas question que l’Inde évolue vers des relations plus profondes avec Israël. Cette interruption diplomatique s’étendrait au-delà du règne de Nehru pour couvrir toute la période 1964-84 qui a également vu les guerres israélo-arabes de 1967 et 1973 et l’invasion israélienne du Liban en 1982. Cependant, malgré le gel diplomatique, il y a eu des interactions importantes en coulisses entre l’Inde et Israël. Nehru est décédé en mai 1964, mais pendant la guerre de 1962 avec la Chine, l’Inde a reçu des mortiers lourds et des munitions d’Israël et a acheté plus d’armes d’Israël pendant les guerres indo-pakistanaises de 1965 et 1971.

De 1965 à 1998

Après la mort du dirigeant intérimaire du Parti du Congrès, Lal Bahadur Shastri, en 1966 (il a conclu le traité de paix avec le Pakistan mettant fin à la guerre de 1965), Mme Indira Gandhi, la fille de Nehru, est devenue la nouvelle Première ministre. En 1968, l’agence de services secrets, appelée Research and Analysis Wing (RAW) [15], a été créée par elle et a commencé à collaborer avec le Mossad — le Pakistan et la Chine étaient alors considérés comme des adversaires communs par New Delhi et Tel Aviv et Mme Gandhi était préoccupée par les liens militaires croissants entre les deux, puis plus tard entre le Pakistan et la Corée du Nord.

Quant à Israël, on croyait que des officiers de l’armée pakistanaise formaient des Libyens et des Iraniens sur la façon de manipuler l’équipement militaire chinois et nord-coréen. Cela a été gardé secret tandis qu’en 1974, l’Inde a proclamé publiquement la reconnaissance de l’OLP [16] comme seul représentant légitime du peuple palestinien. En 1975, l’Inde a coparrainé la résolution 3379 de l’ONU assimilant le sionisme au racisme. En juin 1975, Gandhi a imposé l’état d’urgence et n’a rétabli les élections générales qu’en mars 1977, mais a été défaite. En janvier 1980, Gandhi et sa faction du Parti du Congrès ont été réélus au pouvoir central et certains développements ont contribué à rapprocher l’Inde et Israël. Mais l’intérim de 1977-79, lorsqu’un gouvernement de coalition sous le Janata Party [17] était au pouvoir, était important en soi.

Le Janata Party était une alliance lâche de différents partis et groupes politiques qui avaient accepté de travailler ensemble. Son composant le plus fort était le nationaliste hindou Jan Sangh (le précurseur du BJP qui a été formé après l’effondrement du Janata Party en 1980) qui avait toujours été pro-israélien, le considérant comme un rempart important contre les pays à dominance musulmane du Moyen-Orient. Son principal dirigeant, A.B. Vajpayee, était le ministre des Affaires étrangères, et cela a contribué à ouvrir la voie aux visites secrètes du ministre israélien des Affaires étrangères de l’époque, Moshe Dayan, en Inde. En août 1977, il a rencontré Vajpayee et le Premier ministre de l’époque, Morarji Desai. Bien qu’aucun changement de politique de l’Inde n’en ait résulté, le simple fait qu’il y ait eu cette visite était révélateur de la direction dans laquelle soufflaient les nouveaux vents, aussi doux soient-ils.

La collaboration RAW-Mossad avait été mise en place plus tôt et a sans aucun doute joué un rôle dans l’organisation de la visite de Dayan. Il serait venu à nouveau en 1978 pour rencontrer les hauts responsables indiens et peut-être des membres supérieurs du RAW, peut-être au Népal. Il semble que parmi les questions discutées pendant cette période, il y ait eu une offre israélienne pour un effort conjoint visant à mener une frappe sur l’usine d’enrichissement d’uranium de Kahuta au Pakistan pour empêcher la fabrication d’une bombe nucléaire. Seule une future ouverture des documents gouvernementaux secrets peut confirmer ou nier la participation de Dayan à ces discussions. Mais d’autres sources indiquent clairement qu’il y avait un tel plan pour une opération conjointe visant à mener un tel assaut entre 1982 et 1984, mais qu’il a ensuite été annulé à un stade avancé. Après tout, en 1981, Israël avait fait exactement cela lorsqu’il a détruit le réacteur nucléaire Osirak de l’Irak.

Après l’assassinat de Gandhi en 1984, le Congrès a remporté les élections et son fils Rajiv Gandhi, qui n’avait auparavant manifesté aucun intérêt pour l’héritage politique de sa famille, est devenu Premier ministre. Le 1er octobre 1985, Israël a effectué un assaut aérien sur le siège de l’OLP à Tunis, tuant 60 hommes, femmes et enfants, ce qui a été rapidement condamné par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le Premier ministre Rajiv Gandhi est arrivé à New York plus tard ce mois-là pour le quarantième anniversaire de l’ONU et, malgré cet assaut brutal, n’a eu aucun scrupule à avoir en marge une réunion privée avec son homologue, le Premier ministre Shimon Peres. C’était la première réunion des plus hauts dirigeants des deux pays, indiquant en soi une nouvelle insensibilité indienne à la cause palestinienne.

Cette dérive indienne a été facilitée par l’évolution des perspectives de l’OLP elle-même. Après la guerre israélienne de 1982 au Liban, la direction du Fatah [18] de l’OLP avait été éjectée vers la Tunisie plus éloignée. De plus, il était devenu beaucoup plus clair pour sa direction que sa stratégie de guérilla ne menait pas à la victoire. En effet, en 1987, la première Intifada [19] dans les Territoires occupés (TO) a été dirigée localement. Alors que le Fatah en exil a joué un rôle dans le soutien à l’intifada, la Direction nationale unifiée du soulèvement (UNLU) comprenait principalement des conseils communautaires locaux et leurs dirigeants ainsi que des représentants et des vétérans affiliés non seulement au Fatah mais à d’autres factions palestiniennes comme le Hamas, le Jihad islamique, le Front populaire de gauche, le Front démocratique et le Parti communiste.

Après l’Intifada, l’OLP sous Arafat a effectué un changement stratégique fondamental vers l’acceptation d’une solution à deux États avec une revendication sur seulement 22% du territoire total qui avait été repris par Israël, à savoir la partie qu’Israël a occupée après la guerre de 1967. Une nouvelle dynamique politique avait été établie qui mènerait finalement aux Accords d’Oslo [20] de 1993-95 dont le résultat clé était le début de la transformation du Fatah, en tant que dirigeant de l’Autorité palestinienne (AP) nouvellement établie, en sous-traitant du maintien de l’occupation israélienne. La voie était dégagée pour que l’Inde sous le gouvernement dirigé par le Congrès du Premier ministre Narasimha Rao (1991-96) évolue vers la pleine reconnaissance d’Israël en 1992, ouvrant des ambassades à Delhi et Tel Aviv. Par la suite, chaque gouvernement successif à New Delhi rendrait d’une part un hommage verbal et même financier à la cause palestinienne, tout en approfondissant d’autre part régulièrement ses liens politiques, économiques, militaires, de « cybersécurité » et de « contre-terrorisme » avec Israël.

La montée de l’extrême droite

Un gouvernement de coalition non-Congrès et non-BJP, le Front uni comprenant quelque 13 partis, a émergé en juin 1996 et est tombé en mars 1998. Il y a eu des accords mutuels pour des fournitures israéliennes de véhicules aériens sans pilote (UAV), du système radar Green Pine et de missiles sol-air à longue portée. Cela a été suivi par les premiers gouvernements dirigés par le BJP de 1998-99, puis la réélection pour le mandat complet de cinq ans de 1999 à 2004, tous deux sous le Premier ministre A.B. Vajpayee. C’est pendant son règne en 2003 que la première visite officielle en Inde d’un Premier ministre israélien, Ariel Sharon, a eu lieu. Plus tôt, lors de la guerre de Kargil en 1999 avec le Pakistan, Israël a apporté un soutien militaire à l’Inde tandis que Washington a exercé avec succès une pression sur Islamabad pour qu’il retire ses forces. La colère initiale des États-Unis face aux essais nucléaires indiens de mai 1998 s’est rapidement dissipée et un nouvel alignement stratégique Inde-Israël-États-Unis était en train de se forger. Mais les plus grandes percées viendraient un peu plus d’une décennie plus tard sous Modi.

Entre Vajpayee et Modi, il y aurait un intérim de dix ans (2004-14) lorsqu’une coalition dirigée par le Congrès dirigée par le Premier ministre Manmohan Singh remporterait deux élections consécutives. Oubliez que dans le passé, le Parti du Congrès, dirigé par des personnalités comme Nehru et Mme Gandhi, il y avait un certain degré de sympathie et de soutien moral et politique authentique pour la cause palestinienne malgré les considérations de realpolitik. Maintenant, les relations avec Israël étaient renforcées tandis que la véritable préoccupation pour la cause palestinienne s’était largement évaporée. Un État palestinien approprié n’avait pas émergé tandis qu’Israël était un État capitaliste puissant et assez développé avec lequel des relations économiques lucratives pouvaient être forgées par les entreprises des deux côtés. De plus, outre le fait d’être une source de matériel militaire de première qualité, Israël était en quelque sorte un conduit vers les États-Unis. Des relations plus étroites avec lui augmentaient la perspective de relations plus étroites entre l’Inde et les États-Unis sur le plan économique et politique. Seules des déclarations rhétoriques occasionnelles sur la « nécessité d’une solution à deux États » plus un financement pour celle-ci sont restées.

Après l’attaque terroriste du 26 novembre 2008 à Mumbai par deux groupes islamistes ayant des bases au Pakistan, Israël a aidé à mettre en place une infrastructure de surveillance sous un système de surveillance central désigné qui a créé la capacité de passer de la surveillance ciblée à la surveillance de masse. Au moment des attentats de novembre 2008 et immédiatement après, outre les communications politiques régulières aux plus hauts niveaux, Israël a envoyé des officiers du renseignement, des ambulanciers, une équipe de réservistes et quelques volontaires qui ont tous offert des conseils, un soutien matériel et des critiques sur l’inadéquation des préparatifs préalables de l’Inde en matière de lutte contre de telles menaces terroristes. La présence d’acteurs israéliens à ce moment a contribué à créer une vision consensuelle large selon laquelle il y avait de graves défaillances indiennes qui nécessitaient l’expertise spéciale d’Israël. Un lien nouveau et plus étroit aurait maintenant eu lieu qualitativement.

Entre 2003 et 2013, l’Inde était devenue le principal client d’armes d’Israël. En février 2014, alors que les élections générales étaient encore à quelques mois et que le Congrès était toujours au pouvoir, un accord formel a été conclu (mais mis en pratique après la victoire électorale de Modi en mai de cette année) pour l’envoi de personnel de police et de sécurité indien pour une formation en Israël en « contre-terrorisme », « contrôle des foules » et « gestion des frontières », c’est-à-dire recevoir des leçons sur la façon de gérer les problèmes chez eux, en particulier dans les régions du Nord-Est touchées par l’insurrection et au Cachemire. Outre le fait de nier tout « droit à l’autodétermination politique » aux Palestiniens et aux Cachemiris, l’énorme présence de personnel armé fait du Cachemire un site d’occupation et de contrôle militaires soutenus, tout comme c’est le cas dans les Territoires occupés. Encore une fois, tant pour les Palestiniens que pour les musulmans cachemiris, la violence est exercée de façon routinière et légalement justifiée par l’utilisation des lois les plus antidémocratiques et autoritaires. La construction de colonies pour les hindous dans la partie indienne du Cachemire se fait par une plus grande capture de terres pour eux et pour les divers objectifs du gouvernement central et l’infrastructure pour séparer les hindous des musulmans largement similaire à la politique israélienne en Cisjordanie.

Mais c’est à l’ère Modi que la parenté idéologique que l’Hindutva ressentait avec le sionisme conduirait à une admiration plus équivoque et même à une émulation de la façon dont Israël traitait « l’ennemi » palestinien dans les territoires occupés.

Avant de tourner notre attention vers ce qui peut être décrit comme un changement significatif (même à certains égards qualitatif) dans les relations Inde-Israël depuis la mi-2014, nous tournons notre attention vers les quatre voisins sud-asiatiques de l’Inde et leurs liens historiques et contemporains respectifs avec Israël. Ceci est important pour un certain nombre de raisons. L’importance politique du lien Inde-Pakistan-Israël est évidente. Pour une Inde hindouisée, Israël est un allié important contre son principal ennemi, le Pakistan. Le Bangladesh s’est séparé du Pakistan pour devenir un État indépendant en décembre 1971. Depuis lors, le Bangladesh, comme le Sri Lanka et le Népal, a eu plus de raisons de craindre les ambitions sous-impériales de l’Inde d’être régionalement dominante et cela façonne leur comportement de politique étrangère. Dans le cas du Bangladesh, le facteur musulman explique son opposition diplomatico-politique à Israël et son malaise face à l’alignement croissant de l’Inde et d’Israël aux niveaux politique et idéologique. Les nations beaucoup plus petites et plus faibles du Sri Lanka et du Népal ont depuis leur création été essentiellement désintéressées par la cause palestinienne et, contrairement à l’Inde ancienne, n’ont guère eu de scrupules à développer de meilleures relations avec Israël, bien que cela au Sri Lanka ait eu un caractère agité en raison des pressions occasionnelles de sa gauche intérieure. Au Bangladesh, les compromis gouvernementaux avec une force de gauche interne ne sont survenus qu’au nouveau millénaire et cette gauche a été rapidement apprivoisée. Le Bangladesh, le Sri Lanka et le Népal considèrent également des liens plus forts avec la Chine comme un contrepoids important à l’Inde tandis que les deux derniers, pour des raisons politico-diplomatiques simples, ne veulent pas que l’Inde ait un monopole sud-asiatique sur les liens avec Israël.

Sri Lanka, Népal, Pakistan et Bangladesh

Sri Lanka

Le Sri Lanka (connu sous le nom de Ceylan jusqu’en 1972 lorsqu’il a changé de nom) a obtenu son indépendance formelle le 4 février 1948. Son premier Premier ministre du Parti national uni (UNP) au pouvoir était D. S. Senanayake. En fait, il est devenu le premier pays asiatique à nouer des liens avec Israël. Au début des années 1950, il a acheté des armes et même une frégate à Israël. Cela n’a pas plu au Parti de la liberté du Sri Lanka (SLFP), un parti d’opposition de type social-démocrate plus à gauche qui préférait l’adoption d’une position de politique étrangère non alignée. Il a obtenu des succès électoraux périodiques, d’abord en 1956 sous la direction de S. W. R. D. Bandaranaike en tant que Premier ministre, puis à nouveau entre 1960-64 sous sa veuve Sirimavo Bandaranaike, la première femme au monde à être élue à la tête d’un gouvernement. Elle et le SLFP étaient plus désireux de développer des relations avec l’OLP et, face à la résistance des partis et groupes plus à gauche de son parti, pendant la campagne électorale de 1971, elle a promis de fermer l’ambassade israélienne, ce qu’elle a fait après sa victoire.

Au milieu et à la fin des années soixante-dix, il y avait une résistance croissante de la population tamoule à la discrimination à son encontre, en particulier dans la région nord de Jaffna du pays, et une force plus militante, les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) [21], est apparue. L’UNP est revenu au pouvoir en 1977 et son chef J. R. Jayewardene, qui était Premier ministre pendant un an, puis par le biais d’une constitution amendée est devenu le président exécutif plus puissant, régnant de 1978 à 1989. Il a rétabli les relations avec Israël et une raison majeure était d’obtenir leur soutien militaire. L’Inde sous Rajiv Gandhi, tout en cherchant de meilleures relations avec Israël, voyait également l’Asie du Sud comme la sphère d’influence de l’Inde. Le soutien militaire israélien a été remplacé par les Accords indo-sri-lankais de 1987 où pour la première fois, l’Inde a envoyé ses forces armées dans un autre pays pour intervenir dans la guerre civile du pays contre la population tamoule. C’était pour combattre les LTTE que New Delhi, sensible aux sentiments de sa propre population tamoule dans le sud du pays, avait en fait soutenu plus tôt. N’ayant pas réussi à affaiblir les LTTE, Gandhi a été invité par le nouveau président sri-lankais R. Premadasa (1989-93) à retirer toutes les troupes, ce qu’il a fait en mars 1990.

Cependant, les positions politiques erratiques avec Israël ont continué. Les musulmans représentent environ 10% de la population sri-lankaise résidant principalement dans le nord-est. Pour tenter de gagner leur soutien politique et de les distancier des LTTE — qui n’ont finalement été militairement vaincus qu’en 2009 — Premadasa a suspendu les relations avec Israël en 1992. Celles-ci ont été rétablies à nouveau en 2000 car le Sri Lanka tenait à nouveau à recevoir un soutien militaire et Israël était prêt à défier l’embargo occidental sur les armes en vigueur des années 1980 à 2009. Depuis lors, il n’y a pas eu de perturbations graves dans ces liens bilatéraux. Après le 7 octobre 2023, le Sri Lanka n’a pas hésité à aider Israël en permettant à la main-d’œuvre migrante dans le pays de remplacer les Palestiniens expulsés d’Israël. La turbulence politique intérieure de ces dernières années a finalement conduit à un soulèvement populaire qui a renversé le gouvernement précédent et a fait émerger le Pouvoir populaire national (NPP), vraisemblablement un nouveau parti gouvernemental plus à gauche qui en novembre 2024 a obtenu une majorité des deux tiers aux élections parlementaires et un nouveau président, avec une histoire de gauche, A.K. Dissanayake. Ce nouveau gouvernement est plus virulent dans son soutien à un cessez-le-feu à Gaza et dans son appel à l’autodétermination palestinienne. Cependant, la migration de main-d’œuvre vers Israël se poursuit et il y a eu des accords récents pour envoyer des travailleurs dans des secteurs spécifiques, Colombo justifiant cela comme bénéfique et que d’autres pays maintiennent également des liens économiques avec Israël.

Pakistan

Le Pakistan fait partie des pays qui n’ont jamais ouvert de relations diplomatiques avec Israël à ce jour. Officiellement, il n’est pas censé commercer avec Israël, mais il existe la voie indirecte via des pays tiers comme les Émirats arabes unis (EAU). Même ainsi, cela est très limité et consiste principalement en exportations de vêtements vers Israël estimées à 37 millions de dollars US en 2023. En 2022, le Pakistan a importé principalement du matériel médical d’une valeur de seulement 39 000 dollars US. Comparez cela aux niveaux de commerce indirect entre Israël et l’Arabie saoudite ou avec les EAU qui maintenant, après les Accords d’Abraham [22], sont plus directs et s’élèvent actuellement à plusieurs milliards de dollars par an. Tous les gouvernements d’Islamabad ont été cohérents dans leur soutien formel et matériel à la Palestine. Lors des guerres de 1967 et 1973, des pilotes de chasse pakistanais ont combattu pour la Jordanie et l’Irak pour aider la Palestine et pendant la guerre Israël-Liban de 1982, le pays a envoyé des volontaires pour combattre avec l’OLP.

Le Pakistan a été assez cohérent dans son soutien à la Palestine et contrairement à l’Inde, il y a peu de pression interne pour faire autrement. Il a déclaré à plusieurs reprises que ce n’est qu’après l’émergence d’un État palestinien « viable », « indépendant » et « contigu » sur les frontières d’avant 1967 qu’il envisagerait d’évoluer vers des relations plus étroites avec Israël. Il a accueilli avec prudence les Accords d’Oslo et s’est distancié de toute approbation des Accords d’Abraham en réaffirmant que sa propre position en faveur d’une solution préalable à deux États avant toute ouverture à Israël restait inchangée.

Cependant, ce ne sont pas les intérêts palestiniens qui sont primordiaux et façonnent la pensée et la pratique gouvernementales, ni les considérations de realpolitik sont absentes parmi les décideurs gouvernementaux. Pendant l’occupation soviétique de l’Afghanistan (1979-89) dans le cadre de l’« Opération Cyclone » [23] organisée par les États-Unis, des fonds et des armes, y compris d’Israël, ont été acheminés vers le Pakistan pour aider la résistance des moudjahidines contre Kaboul et Moscou. Mais cela avait plus à voir avec la relation États-Unis-Pakistan qu’avec un réchauffement des liens avec Israël. Tel Aviv voudrait bien sûr ouvrir des relations diplomatiques avec Islamabad. Netanyahu lors de sa visite en Inde en 2018 a déclaré que son pays ne se considérait pas comme un ennemi du Pakistan, qui ne devrait pas se comporter envers Israël comme un ennemi.

Cependant, trois facteurs rendent tout changement dans la position d’Islamabad assez difficile à anticiper pour un certain temps. Mention a été faite plus tôt du plan entre l’Inde et Israël au début des années 1980 pour bombarder Kahuta et du désarroi ultérieur du Pakistan lorsque les liens américains et israéliens avec l’Inde sont devenus beaucoup plus forts. Contrairement à l’Inde, il y a aussi un soutien intérieur beaucoup plus fort pour la Palestine non seulement par les groupes religieux et politiques islamistes, mais aussi par le grand public. Cela restreint la marge de manœuvre du gouvernement. Même Islamabad, à son propre avantage, compare de temps en temps l’occupation brutale des Palestiniens par Israël avec l’occupation par l’Inde de la province de Jammu-et-Cachemire. Adoucir ensuite la critique de ce que fait Israël, en particulier après son actuel assaut génocidaire en cours sur Gaza, nuirait au cas humanitaire qu’il essaie de faire valoir contre l’occupation indienne. Enfin, un certain nombre de pays à majorité musulmane avec lesquels le Pakistan a des relations étroites, comme la Turquie et l’Iran, seraient assez perturbés par un tel changement.

Bangladesh et Népal

Le Bangladesh est devenu indépendant en 1971 et a été rapidement reconnu par Israël. Cependant, le pays n’a pas rendu la pareille et accueille une ambassade palestinienne tout en plaidant pour une solution à deux États. Comme d’autres pays à majorité musulmane, il a un commerce indirect avec Israël via un nombre croissant de pays tiers en Asie, au Moyen-Orient et plus récemment par l’Europe et les États-Unis. Il a un excédent commercial sain avec ses exportations (principalement textiles, chaussures et articles en cuir) vers Israël en 2023 atteignant 205 millions de dollars US tandis que ses importations de plastiques et d’appareils thérapeutiques atteignent 148 000 dollars US en 2022. Cependant, cela n’inclut pas le fait qu’il existe des raisons fondées de soupçonner que le Bangladesh a acheté du matériel de surveillance ainsi que reçu une formation du personnel de sécurité par les forces israéliennes dans des pays tiers tels que la Hongrie et la Thaïlande. À la suite d’un soulèvement populaire, le gouvernement Hasina Sheikh précédent est tombé en août 2024 (elle s’est enfuie en Inde), le parlement a été dissous et un gouvernement intérimaire dirigé par un ancien lauréat du prix Nobel Muhammad Yunus est arrivé au pouvoir en promettant des changements constitutionnels qui réformeraient le système électoral et approfondiraient la démocratie. Il n’y a pas eu de changement par rapport au schéma antérieur de relations bilatérales avec Israël.

De tous les États d’Asie du Sud, le Népal a eu la relation la plus amicale et la moins troublée avec Israël. La Grande-Bretagne l’a reconnu comme un État monarchique indépendant en 1923. Le mouvement démocratique de 1951 a finalement conduit aux premières élections générales en 1959 et le chef du Congrès népalais, le Premier ministre B.P. Koirala, a d’abord visité Israël. L’année suivante, le Népal est devenu le premier pays d’Asie du Sud à accorder à Israël une pleine reconnaissance diplomatique. Israël a établi son ambassade à Katmandou en 1961, bien que le Népal n’ait pu rendre la pareille que beaucoup plus tard. Depuis lors, même lorsque les maoïstes étaient au pouvoir entre 2008 et 2012, les relations bilatérales ont été cohérentes. Certes, le Népal fait dûment écho à l’appel général à la paix au Moyen-Orient et à une solution à deux États avec Israël et la Palestine existant côte à côte et déclare son soutien à toutes les mesures favorisant la paix dans la région. Mais il a pris soin tout ce temps de ne pas forger de relations diplomatiques formelles avec l’OLP.

Contrairement à ses voisins, le Népal s’est opposé à la résolution de l’ONU de 1975 assimilant le sionisme au racisme et la coopération économique a été régulière et comprend une certaine formation militaire fournie par Israël avec un tourisme israélien croissant aidant le Népal à compenser partiellement son important déficit commercial bilatéral. Le Népal exporte principalement des lainages, du tabac, du jute et des produits végétaux et importe des articles tels que du matériel agricole et des machines électroniques. Les soignantes népalaises sont bien accueillies en Israël, mais la plupart des envois de fonds des migrants proviennent de Népalais travaillant au Moyen-Orient arabe, ce qui explique pourquoi Katmandou irrite parfois légèrement Tel Aviv lorsqu’il s’agit de voter avec la majorité sur certaines résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU sur le conflit israélo-palestinien.

Le gouvernement népalais a fermement condamné l’action du Hamas du 7 octobre 2023, lorsque 10 étudiants agricoles népalais ont été tués au kibboutz Alumim. Mais comme l’Inde, le Népal n’utilise pas le mot génocide ou génocidaire pour décrire l’assaut d’Israël sur Gaza et n’a pas non plus rejoint l’Afrique du Sud pour soutenir l’intervention de la Cour internationale de justice (CIJ). Lorsqu’Israël a attaqué les forces de maintien de la paix de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) [24] en octobre 2024, le Népal s’est joint aux 33 autres pays qui avaient contribué du personnel à la FINUL dans une déclaration conjointe qui, tout en condamnant l’assaut au Sud-Liban, prenait soin de ne pas inculper Israël par son nom. En mai 2025, indépendamment de ce qu’Israël fait à Gaza, il y a eu des assurances diplomatiques formelles de soutien et de coopération diplomatiques et matériels continus entre Israël et le Népal.

L’ère Modi

Arrivé au pouvoir en juin 2014, il n’a pas fallu longtemps à Modi pour montrer qu’il traiterait Israël différemment. Notez le contraste suivant. Le 31 mai 2010, Israël avait attaqué une flottille de six navires transportant de l’aide à Gaza depuis la Turquie. Quinze militants internationaux ont été tués et beaucoup d’autres blessés. Le gouvernement dirigé par le Congrès de l’époque est sorti avec une déclaration officielle condamnant l’attaque et disant qu’il n’y avait aucune justification pour « un tel usage indiscriminé de la force », mais a pris soin de ne pas inculper Israël par son nom. En juillet 2014, prétendument en représailles aux roquettes du Hamas qui ont tué un soldat et six civils, Israël a lancé l’Opération Bordure protectrice — une invasion terrestre et aérienne sur 50 jours qui a aplati de grandes parties de Gaza (et sans compter les blessures infligées), tuant 2 251 Palestiniens dont 1 462 civils. Lorsque quelques jours plus tard, l’opposition à la Lok Sabha a tenté de faire passer une résolution condamnant la réponse disproportionnée d’Israël, Modi a même bloqué toute condamnation ! Là où autrefois, pour la forme, l’Inde se joindrait aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies condamnant Israël, elle s’abstiendrait maintenant plus fréquemment.

En 2017, Modi est devenu le premier Premier ministre indien à visiter officiellement Israël pendant trois jours, la relation étant officiellement élevée au rang de « partenariat stratégique ». Il a également rompu une tradition établie fondée par des visites officielles indiennes antérieures en ne visitant pas non plus la direction palestinienne dans les territoires occupés. Un message délibéré était ainsi envoyé que la question palestinienne est essentiellement sans importance en ce qui concerne les liens indo-israéliens. Selon le New York Times, c’est à ce moment-là que le gouvernement Modi a conclu un accord pour l’achat de Pegasus [25] — le logiciel espion de qualité militaire fourni par une entreprise israélienne, la NSO, qui n’est vendu qu’aux gouvernements. En 2018, il a été détecté par le Citizen Lab de l’Université de Toronto comme étant utilisé pour installer des logiciels malveillants et effectuer une surveillance dans 45 pays, dont l’Inde ; à nouveau en 2021, il a été utilisé illégalement sur au moins 300 Indiens, dont des militants des droits de l’homme, des journalistes critiques du régime Modi et sur Rahul Gandhi, chef du Parti du Congrès. Cet achat n’a jamais été démenti ni confirmé par le gouvernement indien, la Cour suprême abdiquant sa responsabilité d’exiger une réponse claire.

Le 10 février 2018, Modi a visité Ramallah pendant trois heures et a rencontré Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne (AP). Là, la déclaration officielle indienne de longue date soutenant un État palestinien « souverain et indépendant » a été faite. Mais maintenant, pour la première fois, cette déclaration a abandonné toutes les références à un État palestinien « uni » et également à Jérusalem-Est comme capitale. L’implication était claire. New Delhi accepterait confortablement une future résolution Bantustan [26] de type deux États selon les conditions qu’Israël préférerait, si cela devait jamais se produire. L’Inde n’était plus moralement ou politiquement dérangée par la violence israélienne contre les civils, que ce soit le siège brutal de Gaza ou la façon dont les colonies illégales s’étendaient en Cisjordanie. Les Accords d’Abraham de 2020 ont été salués par New Delhi comme un pas positif vers une normalisation plus poussée des relations au Moyen-Orient et le 14 juillet 2022, un groupe Inde-Israël-EAU-États-Unis également connu sous le nom d’I2U2 a été officiellement établi à des fins économiques conjointes. Le port de Haïfa (le plus important d’Israël) a été vendu à Adani Ports [27] pour fonctionner conjointement avec la société israélienne Gador quelques heures plus tard. L’IMEC (Corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe) a été lancé lors du sommet du G20 à New Delhi le 9 septembre 2023 lorsqu’un protocole d’accord a été signé par l’Inde, les États-Unis, l’Arabie saoudite, les EAU, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’UE. Mais il n’est pas encore en service et son développement ultérieur a été retenu par la guerre ultérieure sur Gaza.

Après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, le gouvernement Modi s’est montré éloquent sur cette « horreur », assurant son plein soutien à Israël. Alors que le génocide se poursuit, New Delhi exprimera occasionnellement, dans le langage le plus vague et le plus faible, des platitudes sur l’accueil d’un cessez-le-feu et de l’aide humanitaire. Au niveau plus matériel, les entreprises indiennes, avec l’acquiescement complet du gouvernement, ont fourni des drones Hermes 900 et des munitions ainsi qu’envoyé des milliers de travailleurs migrants pour remplacer la main-d’œuvre palestinienne, en particulier dans le secteur de la construction.

Les gouvernements non-BJP précédents ont, depuis la fin de la guerre froide, cherché à renforcer les liens avec les États-Unis et ont cherché à obtenir l’aide de la diaspora indienne là-bas dans cet effort. Israël, en outre, a été considéré comme un conduit à cet égard étant donné à quel point les liens Israël-États-Unis ont durablement été étroits. Mais le gouvernement Modi a investi beaucoup plus d’efforts et de ressources via ses propres organisations Hindutva de la société civile qui ont leurs branches aux États-Unis et au Royaume-Uni, pour y générer une base de soutien plus large. La croissance relative et l’influence des groupes de pression nationalistes hindous ont été plus importantes aux États-Unis. Ici, l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) [28] est considéré par de nombreux groupes comme le Comité d’action politique des États-Unis et de l’Inde (USINPAC) soi-disant bipartite et la Fondation américaine hindoue (HAF) comme le modèle à imiter. Les relations entre ces groupes avec l’AIPAC et le Comité juif américain (AJC) se sont développées, encouragées comme elles l’ont été à la fois par le gouvernement Modi et Israël sous le parapluie politique d’un Capitol Hill devenu plus conservateur et islamophobe au fil du temps.

Que faire maintenant ?

Un tournant mondial majeur a été la fin soudaine de la guerre froide avec l’effondrement du bloc communiste et leur transformation en pays capitalistes ayant des degrés variables de contrôle et d’orientation étatiques de l’économie. Depuis les années 1990 jusqu’à aujourd’hui, nous avons vu de plus en plus de gouvernements dans le monde se tourner vers une accommodation toujours plus grande avec Israël, même si Tel Aviv a systématiquement trahi, dans la lettre et l’esprit, ce qu’il était censé faire en vertu des Accords d’Oslo et ultérieurs. Gaza a été transformée en la plus grande prison à ciel ouvert du monde ; les colonies se sont étendues en Cisjordanie ; la direction du Fatah et la structure de sécurité de l’AP se sont transformées en sous-traitant de l’occupation illégale et la reproduction économique de l’AP est devenue dépendante de la largesse occidentale.

Même les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) [29] et certainement les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord où les dictatures et le règne monarchique d’un type ou d’un autre ont survécu plus longtemps qu’ailleurs, ont fait peu pour perturber la « gestion » d’Israël — un euphémisme laid pour la manière brutale dont il a maintenu son contrôle et son expansion dans les territoires occupés. Outre « l’axe de résistance » dirigé par l’Iran, l’autre contre-tendance à cette dérive constante des gouvernements vers une plus grande accommodation avec Israël a été la montée d’un plus grand soutien de la société civile à la cause palestinienne, en particulier au Royaume-Uni, en Europe occidentale, en Amérique du Nord ainsi que dans certaines parties de l’Amérique latine, de l’Asie du Sud-Est et de l’Afrique, en particulier l’Afrique du Sud qui a surmonté son passé d’apartheid.

Quelle est alors l’histoire en Inde ? Comme mentionné au début de ce texte, les protestations de la société civile en Inde en solidarité avec les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie ont été comparativement plus faibles que dans d’autres pays considérés comme démocratiques. Pour évoluer dans une direction plus positive et tracer une voie à suivre, nous devons comprendre pourquoi cela a été le cas, d’autant mieux pour pouvoir le changer. Une partie de l’histoire est la répression et les actions judiciaires du gouvernement Hindutva et de ses groupes de vigilance qui font du sale trolling social, enregistrent de faux cas avec la police et les tribunaux inférieurs complices, attaquent même physiquement à l’occasion les partisans de la Palestine jugés « anti-nationaux ». L’autre partie de l’histoire réside dans le caractère socio-économique de la société indienne.

Bien que la population actuelle de l’Inde soit d’environ 1,4 milliard, la population active est d’environ 640 millions, dont plus de la moitié se trouve dans le secteur primaire agricole/pêche/minier. Seulement environ sept pour cent travaillent dans le secteur formel recevant des salaires réguliers, des congés payés, des prestations de sécurité sociale et la sécurité de l’emploi. Le reste se trouve dans le secteur informel n’ayant aucune des protections du secteur formel, sont moins payés et n’ont pas le droit formel d’avoir des syndicats. En l’état, seuls environ trois pour cent de la main-d’œuvre sont dans des syndicats (TU) et l’écrasante majorité d’entre eux appartiennent à de plus grandes fédérations elles-mêmes sous le contrôle de différents partis politiques et obéissant à leurs lignes politiques respectives. La plus grande fédération d’aujourd’hui relève du BJP, la suivante du Congrès, puis viennent des plus petites sous les partis de gauche et d’autres partis régionaux. Ce que cela a longtemps signifié, c’est que la grande majorité du public a été préoccupée par les questions de subsistance de base et par les préoccupations relatives aux libertés et aux droits démocratiques.

Pourtant, c’est aussi la raison pour laquelle des mouvements sociaux ont émergé indépendamment des partis politiques. Ceux-ci se sont concentrés sur des préoccupations spécifiques de politique de développement qui ont causé des souffrances économiques, sur des violations de libertés particulières et sur des formes de discrimination, sociales et régionales. Pour le grand public, les questions de politique étrangère ont été considérées comme éloignées des préoccupations et problèmes intérieurs plus importants. Ainsi, pour la plupart, ils vont de pair avec ce que disent les organisations auxquelles ils se sentent affiliés, qu’il s’agisse de partis politiques, de syndicats ou d’organismes socio-religieux auxquels ils s’identifient et qui fournissent un soutien émotionnel et un certain degré de soutien matériel.

Le point est simple.

Jusqu’à plus récemment, des manifestations pro-Palestine et des manifestations à plus grande échelle ont eu lieu très sporadiquement au fil des ans dans les principales métropoles de Delhi, Calcutta, Mumbai, Hyderabad et occasionnellement s’étendant à d’autres centres urbains. Ces mobilisations sont invariablement organisées par les partis de gauche parlementaires traditionnels qui s’appuient sur leurs syndicats, et plus encore sur leurs ailes étudiantes, pour atteindre une participation raisonnable. Également disposés à exprimer leur solidarité publique à l’occasion sont les partis politiques musulmans, les organisations religieuses et les organes étudiants musulmans [30], bien que ce soit davantage le prisme religieux, plutôt que celui d’un humanisme universel, à travers lequel ils regardent la question palestinienne. Sans surprise, un endroit où la communauté musulmane majoritaire ressent une affinité particulière avec le sort des Palestiniens dans les TO est dans la vallée du Cachemire où pendant des décennies, il y a eu une énorme présence de personnel armé militaire indien de toutes sortes. Peu de temps après le 7 octobre 2023, face à l’assaut israélien, il y a eu des prières et des protestations de groupe dans plusieurs mosquées du Cachemire. Les autorités officielles ont cependant par la suite imposé des restrictions pour interdire toutes les formes de solidarité pour la Palestine au Cachemire, y compris des avertissements aux religieux musulmans de ne pas mentionner la Palestine dans les sermons. Malgré cela, il y a eu des éruptions d’action de solidarité, les plus récentes en mars et juin 2025.

Jusqu’à plus récemment, l’action de solidarité pro-palestinienne par des organisations qui sont à la fois laïques et indépendantes du contrôle politique d’en haut n’a pas été, contrairement à l’Occident, une caractéristique ou une présence significative. Dans les démocraties libérales occidentales, c’est la classe moyenne la plus confortablement installée (en termes de revenus), plus libre de s’inquiéter des besoins de subsistance de base, qui a été plus préoccupée par les questions de politique étrangère et les positions prises par leurs gouvernements respectifs. Le problème avec la soi-disant classe moyenne indienne, qui au cours des deux dernières décennies s’est développée, est qu’en moyenne, son orientation politique a été plus réactionnaire que progressiste, d’où le soutien croissant au BJP et à l’Hindutva plus généralement non seulement parmi l’élite mais aussi parmi les couches supérieure, moyenne et inférieure de ce qu’on appelle la classe moyenne.

Néanmoins, il y a des sections progressistes au sein de cette classe moyenne, et celles-ci ont augmenté en nombre et en raison des médias sociaux sont également devenues plus conscientes de ce qui se passe dans le monde et en Palestine en particulier. C’est cette section, en particulier les jeunes, qui a élargi le réservoir sociopolitique au-delà des partis, groupes et groupuscules de gauche organisés (dont, compte tenu de la taille continentale de l’Inde, il y en a beaucoup) pour poursuivre une foule de causes progressistes et pour prendre des engagements envers et avec les luttes de ceux qui sont plus économiquement, politiquement et culturellement défavorisés. Il existe maintenant une variété de groupes de solidarité palestinienne qui ont émergé dans tout le pays.

Certains sont liés à des organes culturels, politiques ou religieux (musulmans) existants. D’autres sont des groupes de solidarité plus autonomes qui sont progressistes et donc plus généralement critiques de l’Hindutva et du gouvernement Modi. Ces groupes se joignent aux différentes actions organisées par les grands partis de gauche et leurs ailes féminines, étudiantes et syndicales affiliées qui mobilisent des nombres allant de plusieurs centaines à plusieurs milliers. Ils mènent également séparément leurs propres actions individuellement ou parfois en collaboration avec d’autres groupes de ce type. Ils ont fourni des informations, des analyses et des vidéos sur les médias sociaux en anglais, hindi et dans les langues régionales. Ils ont également mené des actions de rue à petite échelle distribuant des tracts, généralement dans des États non gouvernés par le BJP. Mais même dans ces États, ce sont souvent des protestations « éclair » soudaines dans un espace de marché ou une intersection bondés, puis se déplaçant rapidement avant l’arrivée de la police. Entre mai et mi-juillet de cette année, les points de vente pour McDonald’s et Domino’s Pizza ont fait face à des protestations Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) [31] Ces protestations ont eu lieu dans différentes villes telles qu’Hyderabad, Pune, Delhi, Mumbai, Chandigarh et ailleurs. Il faut également mentionner la formation des Danseurs indiens pour les enfants de Gaza (IDGC) qui, par ses performances, collecte des fonds pour l’aide humanitaire et se connecte au Centre Princess Basma à Gaza pour les enfants handicapés. Tout cela est assez nouveau et une expression de la façon dont la Palestine a capté l’imagination d’un nombre croissant d’Indiens [32], en particulier parmi les jeunes. C’est encore une bataille difficile contre l’État indien, mais des progrès sont réalisés.

Quelle est alors la voie à suivre ? Presque tous les gouvernements dans leurs positions officielles disent qu’ils sont pour une solution à deux États pour résoudre l’imbroglio Israël-Palestine. Cela a longtemps été un masque commode pour couvrir les propres échecs de ces gouvernements, en effet leur manque d’intérêt et leur réticence à faire quoi que ce soit de significatif, que ce soit individuellement ou collectivement, pour aider à le réaliser.

Laissez Gaza de côté, l’expansion des colonies israéliennes et les interventions armées en Cisjordanie, souvent avec la permission et parfois la collusion du Fatah, ont effectivement détruit toute chance pour les Palestiniens d’obtenir au mieux autre chose qu’une tranche de territoire tronquée et pauvre en ressources — un Bantustan — si même cela ! L’éradication de toutes les colonies juives illégales dans ce qu’ils appellent Judée et Samarie revient à demander à Israël de ne risquer rien de moins qu’une guerre civile. En fait, l’assaut du Hamas en 2023 a servi d’excuse pour plaider ouvertement et pour une poursuite pratique systématique de ce que beaucoup à droite et à l’extrême droite, et même certains centristes en Israël, considèrent comme leur « Solution finale ».

Ceci, certes, est un processus à plus long terme, mais qui a maintenant été mis en mouvement. À Gaza, cela implique de prendre territorialement une grande partie ou la totalité du nord de la bande de Gaza. Cela signifie encourager une plus grande dépopulation par la famine, la malnutrition, la maladie, les assauts militaires et le déplacement supplémentaire vers un confinement encore pire de type carcéral dans des parties restreintes du Sud. L’objectif est de rendre la vie invivable pour la plupart, sinon tous.

Le dernier plan est de garder les institutions de l’ONU à l’extérieur et de distribuer une aide minimale à seulement quelques points de distribution. Ce plan n’a pas du tout l’intention de répondre correctement ou pleinement aux besoins alimentaires, de santé et d’abri de base des Gazaouis, mais d’apaiser les alliés d’Israël qui peuvent alors avec une « meilleure conscience » garder le silence pendant que le processus de nettoyage ethnique se poursuit. De cette façon, les conditions seront créées pour que de plus en plus de Palestiniens à Gaza optent pour un « transfert volontaire » vers d’autres pays.

Ici, l’administration Trump joue son rôle en contactant divers pays — le Soudan, la Somalie, le Somaliland (un État séparatiste), la Libye, l’Indonésie sont apparemment quelques-uns — auxquels des offres financières et autres peuvent avoir été faites. En Cisjordanie, les colonies illégales seront élargies et le contrôle sur les Palestiniens sera rendu « gérable » par une combinaison plus forte de répression et de corruption pour ses dirigeants. Il y a aussi pour Tel Aviv et Washington une version particulière de « l’Option jordanienne » à considérer. Ce serait d’appliquer une stratégie similaire de bâtons et de carottes pour ses dirigeants pour faire de la Jordanie, en grande partie ou dans son intégralité, la patrie palestinienne, c’est-à-dire réinstaller les Palestiniens de Cisjordanie là-bas. Cependant, tant en ce qui concerne Gaza que la Cisjordanie, il reste pour de telles ambitions israéliennes un énorme écart entre l’intention et l’accomplissement.

Concentrer l’attention sur l’apartheid

Pour annuler complètement ce projet israélien, la question clé est de savoir comment changer le rapport de forces et de pouvoir politique en faveur de la lutte palestinienne et contre Israël ? Pour commencer, l’accent ne devrait pas être mis sur l’objectif ultime, qu’il s’agisse d’une solution à deux États ou à un État — cela doit être laissé aux Palestiniens pour qu’ils décident. Cependant, la pression politique doit centrer le caractère d’Israël en tant que seul État colonial de peuplement et État d’apartheid au monde. Israël refuse l’égalité des droits aux non-Juifs et aux Palestiniens en Israël. Il refuse, même en tant qu’occupant illégal, les droits dus par le droit international aux occupés. Il refuse le droit au retour aux familles et descendants des Palestiniens qui ont été déplacés de force dans le passé et qu’il s’était formellement engagé à accepter comme condition pour devenir membre de l’ONU. Le discours de l’égalité, des droits, de la justice et de la démocratie devient un moyen d’unifier trois terrains de lutte importants, et dans le cas indien, l’accent mis sur l’apartheid séduit une base plus large.

L’accent mis sur la nature coloniale de peuplement et d’apartheid d’Israël ouvre également la possibilité de parler des Palestiniens qui sont des citoyens de seconde classe en Israël et de la diaspora palestinienne qui est devenue une source extérieure de soutien plus importante compte tenu de leur influence croissante sur le public et les gouvernements, en particulier en Occident. La lutte pour les droits démocratiques permet également à la conversation d’inclure les pays arabes voisins qui, pour la plupart, continuent de souffrir sous des dictatures d’un type ou d’un autre. Il existe une relation réciproque et de rétroaction entre les progrès progressistes et les résistances réussies, qu’elles aient lieu dans les TO ou dans le monde arabe.

Les autocraties dirigeantes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ont plus de raisons de craindre ces développements qu’Israël lui-même. Si l’une de ces dictatures devait tomber et être remplacée par une configuration démocratique stable et durable, toute l’image régionale et même mondiale changerait pour le mieux. Cela donnerait un coup de fouet sérieux à la lutte palestinienne ; aurait un véritable effet domino sur d’autres dictatures ; forcerait les grandes puissances extérieures à réévaluer les schémas d’alliances existants et la pensée qui les sous-tend. Un régime démocratique stable doit encore émerger dans cette région, mais on peut être sûr que les premier et deuxième ensembles de soulèvements arabes (début des années 2010 et 2018-2024) seront suivis d’un troisième avec encore une fois la possibilité de réaliser le changement le plus désiré.

Il reste beaucoup de vérité dans le slogan aphoristique selon lequel la route vers Jérusalem (signifiant la libération et la justice pour la Palestine) devra peut-être passer par Le Caire et Amman ! Quant à une plus grande unification d’objectif et de pratique parmi les différentes factions palestiniennes et une plus grande responsabilité démocratique des directions envers le public palestinien dans et hors des TO, espérons que la promesse faite en mars 2025 d’organiser des élections pour le Conseil législatif palestinien et pour un nouveau président de l’AP se concrétise. En outre, qu’il y ait la convocation du Conseil national palestinien [33] (le parlement mondial pour l’OLP qui est l’organe-cadre pour tous les groupes politiques palestiniens et qui compte plus de 700 représentants) qui s’est réuni pour la dernière fois en 2018 et qui élit le Conseil exécutif de l’OLP se produira également bientôt. Le peuple palestinien ne mérite pas moins.

Indépendamment de quand et si ce changement stratégique se produit, la voie pour renforcer le travail de solidarité en Inde est claire. Israël est le seul État colonial de peuplement et État d’apartheid restant dans le monde aujourd’hui. Tous les partis en Inde, y compris le précurseur nationaliste hindou du BJP, le Jan Sangh, se sont également opposés à l’apartheid sud-africain et ont soutenu la position de tous les gouvernements indiens qui ont imposé un embargo complet — diplomatique, commercial, culturel, sportif — contre lui. C’est une histoire qui peut et devrait maintenant être utilisée contre le gouvernement actuel et le plus large éventail d’organisations Hindutva. Il est quelque peu surprenant que les partis de gauche indiens traditionnels n’en aient pas fait davantage de ce fait [34] Compte tenu de leur taille et de leurs ressources relativement plus importantes par rapport à l’éventail des petits groupes de gauche, ils ont parfois été à l’avant-garde de l’organisation de manifestations publiques pour la Palestine. Mais ils n’ont pas encore été prêts, malgré le génocide en cours, à appeler l’Inde à rompre ses relations diplomatiques avec l’apartheid israélien et à imposer des embargos sur les armes et d’autres sanctions, y compris l’appel au retour de tous les travailleurs migrants indiens.

Bien sûr, ce gouvernement indien ne le fera pas, et ils ne seront pas rejoints dans cet appel par les partis politiques opposés au BJP. Mais c’est une position qui doit maintenant être prise dans le cadre de l’effort pour gagner plus de cœurs et d’esprits publics, pour faire pression pour que New Delhi fasse quelques pas en arrière et pour créer un attrait et une circonscription plus larges pour la politique de la gauche au niveau national.

Qu’il existe des similitudes cruciales entre ce gouvernement inspiré de l’Hindutva et l’Israël sioniste devrait être évident. Israël est un État d’apartheid, pas une démocratie ou une « ethnocratie ». L’Inde sous Modi ne l’est pas encore, mais est bien en voie de devenir un État d’apartheid. Cependant, la position de la plupart des Juifs en Israël et dans les colonies est très différente de celle de la majorité des Indiens. Ils ne sont nulle part aussi frappés par la pauvreté ou matériellement précaires que la majorité des hindous. Il y a le système de castes pernicieux en Inde affectant principalement mais pas seulement les hindous. Il y a beaucoup plus de violence quotidienne et de corruption routinière en Inde et le pouvoir de classe et de caste érode les droits démocratiques et manipule la loi au détriment des pauvres que ce n’est le cas pour les Juifs en Israël malgré les discriminations raciales et les relations de pouvoir inégales parmi eux.

Pour les organisations et mouvements qui se sont spécifiquement concentrés sur la promotion de la solidarité avec la Palestine, la leçon est claire. Ils doivent se joindre à ces autres forces résistant à l’Hindutva sur les fronts politico-démocratique, économique et culturel. C’est-à-dire que pour réussir à faire avancer la cause palestinienne en Inde, il est nécessaire de faire plus que simplement se concentrer sur la solidarité. C’est aussi le moyen de créer une arène plus large de sympathie et de soutien humain et institutionnel pour la cause palestinienne.

Qu’impliquerait ce type d’approche en termes pratiques ? Il existe une gamme d’organisations impliquées dans des activités pour défendre les libertés civiles et les moyens de subsistance des populations. Parmi celles-ci se trouvent des organes qui tentent de fonctionner à un niveau extra-régional et national comme l’Union populaire pour les libertés civiles (PUCL) [35] qui ont maintenant pris en charge la question du génocide israélien. Il y a aussi l’Alliance nationale des mouvements populaires (NAPM) [36], un réseau vieux de trois décennies de diverses luttes populaires et progressistes.

Au désarroi et à la colère du gouvernement indien, le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) [37] a affirmé à plusieurs reprises que la caste relève de la Convention sur la race puisqu’il s’agit d’une forme institutionnalisée de discrimination basée sur la descendance et l’occupation. Alors que la Constitution indienne interdit « l’intouchabilité », elle ne proscrit pas le système de castes lui-même. Ici encore, c’est là où le travail de solidarité pour la Palestine peut s’aligner non seulement avec les forces combattant l’islamophobie mais avec les Dalits [38], d’autres castes inférieures et des groupes s’opposant au système de castes lui-même. Il ne faut pas non plus oublier que les politiques agricoles et minières néolibérales de l’Inde déplacent les paysans moyens et petits dans la poursuite de l’agriculture corporatisée ainsi que les populations autochtones dans la ceinture forestière centrale ainsi que dans le nord-est.

La coopération technologique israélienne dans l’agriculture et son savoir-faire militaire, compte tenu des relations de classe existantes en Inde, favoriseront probablement ce processus de corporatisation. Ses compétences militaires et de cybersurveillance et son équipement sont à leur manière déployés pour vaincre les opposants à un tel déplacement forcé. Raison de plus alors de reconnaître les schémas de similitudes auxquels sont confrontés tant d’Indiens et de Palestiniens. La construction de ces solidarités collectives au niveau national doit avoir lieu et peut donner plus de poids aux efforts en cours pour établir des liens entre les pays avec d’autres groupes et réseaux de solidarité palestinienne pour échanger des informations ainsi que pour forger des déclarations communes et des programmes d’action.

Il y a beaucoup à faire et nous devons nous y mettre !


Achin Vanaik est membre et associé du TNI depuis 1987, professeur émérite de relations internationales et ancien chef du département de sciences politiques à l’Université de Delhi, et militant de toute une vie pour le désarmement nucléaire. Il est membre actif de la Coalition pour le désarmement et la paix nucléaires (Inde) et de la Campagne indienne pour le boycott académique et culturel d’Israël, faisant pression pour la conformité d’Israël au droit international. Il est également fondateur de la Société d’études marxistes (SMS), qui organise des écoles résidentielles de deux semaines pour les étudiants de troisième cycle et les militants sociaux de toute l’Inde.


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Les opinions exprimées dans cet article sont uniquement celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les positions du TNI.

P.-S.

https://www.tni.org/en/article/india-israel-palestine#note-19022-11

Traduit pour ESSF par Adam Novak

Notes

[1] L’Hindutva (littéralement « hindouité ») est une idéologie nationaliste hindoue promue par le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS) et le Bharatiya Janata Party (BJP), qui affirme que l’Inde est avant tout une nation hindoue et que les minorités religieuses doivent s’assimiler à cette identité culturelle hindoue.

[2] La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par l’ONU en 1948, définit le génocide et oblige les États parties à le prévenir et à le punir.

[3] Le Bharatiya Janata Party (Parti du peuple indien) est le principal parti politique nationaliste hindou en Inde, au pouvoir au niveau fédéral depuis 2014 sous la direction de Narendra Modi.

[4] La Lok Sabha (Chambre du peuple) est la chambre basse du parlement bicaméral indien, composée de représentants élus au suffrage direct.

[5] L’Uttar Pradesh est l’État le plus peuplé d’Inde avec environ 240 millions d’habitants, gouverné par le BJP depuis 2017.

[6] Le RSS, fondé en 1925, est l’organisation paramilitaire nationaliste hindoue dont sont issus la plupart des dirigeants du BJP, organisant des camps d’entraînement et promouvant l’idéologie Hindutva à travers l’Inde.

[7] Le soulèvement arabe de 1936-1939 en Palestine a été la plus longue et la plus forte lutte contre la domination coloniale britannique partout dans la première moitié du XXe siècle, comprenant une grève générale de six mois et une résistance armée.

[8] Le Congrès national indien, fondé en 1885, était le principal parti politique du mouvement d’indépendance indien et a gouverné l’Inde pendant la majeure partie de la période post-indépendance jusqu’à l’ascension du BJP.

[9] La Déclaration Balfour de 1917 était une déclaration publique du gouvernement britannique soutenant l’établissement d’un « foyer national pour le peuple juif » en Palestine, alors partie de l’Empire ottoman.

[10] L’UNSCOP (United Nations Special Committee on Palestine) fut créé en mai 1947 pour formuler des recommandations sur l’avenir de la Palestine après l’expiration du mandat britannique.

[11] Les Juifs Bene Israel (« fils d’Israël » en hébreu) et les Juifs de Bagdad formaient les deux principales communautés juives en Inde, la première ayant probablement migré il y a plus de 2000 ans et la seconde au XVIIIe siècle.

[12] La Nakba (« catastrophe » en arabe) de 1947-49 fait référence à l’expulsion forcée d’environ 750 000 Palestiniens de leurs foyers lors de la création d’Israël et de la guerre israélo-arabe qui a suivi.

[13] La Conférence afro-asiatique de Bandung en 1955 a réuni 29 États nouvellement indépendants d’Asie et d’Afrique et a jeté les bases du Mouvement des non-alignés.

[14] Le Pacte de Bagdad, signé en 1955 et plus tard renommé Organisation du traité central (CENTO), était une alliance militaire anticommuniste comprenant l’Iran, l’Irak, le Pakistan, la Turquie et le Royaume-Uni, soutenue par les États-Unis.

[15] Le Research and Analysis Wing (RAW) est l’agence de renseignement extérieur de l’Inde, créée en 1968 après la guerre sino-indienne de 1962.

[16] L’Organisation de libération de la Palestine (OLP), fondée en 1964, est l’organisation faîtière représentant le peuple palestinien, composée de plusieurs factions politiques dont le Fatah est la dominante.

[17] Le Janata Party (Parti du peuple) était une coalition de partis d’opposition formée en 1977 qui a brièvement mis fin au règne du Congrès, incluant le Jan Sangh, précurseur du BJP.

[18] Le Fatah (« conquête » en arabe inversé) est le principal parti politique palestinien, fondé en 1959 par Yasser Arafat et d’autres, qui domine l’OLP et l’Autorité palestinienne.

[19] L’Intifada (« soulèvement » en arabe) de 1987-1993 a été un soulèvement populaire palestinien dans les Territoires occupés caractérisé par la désobéissance civile, les grèves et les manifestations contre l’occupation israélienne.

[20] Les Accords d’Oslo (1993-1995) étaient une série d’accords entre Israël et l’OLP qui ont créé l’Autorité palestinienne et établi un cadre pour les futures négociations de paix, bien qu’ils n’aient jamais abouti à un État palestinien.

[21] Les LTTE (Liberation Tigers of Tamil Eelam) étaient un groupe militant tamoul qui a mené une guerre de guérilla pour un État tamoul indépendant au Sri Lanka de 1976 jusqu’à leur défaite militaire en 2009.

[22] Les Accords d’Abraham de 2020 sont des accords de normalisation entre Israël et plusieurs États arabes, dont les Émirats arabes unis et Bahreïn, négociés par l’administration Trump.

[23] L’Opération Cyclone était le nom de code du programme de la CIA visant à armer et financer les moudjahidines afghans combattant l’occupation soviétique, l’une des opérations secrètes les plus coûteuses de l’histoire américaine.

[24] La FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban), créée en 1978, est une mission de maintien de la paix de l’ONU déployée dans le sud du Liban pour surveiller le retrait israélien et rétablir la paix et la sécurité.

[25] Pegasus est un logiciel espion militaire développé par la société israélienne NSO Group qui peut infiltrer secrètement les téléphones mobiles et extraire des données, vendu uniquement aux gouvernements.

[26] Un Bantustan était un territoire réservé aux Noirs pendant l’apartheid sud-africain, nominalement indépendant mais fragmenté et économiquement dépendant — le terme est utilisé ici par analogie pour décrire un État palestinien potentiel fragmenté et sans réelle souveraineté.

[27] Adani Ports est une filiale du conglomérat Adani Group appartenant au milliardaire indien Gautam Adani, proche allié de Modi et l’homme le plus riche d’Inde.

[28] L’AIPAC (Comité américain des affaires publiques israéliennes) est l’un des groupes de pression pro-israéliens les plus puissants aux États-Unis, exerçant une influence considérable sur la politique américaine au Moyen-Orient.

[29] L’OCI (Organisation de la coopération islamique), fondée en 1969, est une organisation internationale regroupant 57 États membres à majorité musulmane qui vise à représenter les intérêts du monde musulman.

[30] Les trois plus grands partis de gauche sont le Parti communiste indien (marxiste), le Parti communiste indien et le Parti communiste indien-marxiste-léniniste (Libération). Les principaux partis politiques musulmans sont l’All India Majlis-e-Ittihadul Muslimeen (AIMIM) dans l’État de Telangana et l’Indian Union Muslim League (IUML) au Kerala. Les grands groupes religieux sont Jamiat Ulema-e-Hind et Jamiat-e-Islamia Hind. Au Cachemire, il y a l’Anjuman-e-Islamia. Deux organes étudiants musulmans actifs sont l’Organisation islamique étudiante (SIO) et la Fédération des étudiants musulmans (MSF).

[31] Le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions), lancé en 2005 par la société civile palestinienne, appelle à des pressions économiques et politiques internationales sur Israël jusqu’à ce qu’il respecte le droit international et les droits palestiniens.

[32] Parmi les nouveaux groupes qui ont surgi et sont actifs dans différentes parties du pays après octobre 2023 ou sont devenus plus actifs, on trouve Friends of Palestine, Indians for Palestine, India Palestine Friendship Forum, Indian People in Solidarity with Palestine, BDS India, India-Palestine Solidarity Action Campaign et India Palestine Solidarity Network.

[33] Le Conseil national palestinien est le parlement en exil de l’OLP, composé de plus de 700 représentants de toutes les factions palestiniennes et de la diaspora, qui élit le Comité exécutif de l’OLP.

[34] Ces partis sont le Parti communiste indien (CPI) ; le Parti communiste indien-marxiste (CPI-M ou CPM) ; le Parti communiste indien-marxiste-léniniste-Libération (CPI-ML-Libération).

[35] La Peoples Union of Civil Liberties (PUCL), fondée en 1976, est l’une des principales organisations indiennes de défense des droits civiques et libertés civiles, avec des branches dans toute l’Inde.

[36] La National Alliance of Peoples Movements (NAPM), formée en 1992, est un réseau de divers mouvements populaires et progressistes en Inde luttant pour les droits sociaux, économiques et environnementaux.

[37] Le CERD (Committee on the Elimination of Racial Discrimination) est l’organe de surveillance du traité international de 1965 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, qui examine régulièrement la conformité des États membres.

[38] Les Dalits (« opprimés » en sanskrit), autrefois appelés « intouchables », constituent environ 16 % de la population indienne et forment la strate la plus basse du système de castes hindou, confrontés à une discrimination sociale et économique systématique.

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