« Dans les circonstances politiques actuelles, alors que Sarkozy veut faire du résultat qu’il espère de ces élections une approbation de la politique de son gouvernement, Lutte Ouvrière souhaite qu’il y ait dès le premier tour une union de toutes les forces de gauche et elle est prête à y participer. Ses candidats se présenteront donc sur de telles listes d’union sauf si le Parti socialiste, le Parti communiste ou les deux refusent cette alliance et préfèrent la division. Dans ce dernier cas de figure, Lutte Ouvrière présentera évidemment, partout où elle le pourra, ses propres listes » écrit Lutte ouvrière dans le numéro de février de sa revue Lutte de classe dans un article intitulé « Lutte ouvrière et les municipales ». Cette orientation se retrouve en conclusion d’un article non signé du n°2060 du 25 janvier 2008 de l’hebdomadaire [reproduit ci-dessous]. Une telle orientation étonne, surprend, choque de la part d’une organisation qui avait fondé sa politique sur l’indépendance par rapport à la gauche Si elle représente un virage à 180°, elle semble s’être opérée graduellement, du moins de ce que nous pouvons en juger de par les écrits de Lutte ouvrière, comme si la direction de LO n’avait pas maîtrisé les conséquences et les implications de ses choix.
Au retour de l’été, les positions affichées par bien des camarades de LO laissaient entendre qu’ils étaient disponibles à des listes communes avec nous. Ce n’est que ponctuellement qu’a pu transparaître le fait que LO envisageait la possibilité d’être sur des listes d’union de la gauche notamment à Saint-Brieuc, Lorient, Angers et Avrillé. Deux semaines avant le congrès de LO, dans un article intitulé « Lutte Ouvrière et les Municipales à venir », Roger Girardot s’en prenait à la presse :
« Une fois de plus, on a pu vérifier à ce propos les capacités d’affabulation d’une partie de la presse, du Figaro à Libération en passant par le Parisien et France Inter.
Il a suffi d’une lettre envoyée par un de nos camarades de Saint-Brieuc à la socialiste qui dirigera la liste de gauche aux Municipales de cette ville, pour que la presse se laisse aller. Il a suffi ensuite qu’un journaliste du Parisien transforme ce fait mineur et titre : « LO : Arlette offre ses services... au PS » pour que, deux jours après, un autre journaliste, de Libération cette fois, affirme que c’est Arlette Laguiller qui a écrit à la tête de liste socialiste de Saint-Brieuc. Ce journaliste n’avait sans doute lu que le titre de son confrère du Parisien.[...]
Pour 2008, nous préparons à nouveau des listes Lutte Ouvrière qui seront au moins aussi nombreuses qu’en 2001. Le problème est que nous ne voulons pas que, dans la situation politique actuelle, nos listes puissent nuire aux listes de gauche.
C’est pourquoi nous avons engagé des discussions avec les listes de gauche qui nous sollicitaient et, dans d’autres cas, nous avons pris l’initiative en nous adressant aux candidats du PCF.
Nous ne faisons pas cela pour avoir des élus car, des élus, nous pouvons en avoir en nous présentant indépendamment comme en 2001. »
Le texte soumis au vote au congrès début décembre, rendu public dans la LDC de janvier, restait plein d’ambiguïtés : « Nous aurons bien sûr le problème d’alliances éventuelles. Nous ne sommes plus en 2001. La droite a peut-être encore le vent en poupe. L’électorat peut être encore traumatisé par sa présence à la tête de l’Etat et tenté de se porter sur ceux des partis de gauche qui ont des chances de gagner et, en plus, être décidé à ne pas disperser ses voix. Une situation qui peut être très défavorable à la gauche de la gauche et à l’extrême gauche. Nous avions prévu, depuis longtemps, deux ans au moins, que nous risquions d’être laminés à la Présidentielle. Nous n’avions pas anticipé le résultat mais nous avons dit et écrit qu’il serait très probablement très inférieur à celui que nous avions eu en 2002. Mais quelle que soit la situation, nous devons quand même faire l’effort d’une campagne car obtenir des élus municipaux est extrêmement important pour notre rayonnement politique. Ces élus sont un point d’ancrage dans une ville et l’axe autour duquel peuvent graviter nos activités locales[...] La conclusion est que nous devons essayer de constituer des listes dans le maximum de localités. Cela ne nous empêchera cependant pas d’étudier et d’être ouverts à toute proposition d’alliance, que nous étudierons en fonction des situations, des rapports de forces locaux et des possibilités d’élus que ces alliances pourraient réellement nous ouvrir. Nous n’avons en effet aucun intérêt à conclure des alliances sur un programme d’accords avec nos éventuels alliés si cela ne nous permettait pas d’avoir des élus, voire nous en empêchait, et d’autant plus que nous avons les moyens de nous présenter indépendamment. »
Le souci de conditionner un accord à la possibilité d’avoir des élus était certes formulé mais il ne s’agissait pas encore d’avoir des élus à n’importe quel prix ou plutôt au prix de sacrifier son propre programme en participant à des listes d’union de la gauche.
Touche après touche, la direction de LO a engagé ses militants et ses sympathisants dans un tournant politique qu’il ne lui est plus possible d’enrober dans des périphrases ou des allusions. Il est allé trop loin pour reculer. « Dans les circonstances politiques actuelles, Lutte Ouvrière souhaite qu’il y ait dès le premier tour une union de toutes les forces de gauche et elle est prête à y participer. Ses candidats se présenteront donc sur de telles listes d’union, sauf si le Parti Socialiste, le Parti Communiste ou les deux refusent cette alliance et préfèrent la division. Ce n’est que dans ce cas que Lutte Ouvrière présentera ses propres listes. » Ainsi le redit en conclusion l’article sur les municipales du numéro 2060 du 25 janvier 2008 de Lutte ouvrière cité plus haut.
Le virage est pris, il tourne le dos au passé de l’organisation.
Et, dans le même temps, la direction de LO semble vouloir clore le débat. Dans le même numéro, celui de la semaine du congrès de la Ligue, on peut lire, dans l’espace de la « Tribune de la minorité », un encart :
« La tribune de la fraction ne paraîtra pas cette semaine. Nos lecteurs ne trouveront pas dans ce numéro la tribune hebdomadaire de la minorité de Lutte Ouvrière qui existe en tant que fraction organisée au sein de notre organisation depuis des années. En effet l’accord conclu entre la minorité et la majorité de Lutte Ouvrière a été remis en cause. La parution de cette tribune est donc interrompue pour une période indéterminée. »
Le lecteur n’est pas en mesure de juger de la nature de la remise en cause, ni d’où elle vient, la confusion volontairement entretenue… « En conséquence, son application (de l’accord) est suspendue jusqu’à ce que les militants de Lutte Ouvrière se soient prononcés, dans les formes statutaires, sur les futures relations entre la majorité et la fraction minoritaire » précise la direction de LO dans un communiqué daté du 28 janvier en indiquant que c’est « à l’occasion de la préparation des élections municipales » qu’est apparu le différend.
Il ne peut faire de doute que la discussion autour de ce virage politique, indépendamment des prétextes juridico-politique qui seront invoqués par la direction de LO, est au cœur de « la remise en cause ». La fragilité des arguments avancés par la direction de LO ne peut cohabiter avec un libre débat démocratique.
D’ailleurs, la lettre que le BP de la Ligue avait adressée, fin novembre 2007, aux camarades de Lutte ouvrière pour leur proposer d’envisager ensemble la campagne des municipales est restée sans réponse. Une première dans les relations de nos deux organisations.
Le virage à 180° opéré en quelques mois sans réelle discussion démocratique, c’est-à-dire publique et transparente, ne peut supporter la lumière de la discussion, de la confrontation publiques.
L’indigence de l’argumentation saute aux yeux à la lecture de l’article de la LDC de février consacré à cette question.
« Ce n’est évidemment pas en fonction de la politique prônée sur le plan national par la gauche que nous déterminerons notre politique » peut-on lire en préambule, politique par ailleurs fustigée. Pourquoi alors que, par ailleurs, l’article souligne le fait que Sarkozy fait des municipales un test politique national ? Quelle est la meilleure façon de sanctionner Sarkozy ? Voter pour ceux qui sont partisans de la réforme des régimes spéciaux, du mini-traité européen, de l’économie de marché ou pour des anticapitaliste révolutionnaires ? La question est ignorée par l’article dont le propos est bien plus de justifier dans le flou ou de dire des évidences pour défendre la nécessité d’avoir des élus que d’argumenter sérieusement.
Bien évidemment, il est nécessaire de « s’investir, dans la mesure des possibilités pratiques, dans l’activité syndicale, les luttes électorales, et les interventions sur le terrain communal ». Dire cela, c’est enfoncer une porte ouverte. Nous nous battons pour avoir des élus, mais sur notre politique, nos idées, nos perspectives et avec ceux qui en partagent les grandes lignes.
« Mais le fait est là : ce n’est généralement pas la même chose pour les classes populaires de vivre dans une commune gérée par la gauche que par la droite » peut-on lire sans que soit poussé le raisonnement. Certes, c’est là encore une évidence qui mériterait cependant quelques précisions, et une évidence qui ne saurait suffire à justifier la participation des révolutionnaires à des listes d’union, encore moins à en faire une politique.
« Le rôle de conseillers municipaux révolutionnaires […] c’est en un mot de se servir de leur mandat comme d’un haut-parleur (malheureusement d’une puissance limitée !) pour faire entendre le point de vue des communistes révolutionnaires sur tous les problèmes de notre société. » On souscrit à cette nouvelle évidence qui conduit cependant à s’interroger. La campagne ne serait-elle pas l’occasion, plutôt que de taire son programme pour avoir des élus en participant en des listes d’union de la gauche, de défendre le point de vue des communistes révolutionnaires ? N’était-elle pas l’occasion d’unir nos forces pour mieux faire entendre notre point de vue ?
Poser la question, c’est y répondre et elle suffit à montrer la mauvaise fois de l’argumentation de LO.
Alors pourquoi un tel virage qui rompt avec la continuité politique de LO, qui tourne le dos à son passé, et se met ainsi en position de faiblesse pire dans une impasse préjudiciable à l’ensemble du mouvement ? On ne peut comprendre ce virage qu’en le situant dans l’évolution de Lutte ouvrière depuis 1995. Il est l’aboutissement de cette évolution, la terrible logique d’un échec d’une direction dépassée par l’évolution politique bien plus qu’un choix conscient de ses implications.
En 1995, le mécontentement d’une large fraction du monde du travail, d’électeurs du PC s’était exprimé en votant à l’élection présidentielle pour Arlette Laguiller qui dépassait les 5%. LO récoltait le fruit d’une politique fondée sur l’indépendance vis-à-vis de la gauche et permettait ainsi au mouvement révolutionnaire de gagner une audience de masse qui allait se confirmer dans la décennie à venir. Au lendemain de la présidentielle Arlette lançait un appel pour un parti des travailleurs mais la direction de LO accompagnait cet appel d’une politique sectaire, autocentrée en décalage avec l’écho nouveau rencontré par nos idées. En corollaire de cette incapacité à mettre en œuvre une politique correspondant à la nouvelle période qui s’ouvrait, la direction de LO allait exclure, début 97, 10% de son organisation, ceux qui voulaient donner à l’appel d’Arlette « un contenu concret, dynamique, militant ». Exclusion qui, ne pouvant avouer son sens réel, se fit sur un mauvais procès fabriqué de toutes pièces.
De cette rupture naquit le groupe Voix des travailleurs qui devait fusionner avec la Ligue au congrès de juin 2000.
Depuis deux évolutions parallèles ont lieu : LO s’enferme dans son échec, son incapacité à relever le défi de la nouvelle période, sélectionne ses membres sur la base d’une discipline aveugle alors que la Ligue a su saisir le contenu de la nouvelle période, formuler une politique qui lui a permis de surmonter ses faiblesses passées, de gagner son indépendance politique vis-à-vis des partis de la gauche institutionnelle et, ainsi, de gagner une large influence de masse. Au point aujourd’hui, à notre dernier congrès, de relever le défi en engageant la bataille pour un nouveau parti des travailleurs.
Là où LO a échoué, nous relevons le gant. Dés lors, la direction de LO avait deux choix : soit raisonner et agir en fonction des intérêt généraux du mouvement ouvrier et révolutionnaire en s’engageant avec nous dans cette bataille sans taire aucune divergence, dans des rapports démocratiques, soit elle s’enfermait dans son absence de stratégie accentuant encore son sectarisme en s’opposant, de fait, à notre projet. C’est ce qu’elle a fait. Dans un texte de son dernier congrès consacré au « parti que veut la LCR » elle écrit : « La LCR semble engagée dans un important virage organisationnel dont nous ne pouvons prévoir s’il va aboutir ou pas. Même si nous estimons que sa tentative, vu ce qu’elle est, serait une bonne chose dans le paysage politique actuel si elle réussissait, nous sommes, en ce qui nous concerne, en désaccord fondamental avec ce qu’elle veut faire. En effet, ce n’est pas un tel type de parti que nous espérons créer. » Pour préciser ensuite : « Même si le parti que nous devons construire n’a pas toujours besoin de porter dans son appellation ni communiste, ni révolutionnaire, ou trotskyste – ce qui d’ailleurs est notre cas pour le moment –, il est absolument nécessaire, par contre, que tous ceux qui entrent dans un tel parti sachent ce qu’est un révolutionnaire marxiste et le soient, sachent ce qu’est un trotskyste et le soient. Sinon, on ne peut pas construire une organisation susceptible d’intervenir dans une révolution sociale qui changerait le monde. »
L’affirmation de notions dont il serait bien utile de définir le contenu exact aujourd’hui masque le manque de confiance, le doute, le manque de capacité démocratique. Car c’est bien là le contenu de la discussion : que signifie aujourd’hui être « un révolutionnaire marxiste », « un trotskyste » ? Répéter des formules vidées de tout contenu pour flatter des amours propres militants afin de maintenir la continuité d’une organisation en dressant ses mêmes militants contre leurs camarades d’idées pour finir par proposer une politique d’union avec la gauche institutionnelle n’a pas grand rapport avec le marxisme révolutionnaire.
Au lieu d’avoir une attitude critique sur son propre bilan, LO s’enferme sur elle-même. Mais, ne pouvant échapper à la logique des rapports de force, ne pouvant nous affronter elle cherche des alliés pour tenter d’échapper à son isolement et se trouve emporter dans une politique dont elle n’a plus la maîtrise au point de trouver refuge sur des listes d’union de la gauche… Triste conclusion qui porte un mauvais coup à l’ensemble du mouvement et vérifie, malheureusement, que sectarisme et opportunisme font toujours bon ménage.
Mais les militants de LO n’ont pas dit leur dernier mot, il y a urgence pour eux, plus largement aussi pour le mouvement révolutionnaire à tirer les leçons d’une évolution dont ils ont perdu la maîtrise.
Yvan Lemaître
Lutte Ouvrière et les élections municipales
Lutte ouvrière
Les 9 et 16 mars prochains auront lieu les élections municipales. Les électeurs seront appelés à élire les conseillers municipaux de leur commune, qui eux-mêmes éliront le maire. L’élection se fera à l’échelle nationale et la droite espère profiter des succès remportés l’an dernier, lors de la présidentielle et des législatives qui ont suivi, pour l’emporter dans davantage de villes. D’ailleurs Sarkozy veut faire de ces élections un test pour sa politique. La gauche, elle, compte sur le mécontentement grandissant pour garder ses municipalités et peut-être en conquérir d’autres
Dans cette situation, que peut-on attendre des municipales ?
À la tête de l’État, les gouvernants qui se succèdent, qu’ils soient de droite ou de gauche, défendent fondamentalement les intérêts du grand capital. Les bénéfices des trusts français ont prospéré sous la gauche comme sous la droite. C’est ainsi que la réforme - ou plutôt l’amputation - des retraites, décidée sous le gouvernement de droite de Balladur, avait été élaborée et préparée sous Rocard, chef d’un gouvernement de gauche. De fait, les gouvernements défendent, chacun à leur façon, les intérêts généraux du grand capital.
Cependant, ce n’est pas pour autant que nous mettons un signe d’égalité entre la droite et la gauche.
Les principaux maux dont souffre la population laborieuse, le chômage, l’insuffisance des salaires, ne résultent absolument pas de la gestion municipale. Aucune municipalité ne peut échapper à la dictature des groupes industriels et financiers. N’importe quelle entreprise peut délocaliser. Le conseil d’administration d’Airbus a pu décider la fermeture ou la vente de plusieurs de ses sites de production, alors que cela peut conduire à condamner à mort toute une ville.
Aucune municipalité ne peut non plus suppléer aux défaillances de l’État lui-même. Quand bien même tous les gouvernements prétendent décentraliser, les mesures de décentralisation consistent en général en ceci que l’État se décharge de ses responsabilités au profit des collectivités locales à différents niveaux, mais sans jamais donner à celles-ci les moyens financiers de les assumer.
Quand un bureau de poste ferme ou limite ses heures d’ouverture, quand on supprime la représentation locale d’une administration, du Trésor à la Sécurité sociale et jusqu’aux tribunaux de proximité, cela se traduit toujours par des difficultés et des dépenses supplémentaires pour les habitants de la ville, et cela contribue aussi à la désertification des villes moyennes et petites. Comme y contribue la suppression d’une gare ou d’une ligne de chemin de fer. Et les conséquences sont particulièrement gênantes, voire dramatiques, lorsque disparaît un hôpital ou une maternité de proximité.
Mais, les élections municipales étant les élections les plus locales, les conseillers municipaux sont, de tous les élus, ceux qui sont les moins éloignés de leurs électeurs. Bien qu’en raison du mode de scrutin, inventé pour favoriser les grands partis, la composition des Conseils municipaux ne reflète que de très loin la diversité de l’électorat, du fait de sa proximité, le Conseil municipal est plus facilement sous le regard des administrés que le Conseil général, le Conseil régional et, à plus forte raison, la Chambre des députés.
Malgré les étroites limites juridiques dans lesquelles sont enfermées les municipalités, dans un système économique et social fondamentalement injuste et où, de plus, les municipalités sont subordonnées à l’État central et où le préfet peut annuler certaines de leurs décisions, le Conseil municipal a le pouvoir de faire des choix qui peuvent améliorer ou, au contraire, aggraver les conditions d’existence des classes populaires.
C’est pourquoi il est important qu’il y ait dans le maximum de municipalités, même de droite, des élus qui puissent réellement faire entendre la voix de la population la moins favorisée.
C’est pour cela qu’il y aura des candidats de Lutte Ouvrière dans le plus grand nombre de communes possible.
Dans les circonstances politiques actuelles, Lutte Ouvrière souhaite qu’il y ait dès le premier tour une union de toutes les forces de gauche et elle est prête à y participer. Ses candidats se présenteront donc sur de telles listes d’union, sauf si le Parti Socialiste, le Parti Communiste ou les deux refusent cette alliance et préfèrent la division. Ce n’est que dans ce cas que Lutte Ouvrière présentera ses propres listes.
* Paru dans l’hebdomadaire « Lutte ouvrière » n°2060 du 25 janvier 2008.