Après son succès de 2007, la deuxième Semaine anticoloniale, qui aura lieu du 16 au 24 février, sera l’occasion de plusieurs actions de solidarité avec les syndicalistes kanaks emprisonnés depuis le 17 janvier au Camp Est de Nouméa [1]). Ils sont en détention préventive pour avoir participé à une manifestation syndicale de soutien aux employés de Carsud (filiale de Veolia transport), violemment réprimée par la gendarmerie et le GIGN. Ils sont traités comme des criminels ou des terroristes, alors qu’ils sont présumés innocents et présentent toutes les garanties de représentation – on ne quitte pas l’île calédonienne très facilement.
La justice coloniale est partiale, au service d’intérêts privés. La mobilisation dans la métropole coloniale est un moyen de pression efficace pour exiger la libération des camarades emprisonnés et l’arrêt de toutes les poursuites.
Des initiatives sont programmées à Paris :
– samedi 16 février, à 15 heures, au Trocadéro, pour l’ouverture de la semaine anticoloniale ;
– mercredi 20 février, de 12 heures à 14 heures, devant le Palais de justice de l’île de la Cité.
D’autres initiatives sont en préparation, à cette date, en régions (voir www.solidaritekanaky.org).
La Semaine anticoloniale organise des débats et des expositions à travers toute la France sur le colonialisme et le néocolonialisme. Signalons, le 23 février, jour de l’anniversaire de la loi sur les « bienfaits de la colonisation », une manifestation contre le ministère de l’Identité nationale (voir le programme complet sur www.anticolonial.net).