Le scrutin des municipales est une véritable « arnaque » antidémocratique. Dans 114 villes, les listes présentées ou soutenues par la LCR ont franchi la barre des 5 % (34 d’entre elles les 10 %). Si, dans certaines villes, l’élection a été acquise dès le premier tour, permettant l’élection de 74 candidats de nos listes, 80 listes pouvaient encore prétendre à être présentes au second tour, en cas d’accord avec une autre liste.
Le PS, qui nous parle régulièrement de proportionnelle et de démocratie participative, a choisi d’ignorer nos électeurs. Au lieu de regarder vers les listes que nous présentions et d’accepter des fusions où notre indépendance politique aurait été garantie, le PS a préféré se priver de toute dynamique et prendre le risque de perdre, comme ce fut le cas, par exemple, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), Nancy (Meurthe-et-Moselle) ou Agen (Lot-et-Garonne). Seule exception à Le Haillan (Gironde), où la liste PS-PCF a accepté, en garantissant notre indépendance, une fusion. Mais, pire, ce silence s’est souvent doublé d’alliances avec le Modem de François Bayrou, ce qui n’a pas gêné ses alliés qui, comme le PCF à Aubagne, a fait de même. Seule Lutte ouvrière (à l’impossible nul n’est tenu !) a rompu à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et dans le 6e secteur de Marseille (Bouches-du-Rhône).
Côté respect de nos électrices et de nos électeurs, le PCF n’a rien à envier au PS : il a rompu les rares discussions ouvertes, comme à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) ou refusé la fusion avec notre liste comme à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
À ceux qui doutaient de la volonté hégémonique du PS, l’attitude de ce dernier confirme qu’il ne conçoit la gauche radicale que comme un éventuel réservoir de voix pour le second tour, et certainement pas comme un courant qui a le droit d’être représenté et de faire ses propres propositions. Le prix de notre indépendance politique se paye en autant d’élus en moins que nos résultats et une loi électorale plus juste nous auraient permis d’avoir. Dont acte.
Dans ce contexte de mépris, de confusion extrême et de perte de repères, nous avons eu raison, avec nos partenaires, de nous maintenir dans onze communes au second tour. L’excellente tenue des listes soutenues ou présentées par la LCR en atteste. Loin de s’effondrer, elles confirment, quand elles ne l’amplifient pas en voix et en pourcentage, les résultats du premier tour, comme à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ou Cavaillon (Vaucluse)… Preuve qu’une partie de l’électorat populaire ne se contente plus d’affirmer ses idées au premier tour, mais confirme ce choix au second. Les listes que nous présentions ou soutenions au second tour ont obtenu une vingtaine d’élus, auxquelles s’ajoutent deux élus obtenus à Le Haillan et à Montpellier (Hérault, fusion avec les Verts), ainsi que les trois élus de la liste que nous soutenions à Morlaix (Finistère).
Parallèlement à ces élections municipales, nous avons soutenu ou présenté une cinquantaine de cantonales, 55 exactement, que ce soit dans des cantons où une liste municipale existait ou dans des endroits où nous étions absents aux municipales. Là aussi, les résultats sont très encourageants : nous dépassons les 5 % dans 43 cantons et les 10 % dans onze d’entre eux.
Mais cette séquence électorale a aussi été l’occasion de tisser des liens avec des milliers de candidates et candidats présents sur nos listes, de débattre et d’agir ensemble. Elles ont aussi, comme nous l’indiquions dans Rouge de la semaine précédente, permis de nouer des alliances avec d’autres forces politiques. Cette unité a été bénéfique pour tout le monde au premier tour, et elle a tenu au second tour, dans la plupart des endroits où nous avions décidé en commun de nous maintenir, que ce soit avec les collectifs antilibéraux, les alterÉkolos ou des sections du PCF (à l’exception de Cahors, où le PCF a cassé le cadre unitaire sans explication pour fusionner avec la liste PS).
Au final, cette unité nous a permis d’avoir 99 élus, dont quelques-uns pour LO et le Parti des travailleurs (PT), plus d’une vingtaine pour des candidats membres du PCF, autant pour la mouvance alternative et une petite cinquantaine pour la LCR. À notre échelle, une vraie satisfaction et un encouragement pour continuer ensemble demain.
Olivier Martin
Résultats des listes présentées ou soutenues par la LCR 100 % à gauche qui avaient obtenu plus de 10 % des voix au premier tour et qui ses ont maintenues au deuxième tour
13. Bouches-du-Rhône
► Ventraben Ouverture à gauche. Jacques Chebrou (14,69 %) 2e tour : 9,99 % 1 élu.
16. Charente
► La Couronne Résistances sociales Jean Boulestin (14,35 %) 2e tour : 11,6 % 1 élu.
27. Eure
► Louviers La gauche debout ! Gérard Prévost (10,41 %) 2e tour : 8,76 % 1 élu.
29. Finistère
► Quimperlé La vraie gauche. Éric Rudwill (15,28 %) 2e tour : 8,88 % 1 élu.
34. Hérault
► Prades-le-Lez L’Alternative de gauche. Isabelle Chabert (18,91 %) 2e tour : 13,59 % 1 élu
44. Loire-Atlantique
► Saint-Nazaire Label gauche. Thierry Brulavoine (12,2 %) 2e tour : 17,69 % 4 élus.
63. Puy-de-Dôme
► Clermont-Ferrand À gauche 100 %. Alain Laffont (13,81 %) 2e tour : 15,34 % 4 élus.
84. Vaucluse
► Cavaillon Cavaillon avec vous. Martine Vernet (11,46 %) 2e tour : 14,31 % 2 élus.
91. Essonne
► Palaiseau Vraiment à gauche. Charles Henry (10,84 %) 2e tour : 11,01 % 2 élus.
93. Seine-Saint-Denis
► Noisy-le-Grand Solidaires vraiment à gauche Étienne Doussaint (10,70 %) 2e tour : 11,1 %
RÉSULTATS DES CANDIDATS AUX CANTONALES PRÉSENTÉS OU SOUTENUS PAR LA LCR 100 % À GAUCHE
Ardèche : Chomérac (6,41 %)
Aveyron : Aubin (17,5 %), Decazeville (4,95 %)
Bouches-du-Rhône : Aubagne ouest (4,67 %)
Charente : Chalais (8,5 %)
Charente-Maritime : Jonzac (4,99 %)
Cher : Bourges 3 (6,68 %)
Côtes-d’Armor : Saint-Brieuc nord (7,31 %), Saint-Brieuc sud (7,02 %)
Creuse : Feltin (7,15 %), Guéret sud-ouest (15,44 %), La Souterraine (6,82 %), Pontarion (5,08%)
Doubs : Besançon sud (10,1 %)
Drôme : Boudeaux (13,22 %), La-Chapelle-en-Vercors (4,26 %), Romans (4,35 %)
Eure : Louviers sud (9,78 %), Routot (11,3 %), Val-de-Reuil (10,83 %), Vernon sud (4,36 %)
Eure-et-Loir : Brezolles (8,35 %)
Finistère : Brest Bellevue (8,03 %), Brest centre (8,33 %)
Gironde : Blaye (5,61 %), Bordeaux 7 (8,97 %), Saint-André-de-Cubzac (6,03 %), Sainte-Foy-la-Grande (5,24 %)
Ille-et-Vilaine : Antrain (5,74 %), Dole-de-Bretagne (5,63 %), Fougères nord (3,63 %)
Indre-et-Loire : Saint-Pierre-des-Corps (6,64 %)
Jura : Conliège (7,98 %)
Lot-et-Garonne : Marmande ouest (4,39 %)
Lozère : Mende sud (6,03 %)
Orne : Alençon 2 (8,73 %)
Puy-de-Dôme : Clermont-Ferrand est (11,2 %), Clermont-Ferrand centre (12,93 %), Clermont-Ferrand sud (8,8 %), Montferrand (18,41 %)
Seine-et-Marne : Brie-Comte-Robert (7,33 %), Meaux sud (5,8 %)
Vaucluse : Avignon est (5,25 %), Avignon ouest (7,77 %)
Vosges : Corcieux (6,66 %), Remiremont (7,9 %)
Yonne : Migennes (7,59 %), Saint-Julien-du-Sault (8,15 %), Saint-Sauveur (4,21 %) ; Essonne : Évry (5,5 %)
Seine-Saint-Denis : Bagnolet (5,3 %), Montreuil est (9,22 %), Montreuil nord (10,72 %)
Val-de-Marne : Kremlin-Bicêtre (6,49 %)
Val-d’Oise : Luzarche (13,4 %)
Silence sur la campagne LCR
Montreuil, le 6 mars dernier meeting de campagne d’Olivier Besancenot de soutien aux listes engagées dans la campagne municipale. 1 000 personnes, venues des banlieues populaires, mais aussi de l’Est parisien, mais tous les grands médias boycottent, qu’il s’agisse de la presse écrite, de la radio, des chaînes de télévision. C’est un exemple, en raccourci, de la manière avec laquelle la presse nationale a fait le silence autour de notre campagne.
Jusqu’à la caricature, on a eu droit, à propos de Montreuil, à des pages et des pages sur Brard ou Voynet. Voynet ou Brard ? Passionnant ! Comme si l’exercice journalistique s’apparentait à du tri sélectif pour indiquer, avant l’heure, les candidats à négliger.
Ainsi, notre tête de liste à Quimper, infirmière, bien que filmée et interviewée, a totalement disparu du reportage final consacré par France 3 à cette ville, sans aucune explication bien sûr. De même, notre candidat à Louviers, ouvrier chez Renault, élu conseiller municipal avec 10,11 % en 2001, n’a eu droit qu’à une citation, toujours sur France 3, alors que les autres candidats apparaissaient à l’antenne. Prétexte invoqué par la rédaction : choix éditorial. Ne s’agirait-il pas plutôt d’une censure de fait ? Idem, à Bordeaux, avec France 3 encore, qui zappe notre liste : ni image, ni interview, rien. Encore plus fort, un sondage CSA sur les intentions de vote à Lille, où la LCR n’était pas du tout mentionnée. Raison invoquée : l’institut ne savait pas que la LCR avait une liste. Étrange pour un sondage réalisé les 26 et 27 février, alors que la liste avait été déposée le 21 février.
La presse écrite nationale partage avec la télévision ce silence assourdissant sur la campagne de la LCR. Prenons Libération qui, chaque jour, faisait la radioscopie des élections dans une grande ville : aux oubliettes nos listes ! Seule exception : Clermont-Ferrand. Que défendait la LCR dans ces élections ? Mystère pour les lecteurs de Libération, qui ont dû se contenter d’un seul article sur le thème : « Besancenot la joue en solo, Laguiller se trouve des alliés. » Le Monde, quelques jours plus tard, brodait sur le même thème.
Le 9 mars, l’évidence s’imposait aux yeux des médias, bien obligés de constater « la percée » des listes soutenues par la LCR.
Henri Gautier (La gazette des gazettes)
ÉCHOS DES LISTES : Revigorant
Nous poursuivons cette semaine notre tour de France, en revenant sur quelques élections municipales significatives, tant par la campagne que par les résultats et les problèmes politiques soulevés.
Marseille
GAUDIN, DE JUSTESSE
La droite a puisé dans les tréfonds de sa clientèle pour l’emporter de moins de 1 000 voix dans le secteur décisif. Fragilisée, elle ne dispose plus que d’une voix de majorité au conseil municipal. Le paradoxe est patent du vote à droite, dans la ville la plus syndiquée de France, où les luttes sociales sont massives. En progression, la gauche sous hégémonie du Parti socialiste, comprenant Lutte ouvrière, a donc encore échoué, malgré le rejet manifeste de la droite dans le pays. La preuve est faite que ce n’est pas un positionnement de centre droit, encore renforcé par l’alliance avec le Modem dans l’entre-deux tours, qui peut venir à bout du système UMP. C’est dans la jeunesse et dans les couches populaires, qui s’abstiennent massivement tant elles peinent, avec raison, à voir la différence des programmes, que se trouvent les réserves.
Les raisons d’espérer sont tout de même nombreuses. Le Front national, qui a tellement pourri la vie politique locale, s’affaisse. Et la gauche radicale commence à être une référence. Présente dans tous les secteurs, « Marseille contre-attaque à gauche » a réussi à percer dans une ville où l’extrême gauche fait, en général, des scores plus bas que la moyenne nationale. Il ne semble pas qu’elle le doive au basculement des voix du Parti communiste, mais plutôt à la consolidation de voix issues de secteurs nouveaux, jeunes, précaires, fortement radicalisés à gauche. Un véritable point d’appui pour la construction d’une alternative politique.
Le Haillan
101 % À GAUCHE
Avec près de 7 % de voix, la liste « Le Haillan 100 % à gauche » (Gironde) ne pouvait se présenter au deuxième tour des municipales face aux listes PS-PCF (44 %), de l’UMP-Modem (34,5 %) et des Indépendants multicolores (14,5 %). Alors, nous avons pris contact avec le PS pour discuter de l’avenir. Celui-ci a accepté notre proposition de fusion technique, intégrant deux de nos camarades sur la liste et respectant leur indépendance politique, la liberté de vote, y compris sur le budget, une place réservée sur la profession de foi comme sur les bulletins municipaux. Nous avons donc accepté cette fusion de listes et nous avons fait campagne pour le deuxième tour avec le PS et le PCF. Nous devons signaler le courage du maire sortant qui a dû résister aux pressions des caciques socialistes du département, qui craignaient de perdre la direction de la communauté urbaine de Bordeaux, qui ne tient qu’à une seule voix.
Une campagne où nous nous sommes exprimés d’une manière indépendante et politique en développant nos positions, y compris les revendications locales, telle celle de la création d’un bistrot associatif, car le dernier lieu de rencontre de la jeunesse et de toute la population du gros village où nous vivons a été racheté (fort cher) par le Crédit agricole pour y développer ses activités lucratives. Nous avons gagné le second tour, même si toutes nos voix ne se sont cependant pas reportées sur le candidat du Parti socialiste, et notamment des camarades communistes qui s’associent à notre projet mais qui, ce jour-là, « ne pouvaient pas ».
Notre camarade Philippe Rouzé va siéger au conseil municipal. Nous allons pouvoir organiser, dans la perspective du nouveau parti anticapitaliste, toutes les personnes contactées, associées à notre démarche et qui y adhèrent d’une manière enthousiaste.
Roubaix
UN PETIT TOUR…
La liste « Roubaix vraiment à gauche ! » est le fruit du travail mené depuis les combats contre le traité constitutionnel européen et lors des législatives, avec des militants de la gauche radicale : LCR, Rouges vifs, les Alternatifs, Gauche alternative, mais aussi des syndicalistes, des militants associatifs ou altermondialistes. Notre objectif était de relayer les problèmes de Roubaix (Nord) et de ses habitants (quartiers à l’abandon, problèmes de logement, précarité et pauvreté, chasse aux sans-papiers, coupures d’eau, de gaz et d’électricité) et d’offrir une alternative à la liste du maire sortant PS, à laquelle le Modem s’est rallié et que le PCF a finalement rejoint, cherchant à tout prix à sauver ses postes.
Quant aux Verts, alliés du PS en 2001, ils sont plus prompts en promesses qu’en actes, complices de la politique menée depuis sept ans par la municipalité, donnant à Roubaix un centre luxueux, où magasins riment avec zone franche urbaine et quartiers populaires oubliés. Le résultat est encourageant (5,37 % des voix, soit 995 voix, mais avec 61 % d’abstentions), d’autant que la campagne a été courte et qu’elle s’est organisée avec peu de moyens. Au second tour, une fusion avec les Verts était possible (13 % des voix) mais, au vu des divergences profondes et des pratiques politiques, la liste a décidé de ne pas gâcher son indépendance, son potentiel, pour un ralliement qui serait mal vécu et qui n’apporterait qu’un élu isolé et accessoire. Le travail continue afin de construire un vrai rapport de force, donnant de meilleures conditions pour de futures mobilisations et élections.
Bar-le-Duc
UNE PREMIÈRE
À Bar-le-Duc (Meuse), ville de 18 000 habitants, la présence d’une liste LCR était déjà, en soi, un événement inédit : une première victoire pour les militants locaux. Notre section n’existe que depuis cinq ans, mais le militantisme est constant : affichage, tracts, réunions publiques mensuelles, soutien actif aux travailleurs en lutte. Du coup, nous avons réussi à constituer une liste de 33 noms, composée pour moitié d’adhérents de la LCR et, pour le reste, de sympathisants, dont deux militants du Parti pour la décroissance.
Pendant cette campagne, nous nous sommes employés à repolitiser le débat et à mettre en évidence le lien entre politiques nationale et locale. Nous avons dénoncé sans relâche la connivence de nos adversaires, dont les intitulés de liste masquent l’appartenance politique, les uns relayant les orientations de droite dure du gouvernement, les autres se résignant à l’accompagnement complaisant de la dérive capitaliste.
Au final, 9,88 % des suffrages exprimés pour notre liste « Bar à gauche, toute ! » Une formidable reconnaissance du travail des militants, un encouragement à poursuivre dans la défense de notre projet de révolutionner la société et dans notre attitude d’indépendance vis-à-vis des partis traditionnels.
Pour le deuxième tour, la liste dite « de gauche » étant plus intéressée à récupérer nos voix qu’à reprendre à son compte certaines de ses idées, de l’avis général de la LCR Meuse et de ses colistiers, la fusion technique n’a pas été envisagée.
Wasquehal
CE N’EST QU’UN DÉBUT
À Wasquehal (Nord), la liste antilibérale, qui réunissait la LCR, le PCF, la Coordination communiste et la Gauche alternative, a fait un bond, 12,25 % (deux élus), la plaçant derrière un socialiste n’osant même pas revendiquer l’étiquette rose pâle (Debels), à 30 %, et, bien sûr, derrière le maire sortant, ou plutôt le maître indéboulonnable à savoir l’ex-Ceres, ex-PS, ex-CDS, ex-Modem et toujours ex-traordinaire Gérard Vignoble, qui a empoché 57 % des voix dès le premier tour –, ce qui est toutefois loin des 70 % de 2001.
La liste « Résolument à gauche » peut donc se targuer d’un relatif succès, le PCF seul n’ayant jamais dépassé les 8 % auparavant. Dans une ville comme Wasquehal, dont la sociologie est nettement marquée à droite, le résultat n’est pas mince. Par comparaison, qui n’est pas raison, les cantonales donnent 5,5 % au seul PCF. En tout cas, les femmes et les hommes de la liste n’en resteront pas là, et ils travailleront ensemble pour exercer leur légitime contrôle citoyen, alors que le maire fraîchement réélu propose à nos deux élus d’engager une réflexion sur le logement social (thème de prédilection de la liste). À surveiller, et rendez-vous dans six ans.
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