Finistère et Morbihan... : Un week-end de rassemblement
Les 20 et 21 septembre, 70 personnes venues des comités NPA du Finistère et du Morbihan se sont réunies à Châteaulin (Finistère), pour s’informer, se former et débattre autour de quatre thèmes : l’écologie, la santé, la précarité et l’atteinte aux libertés.
Lors du week-end, les débats ont été riches. L’après-midi du samedi 20 septembre a été divisé en deux parties. Les militants ont ainsi pu choisir deux thèmes qu’ils souhaitaient aborder. Pour chacun des ateliers, un camarade a fait une courte introduction et, ensuite, toutes celles et tous ceux qui le souhaitaient ont pu s’exprimer. Il en est ressorti, après avoir fait les constats des méfaits de la politique actuelle de nos gouvernants, qu’il nous fallait apporter des réponses « sur le terrain », en se mobilisant fortement et en réfléchissant aux actions à mener pour résister, lutter et rendre visible le NPA.
Parmi les réflexions exprimées : « On ne peut plus laisser faire un système capitaliste mondialisé qui conduit le monde dans le mur ! Et de quelle façon : atteinte aux libertés individuelles (fichages divers) et collectives (dans le monde du travail), discriminations syndicales, mal-bouffe, pollution de la planète, destruction du système de santé et organisation de la précarité. Tout est lié ! Nous ne devons pas avoir peur ; il nous faut réagir de façon déterminée, nous sommes le nombre, mais il faut expliquer afin d’éveiller les consciences. »
Autre point de vue : « Nous [le NPA] avons la volonté de nous construire dans le monde du travail, dans les quartiers populaires, au plus près de celles et ceux qui sont exploités, opprimés, qui subissent les attaques ; de redonner à ces personnes la force de se battre, une dignité, les aider à se resocialiser et à mieux vivre. » Et encore : « L’enjeu du NPA est bien un changement de pouvoir et une rupture avec l’ordre établi, le système existant, face à un ennemi qui dispose, lui, d’un cadre centralisé d’où s’organise sa domination : l’État. » Un apéritif, un savoureux couscous et des discussions autour d’un verre ont clôturé la soirée ou, pour certains, la nuit.
Après le petit-déjeuner, retour en plénière, pour un compte rendu succinct des ateliers. Des informations sur la réunion du collectif d’animation national provisoire des 13 et 14 septembre nous ont été apportées par nos représentantes, Hélène et Morgane, et nous avons pris conscience du travail colossal qui nous attend dans les semaines à venir en vue du congrès fondateur. Un point a été fait sur l’organisation de notre dernière fête départementale de la LCR mais, en même temps, de la première du NPA, le 22 novembre, à Carhaix (Finistère). Pour clore cette matinée, rendez-vous a été donné pour venir soutenir nos six camarades convoqués devant le tribunal correctionnel de Quimper, le 24 septembre, pour rébellion face aux forces de l’ordre, dans le cadre de la défense de l’hôpital de Carhaix en juin.
Nous convenons de rééditer ce type de week-end, car un haut niveau d’information, d’accès aux débats, et une formation politique approfondie sont une nécessité démocratique, la condition sine qua non d’égalité entre les militants. La force que nous voulons construire doit se vivre comme une intelligence collective du monde que nous voulons révolutionner. Nous devons être nos propres « experts ».
Correspondant
* Paru dans Rouge n° 2268, 02/10/2008.
TOULOUSE : Une fête réussie
Plus de 500 entrées payantes lors de la fête LCR/NPA à Toulouse, samedi 27 septembre : un vrai succès.
Il est 7 heures du matin, samedi 27 septembre, et, déjà, des militants et des militantes s’activent, salle des fêtes de Ramonville, près de Toulouse. C’est là qu’a lieu la fête traditionnelle de rentrée de la LCR 31. Mais, cette année, celle-ci revêt un caractère bien particulier : c’est sans doute la dernière de la LCR en Haute-Garonne, mais c’est aussi la première organisée avec l’ensemble des comités locaux du nouveau parti anticapitaliste. C’est donc bien sous les auspices de la construction du nouveau parti que cette initiative s’est déroulée.
À 11 heures, commencent les premiers débats. En parallèle, se tiennent deux ateliers, un sur l’écologie, un autre sur la guerre. Dans le premier, les discussions tournent autour de l’urgence écologique, de la nécessité pour le NPA d’être offensif sur ces questions. Dans le second, l’actualité de la guerre en Afghanistan et la mobilisation contre l’envoi des troupes françaises occupent les participants.
Entre-temps, les stands du village associatif ont été installés. L’activité se poursuit avec l’accueil des associations, organisations et collectifs, venus nombreux : collectif des travailleurs sans papiers de la CGT, de Toulouse Liberté contre le fichier Edvige, des faucheurs volontaires, présence des agents municipaux grévistes de Castanet (petite ville voisine, où le maire Modem revient sur tous les acquis sociaux), présence également du DAL, d’Attac, des camarades kanaks de l’USTKE, etc.
Les débats se poursuivent l’après-midi avec entrain. L’envie de discuter et d’échanger a conduit la Ligue et les comités à proposer quatre débats entre 14 heures et 17 h 30 : pour commencer, « La jeunesse et sa place dans le NPA », « Le féminisme et la nécessité de construire un parti féministe ». Pour finir, « La rentrée et les luttes sociales » et « La construction du NPA ». Autre temps fort de la journée, la cérémonie de la coutume avec nos camarades kanaks de l’USTKE, très présents et nombreux cette année, ce qui a permis de rappeler notre solidarité avec le peuple kanak.
Le meeting de 18 heures a clos la partie politique. Les interventions de notre camarade andalou Alejandro, de Nana de l’USTKE, de Matthieu de Carhaix et de Florian des JCR ont rappelé à l’assistance la nécessité de relever la tête et de se battre, comme eux-mêmes l’ont fait et continuent à le faire. Ensuite, Myriam Martin, porte-parole de la LCR 31, a insisté, face à la crise et aux conséquences que cela implique pour les salariés et les classes populaires, à la fois sur l’urgence d’une riposte d’ampleur et sur celle de poursuivre la construction du NPA : « Refonder une gauche de combat est la nécessité de l’heure, si l’on veut refonder l’espoir. » La journée s’est achevée, tard dans la nuit, après un repas convivial animé en chansons, grâce à la compagnie Jolie Môme et au groupe Solomone Nick and the Swinger Demon.
Au final, plus de 500 personnes ont participé à cette fête de rentrée. Bien que la plupart des universités n’aient pas encore repris, de nombreux jeunes étaient présents, de nouveaux et nouvelles militants et militantes du NPA ont assisté à cette initiative et ont participé à l’animation. Preuve que, même si beaucoup de tâches sont encore devant nous, la dynamique est toujours là.
Correspondante
Du monde à Pessac (33)....
Une bonne soirée anticapitaliste... 852 cartes ramassées à l’entrée. Pas mal de contacts laissés sur les stands tenus par les comités locaux. Une première fête très réussie ! Voir les photos...
http://lcr-rouge.org/spip.php?artic...
Un parti anticapitaliste « plus que jamais d’actualité » pour Besancenot
PESSAC (Gironde), 4 oct 2008 (AFP) - Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, a estimé que la création d’un parti anticapitaliste était « plus que jamais d’actualité » dans le contexte de crise financière, samedi à Pessac au cours d’un rassemblement des comités locaux du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).
« Tout ce qui vient de se passer, ces derniers jours, ne fait que nous conforter dans le projet de faire ce Nouveau parti anticapitaliste. La crise actuelle, c’est bien la crise du capitalisme dans son ensemble, et pas seulement du capitalisme financier. Vouloir faire un parti anticapitaliste, c’est plus que jamais d’actualité, plus que jamais l’urgence », a-t-il estimé devant la presse.
« Face à la crise, il y aura deux types de gauche. Il y a une gauche qui va nous dire : ’il faut tabler sur l’unité nationale en attendant 2012, c’est à dire la prochaine élection présidentielle, pour éventuellement changer de politique’. Et puis il y a une autre gauche, qu’on construit d’ores et déjà, qui est une gauche qui n’attendra pas 2012 pour stopper la politique du gouvernement actuel », a affirmé le porte-parole de la LCR. Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), qui va succéder à la LCR, doit être lancé en janvier 2009.