C’est avec stupeur que ses anciens camarades de la LCR ont appris le décès de Bruno. Avec, en même temps, les souvenirs qui remontent.
Bruno a été pendant des années un militant actif et déterminé de la Ligue communiste révolutionnaire. Il y a laissé le souvenir d’une grande gentillesse, de sa finesse dans l’analyse politique, de sa correction dans les débats.
L’esprit de solidarité qui s’est tant perdu depuis n’était pas pour lui un mot vain.
Au nom des liens tissés à l’époque, comme de ceux plus récents, j’assure sa famille de la pleine sympathie de son ancienne organisation.
Ses amis du Vieux Manoir, qui ont tenté avec lui de faire correspondre idées, utopie et vie quotidienne en vivant, pendant les années 1980, une expérience communautaire remplie de joie, de musique et d’espoirs, ressentent cruellement sa disparition et partagent la douleur de sa famille, de sa compagne et de ses enfants.