Belem,
A l’initiative du PSOL (Brésil) et du NPA a eu lieu une conférence de la gauche anticapitaliste internationale avec des représentants de 20 pays et d’une vingtaine d’organisations :
Amérique latine : PSOL du Brésil, PSUV du Venezuela, Marea socialista du Venezuela, MST d’Argentine, Otro Camino d’Argentine, PST d’Uruguay, GRS des Antilles, Refundacion socialista de Equateur.
ISO des USA.
Asie : LPP du Pakistan, Power of the Working Class-Collectif pour un nouveau Parti des travailleurs de Corée du sud, RPM-Mindanao des Philippines.
Europe : Syriza-Synaspismos de Grèce, Bloco de Esquerda du Portugal, Red Green Alliance du Danemark, Red Party de Norvège, LCR belge, RSB d’Allemagne, Alternative socialiste d’Autriche, les Alternatifs de France, Izquierda Alternativa de Cataluna, NPA de France.
Après les réunions de Mumbai et de Porto Alegre, cette réunion a été un vrai succès. De plus, de nombreuses organisations n’ont pu se rendre a cette réunion et ont manifeste leur solidarité. Parmi les participants, il y avait des partis et organisations qui représentent
une réalité politique importante , tant sur le plan des luttes que sur le plan électoral.
Après deux introductions de Pedro Fuentes pour le PSOL et François Sábado pour le NPA, ce sont les camarades grecs de Syriza qui expliquèrent leur intervention dans l’explosion sociale du mois de novembre. Les représentants du PSUV insistèrent sur la place du Venezuela dans la lutte anti-impérialiste et la nécessité d’un combat anti-capitaliste, notamment dans l’occupation d’usines face a la crise. Les camarades du Bloc de gauche du Portugal et de l’Alliance rouge et verte du Danemark ont présenté leurs activités.
Tous ont insisté sur les nouvelles responsabilités des anti-capitalistes : la crise capitaliste ouvre une nouvelle situation qui va provoquer de nouvelles confrontations sociales et politiques . Ces responsabilités sont d’autant plus importantes que la social démocratie et ses allies politiques ou syndicaux s’inscrivent dans une logique de gestion de la crise capitaliste. Dans ce cadre, les anti-capitalistes doivent intervenir autour de solutions alternatives à la crise qui combinent mesures d’urgence pour l’emploi les salaires, les services publics et mesures de transformations anti-capitalistes.
« C’est aux riches de payer la crise, pas aux peuples ». Ce slogan du FSM sera aussi celui des anticapitalistes.
Les présents se sont aussi accordés pour continuer leur solidarité avec la lutte du peuple palestinien et le combats de nouveaux mouvements anti impérialistes en Amérique latine. Les organisations ont convenue de mettre sur pied un réseau ouvert de toutes les organisations et courants anti-capitalites et anti-imperialistes qui le souhaitent. Elles ont manifesté leur volonté de poursuivre leurs coopérations, leurs échanges d’expériences, leurs débats et actions communes, notamment dans le cadre des décisions du FSM.