COMUNIQUE DE PRESSE
DEPLACEMENT A L’ASSEMBLEE NATIONALE DES SALARIES DE CELANESE
Le mardi 19 mai 2009 des salariés de Celanese et de Yara se sont déplacés sur Paris pour une manifestation à l’assemblée nationale. Environ 150 personnes étaient présentes. Sous l’invitation de la CGT Celanese M. Olivier BESANCENOT est venu nous rendre visite pour parler avec nous de nos problèmes. Nous tenons à préciser que le mauvais accueil qui lui à été fait en début de sa visite n’était pas le fait des salariés de Celanese, mais d’un participant à la manifestation totalement indépendant de l’usine Celanese et membre du partie socialiste de la section d’Artix (Pyrénées Atlantique).
Nous regrettons fortement la médiatisation du ce fait isolé qui à en plus occulté le vrais problème, qui est la fermeture de notre usine chimique viable, rentable et nécessaire pour la France et pour l’Europe.
Les salariés de Celanese ont quand même pu discuter de tous ces problèmes pendant près d’une heure avec M. Olivier BESANCENOT, et nous le remercions très fortement de sa contribution à la lutte des ouvriers de Celanese.
Contact M. DIOZEDE PASCAL Délégué CGT
Des salariés de Celanese et des élus manifestent devant l’Assemblée
PARIS, 19 mai 2009 (AFP) - Quelque 150 salariés de Celanese à Pardies (Pyrénées-Atlantiques), avec des élus locaux et des salariés du sous-traitant Yara, ont manifesté mardi devant l’Assemblée nationale à Paris pour contester la fermeture de l’usine chimique, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Nous sommes là pour protester, parce que c’est un site rentable, qui pourrait continuer à travailler », a déclaré Serge Neveu, délégué CGT, sur fond de sifflets et de cornes de brume, lors de la manifestation à qui le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Olivier Besancenot est venu apporter son soutien.
Les salariés veulent « dire aux parlementaires : ’vous faites la loi, vous ne pouvez pas oublier la situation de ces usines qui sont rentables, dégagent des profits, mais qui pour des questions de logiques internes, ferment les entreprises’ », selon David Habib, député (PS) de la circonscription de Celanese. « Ils leur demandent de changer la loi », d’après lui. Une délégation était reçue en début d’après-midi par des groupes parlementaires.
Oliver Besancenot s’est dit « révolté par leur situation » : « le problème c’est dans quel camp sont les pouvoirs publics ? Les actionnaires et les patrons on les connaît, ils baladent tout le monde (...) Tous ces groupes-là, ils ont eu des contacts avec les pouvoirs publics et souvent des contacts financiers », a-t-il souligné. « L’ennemi principal des pouvoirs publics, ça devrait être l’insécurité sociale aujourd’hui », a estimé M. Besancenot.
Vendredi, l’Etat a confirmé l’absence d’offre de reprise pour l’usine Celanese, qui emploie 350 salariés et dont la fermeture a été annoncée par le groupe chimique américain en mars.
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