L’intersyndicale des travailleurs de Martinique attire l’attention sur la répression qui frappe les militants ouvriers qui dans de nombreux pays refusent que le système capitaliste dominant fasse payer aux salariés les pots cassés de la crise.
Parmi plusieurs exemples, nous citons la répression qui frappe les membres de l’USTKE, principal syndicat de Kanaky.
28 membres de cette organisation ont été condamnés. 6 d’entre eux parmi lesquels Gérard Jodar, président du syndicat ont été jetés en prison. Leur crime est d’avoir exprimé leur solidarité avec les grévistes de la société Air Calédonie confrontés au refus de négocier du patronat.
L’intersyndicale de Martinique exige la fin de cette répression intolérable, la libération immédiate des camarades embastillés.
L’intersyndicale exprime également son soutien total aux organisations syndicales, aux mouvements paysans, aux associations indigènes et féministes, aux militants des droits de l’Homme qui refusent le coup d’Etat commis le 28 juin aux Honduras par des militaires liés à l’oligarchie du pays et à l’impérialisme U.S.
Malgré le caractère pacifique de la protestation et les condamnations unanimes de la communauté internationale, les putschistes pourchassent les militants, ont procédé à des milliers d’arrestations, ont déjà assassiné au moins 4 personnes dont un journaliste et 2 militants du parti de gauche Unification Démocratique.
L’intersyndicale des travailleurs de Martinique s’associe à la campagne internationale de solidarité avec le peuple de Honduras qui se développe malgré le silence assourdissant des médias dominants.
Fort-de-France, le 24 juillet 2009
Pour l’Intersyndicale, Philippe Pierre-Charles