Grande manifestation à Quimper, la colère des travailleurs et des classes populaires bretonne
Le NPA se félicite de l’immense manifestation de Quimper qui a réuni au moins 30 000 personnes. Une manifestation réunissant principalement des salariés, ders précaires, des petits artisans, des paysans en colère contre les licenciements et le massacre social qu’ils subissent tous les jours.
Les ouvriers licenciés de Doux, de Gad, Marine Harvest, Tilly Sabco étaient massivement présents et très en colère.
Les manifestants réunis à Carhaix, principalement à l’appel de la CGT, auraient eu toute leur place avec nous à Quimper parmi la colère sociale. La seule façon de contrecarrer les manœuvres de l’UMP, du FN et des grands patrons est de ne pas leur abandonner le terrain. Les salariés sont solidaires des travailleurs de la terre comme des artisans. Leurs adversaires sont les mêmes.
Cette manifestation à Quimper marque la nécessité de constituer un front unitaire des exploités, des opprimés qui n’en peuvent plus des politiques capitalistes assassines et de ce gouvernement qui ne s’oppose ni aux licenciements et ni aux diktats des actionnaires et du patronat.
Il faudra bien que tous les syndicats et les partis politiques se réclamant de la défense des travailleurs et des plus démunis se retrouvent pour une offensive contre les plans sociaux et la politique désastreuse du gouvernement Hollande-Ayrault.
NPA, Montreuil, le 2 novembre 2013
Besancenot (NPA) appelle à « se mettre à la page bretonne » après la suspension de l’écotaxe
MARSEILLE, 29 oct 2013 (AFP) - Olivier Besancenot, membre de la direction du NPA, a appelé mardi « la gauche non-gouvernementale à reprendre la main » et à descendre dans la rue, à l’image des Bretons qui ont réussi à "faire
reculer" le gouvernement sur l’écotaxe.
La suspension de cette mesure par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault
"montre que face à un rapport de forces, le gouvernement peut faire machine
arrière", a souligné l’ex-candidat à la présidentielle lors d’une rencontre
avec la presse à Marseille.
"Aujourd’hui on a la preuve qu’il est possible de faire reculer le
gouvernement, et pour nous c’est une leçon de choses par rapport à ce qu’il
faudrait faire sur la question des luttes. Il faut qu’on se mette tous un peu
à la page bretonne", a-t-il lancé.
Retraites, licenciements, service public de la santé... "c’est à la gauche
non-gouvernementale et au mouvement ouvrier de reprendre la main et
d’organiser des révoltes. L’enjeu, c’est d’établir un pouvoir de la rue par
des grèves, des manifestations, des occupations", a poursuivi M. Besancenot,
venu soutenir les salariés de la Grande Minoterie de la Méditerranée (GMM),
fondée en 1860 sous le nom de Grands Moulins Maurel, et dont le groupe NutriXo a annoncé la fermeture en juillet.
Selon lui, l’impopularité de François Hollande est le "symbole d’une crise
politique majeure, et cette crise politique nous fait dire que la situation
peut basculer en quelques semaines".
Dans cette perspective, Marseille pourrait donner l’exemple en fédérant
ceux qui s’opposent au gouvernement à l’occasion des municipales, a-t-il
estimé. Le NPA a ainsi envoyé un courrier à l’ensemble des partis de gauche
pour bâtir des listes communes, en posant notamment comme conditions "une
indépendance totale du parti socialiste« et »pas de fusion de listes pour le
second tour« . »On a envie de se débarrasser de l’administration de Jean-Claude Gaudin« (UMP), à la tête de la ville depuis 1995, »d’un autre côté il est important de
barrer la route au FN, et enfin il faut aussi offrir une autre perspective que
celle du PS englué dans le clientélisme et gangrené jusqu’à la moelle", a
déclaré Jean-Marie Battini, membre du NPA des Bouches-du-Rhône, ironisant sur « le cirque des primaires » qui ont désigné le député Patrick Mennucci pour
briguer la mairie.