- Genre Eupeode
- Eupeodes luniger
- Syrphe des corolles, Eupeodes
- Le Syrphe élégant, Epistrophe
- Le Syrphe ceinturé Episyrphus
- Syrphe porte-plume, Sphaeropho
- L’Eristale des arbustes, (...)
- L’éristale tenace Eristalis
- L’éristale persistante, (...)
- La Volucelle bourdon Volucella
- La Volucelle zonée Volucella
- La Volucelle transparente
- Le Syrphe du groseillier (...)
- L’Eristale des fleurs Myathrop
- L’Hélophile suspendu Helophilu
- La Mouche des narcisses (...)
Le sous-ordre des syrphides (Syrphidae) appartiennent à l’ordre des diptères. En effet, ces insectes sont des mouches, bien qu’ils ressemblent aux abeilles, aux guêpes ou aux bourdon. Ils affichent une coloration semblable à celle d’un insecte piqueur comme mécanisme de défense (mimétisme).
Les diptères, comme les hyménoptères, sortent plus facilement aux températures basses que les Lépidoptères (parfois inférieures à une dizaine de degrés). De nombreux syrphes possèdent une livrée jaune et noire imitant les guêpes et, plus généralement, par leur forme et leur couleur, les hyménoptères.
Les larves peuvent être saprophages, phytophages ou prédatrices de pucerons ou de larves d’hyménoptères.
Ce sont d’importants pollinisateurs.
Les adultes sont capables de voler sur place et en arrière. Certains peuvent effectuer de grandes migrations en Europe et passer des cols en altitude.
Les Syrphidae n’ont pas de sillon frontal, la tête est aussi large que le thorax, avec des yeux rapprochés chez le mâle et éloignés chez la femelle sauf chez certains genres. Ils ont souvent des fossettes sous les antennes puis une saillie en forme de « nez » protégeant la bouche. Ils n’ont pas de grandes soies dressées sur le corps. Les palpes n’ont qu’un article. La nervure médiane de l’aile antérieure est réduite à un vestige. L’autre caractéristique alaire de tous les syrphes est le « faux bord » situé parallèlement au bord postérieur de l’aile, formé de nervures particulières. Les yeux des mâles se touchent au sommet de la tête. Ils mesurent de 4 à 28mm.
Larves peuvent être aquatiques (parfois en eaux souillées) et ont dans ce cas un siphon respiratoire. Les autres évoquent des limaces.
Elles peuvent être saprophages, phytophages, commensales ou prédatrices (pucerons, insectes mous…). Certaines filtrent les microorganismes des écoulements de sève. Les adultes sont floricoles.
On les trouve dans divers habitats, surtout là où abondent les ombellifères en fleurs.
Genre Eupeode
Le genre Eupeodes comprend 13 espèces en France et se reconnaît grâce à ses callus huméraux glabres, ses antennes courtes, ses yeux nus et son metasternum poilu.
Eupeodes luniger
Taille : 8 à 11 mm
Période de vol : Les adultes visibles de mars à novembre avec un premier pic fin mai – début juin et un second pic au mois d’août correspondant aux deux générations annuelles. Certains adultes hivernent.
Aire de répartition : espèce fortement migratrice présente de la Scandinavie jusqu’en Afrique du Nord en passant par les îles britanniques. S’étend vers l’est à travers toute l’Europe, la Russie et la Turquie jusqu’à l’Asie et la côte pacifique, notamment au Japon et en Inde.
Habitat : pratiquement ubiquiste dans les milieux ouverts, couvrant la plupart des milieux anthropisés (cultures, pâtures, vergers, jardins, parcs…), les prairies naturelles et les milieux montagnards jusqu’à l’étage alpin. Elle est également présente dans les milieux forestiers comprenant des ouvertures (pistes, chemin, clairières…). Les larves se nourrissent de pucerons sur une large gamme de végétaux comprenant certaines espèces cultivées.
Description : La forme des taches jaunes de l’abdomen pourrait à première vue le faire confondre à un autre syrphe du genre Scaeva. Les deux genres se distinguent entre autre par l’absence (Eupeodes) ou la pilosité (Scaeva) des yeux.
Leur détermination est complexe, chez le mâle les critères sont les suivants : bordures du cinquième segment abdominal entièrement jaune, alule avec une large zone sans microtriche, fémurs postérieurs noirs sur la moitié de leur longueur. Chez la femelle les critères sont les suivants : tâches pruineuses sur le front, bordures du cinquième segment abdominal entièrement jaune, alule avec une large zone sans microtriche, face partiellement noire, zone noire entre les antennes et le triangle ocellaire s’étendant sur la moitié ou plus de la longueur, tarses noirs au moins en partie.
Confusion possible avec toutes les espèces du genre Eupeodes mais aussi avec d’autres genres comme les Dasysyrphus. Identification difficile, examen à la loupe binoculaire indispensable. [2]
Eupeodes luniger, mâle, parc des Beaumonts, 17 mars 2015. Cliché André Lantz.
Syrphe des corolles, Eupeodes corollae
Syrphe des corolles, d’Eupeodes corollae, parc des Beaumonts, 30 mars 2012, cliché André Lantz.
Commentaire d’André Lantz : Cette petite espèce, le syrphe des corolles (Eupeodes corollae) procédait à sa toilette, d’où une disposition non symétrique des ailes par rapport au corps. C’est un prédateur de pucerons.
Le Syrphe élégant, Epistrophe eligans
Taille : 6,5 et 10 mm
Période de vol : mars à août avec un pic en mai
Le Syrphe élégant, Epistrophe eligans, femelle, parc des Beaumonts, 23 avril 2017. Cliché Pierre Rousset.
Le Syrphe élégant, Epistrophe eligans, femelle, parc des Beaumonts, 13 avril 2017. Cliché André Lantz.
Commentaires d’André Lantz : le Syrphe élégant (Epistrophe eligans) est caractérisé par un dimorphisme sexuel prononcé. La larve se nourrit de pucerons comme beaucoup d’autres espèces de Syrphe. Cette femelle est posée en sous-bois sur les Anthrisques.
Le Syrphe ceinturé Episyrphus balteatus
Synonymes : Syrphe à ceinture(s), Syrphe bâton
Taille : 7 à 12 mm
Période de vol : avril à octobre dans nos régions.
Espèce migratrice, franchissant les Alpes et les Pyrénées. Des femelles fécondées hibernent cependant sur place et ressortent aux premiers beaux jours (février), les autres remontant du sud plus tardivement. Un grand nombre d’individus se déplacent aussi vers le sud en automne, mais ce sont des individus des générations ultérieures.
Hivernation : des femelles fécondées peuvent hiverner, mais beaucoup d’individus migrent vers le sud .
Aire de répartition :Europe et Asie, parfois Afrique du Nord.
Statut local : un des syrphes les plus communs
Habitat : fréquente tous types de milieux des parcs et jardins jusqu’aux grandes forêts, avec une préférence pour la proximité des conifères.
Description : possède des anneaux oranges délimités par du noir sur l’abdomen, le premier étant séparé en deux. Il possède deux paires de fines bandes noires en forme de moustache sur les tergites 3 et 4 (critère distinctif). Le thorax est brun luisant à bandes longitudinales gris-pâle.
Les mâles ont les yeux qui se touchent.. Les femelles ont les yeux espacés.
Alimentation : Les adultes se nourrissent de pollen, de nectar et de miellat. Les larves sont carnivores et consomment des pucerons ou des larves d’hyménoptères Tentrénides
Le Syrphe ceinturé, Episyrphus balteatus, parc des Beaumonts, 17 juin 2016. Clichés Pierre Rousset.
Le Syrphe ceinturé, Episyrphus balteatus, parc des Beaumonts, 6 août 2013. Clichés Pierre Rousset.
Les ailes sont plus souvent rabattues sur le corps par température basse (12°C à l’ombre) comme en ce moment. Par températures plus élevées les ailes sont étalées.
Le Syrphe frelon Milesia crabroniformis
Syrphe porte-plume, Sphaerophoria scripta
Synonyme : La Sphérophore notée
Taille : 6-9 mm
Période d’observation : avril-mai jusqu’à octobre.
Un développement rapide permet de nombreuses générations par saison, jusqu’à 9.
Migratrice : hiverne dans le sud de l’Europe.
Habitat : prairies, friches, parcs, jardins, y compris en zone urbaine. Très présent sur les fleurs composées ou ombellifères, jaunes ou blanches.
Description : Tête grosse et globuleuse. Corps noir et jaune d’aspect brillant très étroit et allongé. Le thorax est brun foncé, avec de chaque coté une bande jaune. Scutellum (petit écusson en arrière du thorax) jaune citron. L’abdomen rayé jaune et noir, avec sur les derniers segments de petites tâches noires. Pattes et antennes jaunes, Ailes sont un petit peu plus courtes que l’abdomen.
Le dessin sur l’extrémité de l’abdomen du mâle évoque une plume autrefois employée par les écoliers et se termine par un bout élargi et arrondi (d’où le nom de syrphe porte plume). La femelle a un abdomen plus large se terminant en pointe noire.
Alimentation : Les adultes se nourrissent sur les fleurs, ils butinent et sont de très bons pollinisateurs. Les larves sont, comme souvent chez les Syprhidés, des consommateurs de pucerons (larves aphidiophages), elles ont l’allure de petites sangsues.
Le Syrphe porte-plume, Sphaerophoria scripta, mâle, parc des Beaumonts, 29 juillet 2015. Clichés Pierre Rousset.
Le Syrphe porte-plume, Sphaerophoria scripta, femelle, parc des Beaumonts, 8 juin 2021. Clichés Pierre Rousset.
Le genre Eristalis
Le genre Eristalis n’est pas un genre facile à déterminer. Il se reconnaît grâce à ses callus huméraux poilus, ses antennes courtes, sa face noire, parfois pruineuse mais toujours dénuée de jaune ainsi que par l’absence de taches sur les yeux. La nervation des ailes est importante avec la première cellule radiale fermée et la nervure radiale 4+5 fortement sinueuse.
L’Eristale des arbustes, Eristalis arbustorum
Eristale des arbustes, Eristalis arbustorum, parc des Beaumonts. 21 juillet 2012. Cliché André Lantz.
Commentaire d’André Lantz : Ce syrphe de relativement petite taille aiment aussi se poser sur les fleurs. Son dessin en sablier est caractéristique de l’espèce.On peut notamment le trouver sur les fleurs jaunes d’Astéracées (Composées).
L’éristale tenace Eristalis tenax
Synonyme : L’éristale gluante, la mouche pourceau, Ver queue de rat
Confusion possible avec E. pertinax (voir ci-dessous). Ces clichés vont être comparés à d’autres pour assurer l’identification.
Taille : Taille : 14 à 16 mm
Période de vol : visible à peu près toute l’année
Statut : Très commun
Yeux avec double rangée de poils disposés verticalement. Abdomen large, brun sombre, brillant. Tergite 2 avec principalement 2 grandes taches orange, mais le motif varie d’entièrement foncé à presque entièrement orange. La face présente une bande centrale noire. Arista presque glabre. Tibia 3 épaissi vers le centre, et couvert de longs poils.
L’éristale spe Eristalis spe
Identification à vérifier
L’éristale spe, Eristalis spe, parc des Beaumonts, 10 juillet 2015. Clichés Pierre Rousset.
L’éristale spe, Eristalis spe, parc des Beaumonts, 5 octobre 2016. Clichés Pierre Rousset.
L’éristale spe, Eristalis spe, parc des Beaumonts, 1er août 2016. Cliché Pierre Rousset.
L’éristale persistante, Eristalis pertinax
Synonyme : Éristale opiniâtre
Taille : Moyenne à grande, 11 à 16mm.
Période de vol : adultes sont principalement visibles de février (mars) à novembre en plusieurs générations annuelles.
Aire de répartition : présente du sud de la Scandinavie jusqu’à la péninsule ibérique en passant par les îles britanniques et le long de la côte méditerranéenne. Vers l’est, s’étend à travers l’Europe centrale jusqu’à l’Oural et la Turquie.
Statut : Syrphe floricole commun.
Habitat et biologie : Espèce anthropophile présente partout dans les zones pâturées, les parcs et les jardins plutôt en situation forestière ou de lisière. Ses habitats naturels sont diversifiés, forêts alluviales, marais, ruisseaux sous couvert forestiers, mares. Les adultes sont souvent observés au soleil au sol au bord de l’eau. Les mâles restent en vol stationnaire haut dans les chemins et les bordures forestières. Les larves sont aquatiques et vivent dans des milieux pollués par des déchets organiques (excréments, végétaux en décomposition…) on peut aussi la rencontrer dans les fosses à lisier et les tas de fumier.
Description : Cette espèce se distingue des autres Eristalis par son arista plumeuse et ses tarses antérieurs et médians entièrement jaunes.
Examen à la loupe binoculaire recommandé, mais peut se reconnaître sur le terrain.
Tarses 1 et 2 entièrement jaunes. Abdomen en forme de cône, plus étroit chez le mâle que chez la femelle. Tergite 2 avec principalement 2 taches latérales. La génération de printemps est très velue avec des taches alaires
sombres. La génération d’été est moins velue avec des taches alaires plus claires. Ptérostigma long. P-B : très commun. BE : commun. Mars à
novembre.
Confusions possibles : avec toutes les espèces du genre Eristalis, notamment E. similis et tenax. [3]
Mâle d’Eristale opiniâtre, Eristalis pertinax, butinant un capitule de pissenlit, 17 mars 2015. Clichés André Lantz.
Commentaire d’André Lantz : La distinction avec son sosie l’ Éristale gluante ou Éristale tenace (Eristatis tenax) n’est pas toujours aisée à faire à partir d’un cliché photographique. Il est toujours recommandé de prendre l’insecte sous plusieurs plans afin de disposer plus tard d’éléments de comparaisons.
L’un des critères d’identification de l’espèce s’avère net sur cette photo : Les tarses (extrémités des pattes) des deux premières paires sont jaunes pour l’espèce pertinax et noirâtres pour tenax.
L’éristale horticole Eristalis horticola
La Volucelle bourdon Volucella bombylans
Taille : entre 11 et 15 mm
Période de vol : mai à septembre
Présence à confirmer
Volucelle d’apparence très variable, mimant plusieurs espèces de bourdons. A la différence des espèces voisines, elle possède une pilosité abondante (sauf au niveau de la partie dorsale du thorax). Les antennes, assez longues, sont nettement plumeuses. La face est jaune et se prolonge vers l’avant. Les ailes sont plus ou moins nettement tachées de noir.
La forme qui imite le bourdon des pierres est recouvert d’une fourrure noire, avec l’extrémité de l’abdomen rouge-orange. Celle qui ressemble au bourdon terrestre présente une large bande jaune sur le thorax et l’extrémité de l’abdomen blanche.
La Volucelle zonée Volucella zonaria
Taille : près de 2,5 cm
Période de vol : mai à septembre
La Volucelle zonée, Volucella zonaria, parc des Beaumonts, 15 juillet 2015. Clichés Pierre Rousset.
La Volucelle zonée, Volucella zonaria, parc des Beaumonts, 10 juin 2015. Cliché Pierre Rousset.
La Volucelle zonée, Volucella zonaria, parc des Beaumonts, 20 juillet 2015. Cliché Pierre Rousset.
La Volucelle zonée, Volucella zonaria, parc des Beaumonts, 1er août 2016. Clichés Pierre Rousset.
Commentaire d’André Lantz : La volucelle zonée (Volucella zonaria) (Etymologiquement : Volucella = qui vole de manière légère et rapide et zonaria = zonée = avec des bandes) est d’une taille imposante. Sa coloration et son vol lui procure l’avantage de pouvoir être confondue avec le frelon européen (Vespa crabo) appartenant à l’ordre des hyménoptères.
Il s’agit comme pour d’autres syrphes d’un mimétisme batésien car l’adulte particulièrement inoffensif porte les couleurs et l’allure d’un insecte dangereux. Les prédateurs éventuels sont donc avertis (ou leurrés) par l’alternance des couleurs jaune et noire (ou orange et noir) de la toxicité ou de la dangerosité de l’insecte.
Les larves de la volucelle zonée se nourrissent de cadavres ou de restes dans les nids d’abeilles, de guêpes ou de frelons.
L’abdomen ne présente pas le rétrécissement caractéristique des hyménoptères, Les yeux sont très volumineux et les antennes courtes alors qu’elles sont plus développées chez les hyménoptères.
Au parc des Beaumonts on rencontre cette espèce butinant les fleurs d’Apiacées tels que la grande berce (Heracleum sphondylium L.) et le panais cultivé (Pastinaca sativa L.). On la trouve aussi sur le sureau yèble.
Les femelles se distinguent facilement des mâles par une bande jaune qui traverse le front séparant les deux yeux. Pour le mâle les yeux sont jointifs. Ce dimorphisme est aussi valable pour d’autres diptères. On peut distinguer sur le profil de l’adulte un petit point blanc. Cet organe est l’haltère ou le balancier qui correspond au vestige de la seconde paire d’ailes qui a disparue chez les diptères. Ce balancier joue un rôle indispensable dans l’équilibrage du vol.
La Volucelle vide, Volucella inanis
La Volucelle transparente Volucella pellucens
Taille : 12-18 mm (15-16 mm).
Période d’observation : mai-septemebre (avril-octobre).
Répartition : Hémisphère nord, de l’Europe au Japon en passant par la Sibérie.
Habitat : Zones boisées, bordures d’étangs et de mares. Se voit sur les fleurs, notamment de ronces.
Face et front jaunes. La tête vue de face est triangulaire (cônique.. Scutellum est frangé de poils noirs. Le thorax noir dessus et rouille sur les côtés. Abdomen blanc en haut (large bande blanche translucide) et noir en bas. Zébrures prononcées sur les ailes.
Le mâle a les yeux qui se touchent. La femelle a les yeux séparés.
Sa longue langue lui permet de se nourrir du nectar de nombreuses fleurs.
Elle parasite les nids de bourdons et de guêpes, où la larve se développe en ectoparasite
Volucelle transparente, Volucella pellucens, parc des Beaumonts, 14 août 2013. Cliché André Lantz.
En bordure de la mare perchée.
La Volucelle transparente, Volucella pellucens, parc des Beaumonts, 8 juin 2021. Clichés Pierre Rousset.
Le Syrphe du groseillier Syrphus ribesii
Taille : 10 à 12 mm [9 à 13mm]
Période de vol : avril à novembre
Aire de répartition : espèce commune dans toute l’Europe.
Alimentation : les adultes butinent les fleurs et les larves se nourrissent de pucerons.
Identification : Le Syrphe du groseillier (Syrphus ribesii) a le thorax bronze doré mat. Ses antennes sont noires. Ses yeux sont glabres. Il possède une tache plus ou moins prononcée en forme de Y inversé entre les antennes et les ocelles. Le scutellum est jaune. L’abdomen est jaune rayé de noir, la première bande jaune interrompue au centre. Ces bandes jaunes sont relativement étroites et peu anguleuses. Celles des tergites 3 et 4 sont rétrécies vers les bords.
La femelle a les fémurs 3 entièrement jaunes et les yeux espacés.
Le mâle a les yeux rapprochés, la couleur de ses fémurs n’est pas un critère d’identification.
Le Syrphe du groseillier, Syrphus ribesii, parc des Beaumonts, 16 juin 2015. Cliché Pierre Rousset.
Le Syrphe du groseillier, Syrphus ribesii, parc des Beaumonts, 16 avril 2017. Cliché Pierre Rousset.
Le Syrphe du groseillier, Syrphus ribesii, parc des Beaumonts, 1er mai 2018. Cliché Pierre Rousset.
Syrphe du groseillier en vol stationnaire, Syrphus ribesii, 21 avril 2011. Cliché Roland Paul.
Commentaire d’André Lantz : La syrphe du groseillier est un diptère très utile. Sa larve dévore en effet une grande quantité de pucerons. Cette espèce vole d’avril à septembre en plusieurs générations. Comme la plupart des syrphes l’adulte se déplace par mouvements brusques ou en procédant à un vol stationnaire.
Le Syrphe du poirier Scaeva pyrastri aussi Catabomba
L’Eristale des fleurs Myathropa florea
Synonyme : Syrphe tête de mort
Taille : 10 à 14mm
Période de vol : mai à octobre (pic en juillet-août)
L’Eristale des fleurs, Myathropa florea, 14 juillet 2015. Cliché Pierre Rousset.
L’Eristale des fleurs, Myathropa florea, 18 juillet 2015. Cliché Pierre Rousset.
L’éristale des fleurs, Myathropa florea, femelle, parc des Beaumonts, 21 avril 2017. Cliché Pierre Rousset.
L’éristale des fleurs, Myathropa florea, parc des Beaumonts, 17 juin 2017. Cliché Pierre Rousset.
L’éristale des fleurs, Myathropa florea, parc des Beaumonts, 19 juillet 2019. Clichés Pierre Rousset.
Commentaire d’André Lantz : L’éristale des fleurs est un peu velue et peut ressembler à une abeille. Le mésonotum, partie moyenne du thorax bien visible, présente chez cette espèce des bandes grises évoquant un peu une tête de mort.
C’est une mouche particulièrement photogénique dont on ne se lasse pas de l’admirer. De nombreux adultes viennent sur les fleurs, en particulier les fleurs de carotte sauvage (Daucus carota L.) et de la grande Berce ou Berce Spondyle, Berce commune ou patte d’ours (Heracleum sphondylium L.).
Le genre Dasysyrphus
Le genre Dasysyrphus n’est pas le plus évident à distinguer des autres genres de Syrphinae. Il se caractérise notamment par la pilosité des yeux toujours présente, des squames nus et un abdomen ovale. La face est noire et jaune, comme le thorax, l’abdomen et les pattes
Dasysyrphus albostriatus
Taille : Moyenne, 8 à 10 mm.
Période de vol : adultes visibles d’avril jusqu’à septembre, parfois jusqu’en octobre.
Aire de répartition : Espèce migratrice présente dans toute l’Europe, de la Scandinavie jusqu’au Portugal (également dans les îles britanniques). Vers l’Est s’étend à travers l’Europe centrale, la Turquie puis en Asie jusqu’au Japon. Egalement présente en Afrique du Nord.
Habitat et biologie : Espèce forestière présente dans un très grande variété de forêts qu’elles soient plantées ou naturelles, remonte en altitude jusqu’à limite de la zone alpine. Les adultes sont arboricoles mais on les observe souvent dans les clairières et les chemins forestiers en vol stationnaire à deux ou trois mètres au dessus du sol dans un rayon de soleil. Il se rencontre facilement sur les fleurs ou les herbes. Les larves sont prédatrices, notamment de pucerons mais peuvent se nourrir également d’autres petits insectes au corps mou qu’elles chassent à l’affût.
Description : Livrée jaune et noire. Joli syrphe caractérisé en particulier par deux bandes claires (pruinosité) sur le thorax noir et les motifs de l’abdomen en chevrons. Ptérostigma noir évident.
Facile détermination sur photo possible. Confusion possible avec Dasysyrphus eggeri qui a 4 bandes de pruinosité sur le thorax.
[4]
Ce syrphe n’avait pas encore été photographié sur le site des Beaumonts.
Dasysyrphus albostriatus, Beaumonts, 13 avril 2017. Cliché André Lantz.
L’Hélophile suspendu Helophilus pendulus
Taille : 11 à 13 mm
Période de vol : avril à octobre
L’hélophile suspendu, Helophilus pendulus, parc des Beaumonts, 27 septembre 2016. Cliché Pierre Rousset.
Quatre bandes jaunes claires et trois bandes noires longitudinales sur le mésotonum.
L’hélophile suspendu, Helophilus pendulus, parc des Beaumonts, 5 octobre 2016. Clichés Pierre Rousset.
A noter, la bande faciale noire.
Les fémurs postérieurs sont très enflés, foncé à la base, et les tibias sont arqués.
L’hélophile suspendu, Helophilus pendulus, parc des Beaumonts, 14 juillet 2019. Clichés Pierre Rousset.
Commentaire d’André Lantz : Ce syrphe présente 4 bandes jaunes claires et 3 bandes noires longitudinales sur le mésotonum. L’abdomen est également jaune et noir.
On peut noter le fémur postérieur très enflé foncé à la base et les tibias arqués. Les tarses des secondes paires de pattes sont noirs.
La larve (vers queue-de-rat) vit dans les eaux riches en éléments nutritifs. L’adulte vole et se nourrit sur les fleurs. On peut le rencontrer d’avril à septembre.
Il existe plusieurs espèces voisines.
La Mouche des narcisses Merodon equestris
Taille : 15-17 millimètres
Période de vol : mars à août
Carapace velue et coloration variable mimant un bourdon : orange, noir et jaune ; roux, gris et brun.... Corps très velu, avec le thorax plutôt roux, et l’abdomen gris et brun. Pattes noires. Signe distinctif, les fémurs des P3 (3e paire de pattes) sont épaissis, ils ont une bosse du coté ventral à l’extrémité. Pilosité blanche sur la face, comme une sorte de barbe. Ailes transparentes sans tâche.
La Mouche des narcisses, Merodon equestris, parc des Beaumonts, 2 mai 2017. Clichés Pierre Rousset.
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André Lantz, Pierre Rousset
Bibiographie (à développer)
Sur Internet :
Les carnets nature de Jessica :
https://jessica-joachim.com/insectes/dipteres/syrphidae/