- NEPTICULIDAE
- HEPIALIDAE
- ADELIDAE
- INCURVARIIDAE
- TISCHERIIDAE
- PSYCHIDAE
- TINEIDAE
- BUCCULATRICIDAE
- GRACILLARIIDAE
- GRACILLARIIDAE
- GLYPHIPTERIGIDAE
- YPSOLOPHIDAE
- PRAYDIDAE
- ARGYRESTHIIDAE
- YPONOMEUTIDAE
- LYONETIIDAE
- COLEOPHORIDAE
- ELACHISTIDAE
- PELEOPODIDAE
- CHIMABACHIDAE
- Œcophores OECOPHORIDAE
- SCYTHRIDIDAE
- BLASTOBASIDAE
- GELECHIIDAE
- SESIIDAE
- ZYGAENIDAE
- CHOREUTIDAE
- TORTRICIDAE
- PTEROPHORES - PTEROPHORIDAE
- PYRALIDAE
Dernière mise à jour : 1er juin 2022.
Les hétérocères sont les papillons de nuit – et les rhopalocères les papillons de jour. Certains hétérocères volent cependant durant la journée, ou se déplacent quand ils sont dérangés. Ce sont les plus visibles, mais d’autres espèces peuvent être trouvées au repos, accrochées à un mur par exemple. Il n’y a pas pour l’heure, au parc des Beaumonts, de visites nocturnes lépidoptéristes régulières pour élargir le champ des recherches en ce domaine.
Les hétérocères, comprennent au moins dix fois plus d’espèces (environ 4.500 en Europe) que les rhopalocères, ou papillons de jour (410 espèces en Europe). Ils s’en distinguent par des traits morphologiques (la forme des antennes) plutôt que par le mode de vie nocturne. Reste que leur observation est souvent difficile : nombre d’entre eux sont tout petits, de couleurs généralement ternes (il y a de brillantes exceptions !) et se tiennent cachés durant la journée.
La catégorie d’hétérocère est scientifiquement remise en question, mais reste couramment utilisée. Les papillons qui ne sont ni des rhopalocères ni des hérérocères sont rassemblés sous le terme général de microlépidoptères. Ils sont souvent effectivement fort petits, mais certaines espèces peuvent néanmoins être relativement grandes.
Une liste systématique des lépidoptères identifiés aux Beaumonts est disponible sur notre site (article 12223), mais elle doit être mise à jour. : Liste récapitulative des lépidoptères observés au parc des Beaumonts (Montreuil, 93)
Cette page reste « en travaux ». La rédaction peut être revue, corrigée ou normalisée ; des espèces seront ajoutées ou des photos changées.
Nous espérons notamment préciser la taille des papillons (ce qui permet d’éviter bien des confusions).
Une espèce peut produire plusieurs générations annuelles ; on indique parfois dans ce cas qu’il y a plusieurs périodes de vol et non une seule.
NEPTICULIDAE
Ectoedemia angulifasciella
Envergure : 5–6 mm
Période de vol : juillet ?
Répartition : presque toute l’Europe
Habitat :
Chenille
Les larves de Nepticulidae sont des « mineuses » : pour se nourrir, elles creusent dans les feuilles des galeries, entre les deux épidermes du limbe, formant ce que l’on appelle une mine.
Mine de papillon Nepticulinae, parc des Beaumonts, 20 avril 1919. Cliché Pierre Rousset.
Plusieurs espèces très voisines font les mêmes mines. Le plus commun est Stigmella aurella dont la mine apparaît blanche.
HEPIALIDAE
La Louvette Korscheltellus lupulinus
Synonyme : Pharmacis lupulina
Envergure : environ 30 mm
Période de vol : mai-juin
Répartition : presque toute l’Europe moyenne et septentrionale, presque partout en France
Habitat : prairies grasses, espaces cultivés, jardins
L’espèce a été idetifiée au parc des Beaumonts, mais cette photo a été prise à Montreuil-Ville (à 1 km).
La Louvette, rue Carnot, 30 avril 2019. Cliché A. Lantz [1].
La sylvine Triodia sylvina
Envergure : 32–48 mm
Période de vol : août-septembre
Répartition : Europe moyenne et méridionale, partout en France
Habitat : plantes basses, prairies, espaces cultivés, jardins
La sylvine, 13 août 2011, cliché André Lantz
ADELIDAE
Nematopogon adansoniella
Envergure : 17–19 mm ?
Période de vol : mi-avril à mai ?
Répartition :
Habitat :
L’adèle de Swammerdam Nematopogon swammerdamella
Envergure : 17–21 mm
Période de vol : avril-mai
Répartition : presque toute l’Europe, sauf la péninsule balkanique, la Grèce, l’Icelande et l’Ukraine
Habitat : feuilles mortes. Milieux ouverts, landes, haies...
L’adèle de Swammerdam, Nematopogon swammerdamella, parc des Beaumonts, 23 avril 2017. Cliché Pierre Rousset.
Cauchas rufimitrella
Synonyme parfois utilisé : Adelia rufimitrella
Envergure : 10-12 mm
Période de vol : mai-juin ?
Répartition : presque toute l’Europe, sauf le Portugal, le sud de la péninsule balkanique, l’Ukraine
Habitat : prairies fleuries, lisières
L’adèle de réaumur, Adela reaumurella
Synonyme : Adèle verdoyante
Taille : envergure de 14 à 18 mm
Période de vol : avril à juin
Répartition : une grande partie de l’Europe (sauf au nord du Nord et dans la péninsule ibérique), zone paléartique tempérée jusqu’au Japon.
Adèle de réaumur mâle, 8 avril 2011, cliché André Lantz
Nemophora degeerella
Nemophora fasciella
INCURVARIIDAE
Incurvaria masculella
TISCHERIIDAE
Coptotriche marginea
Envergure : 7 à 8 mm
Au moins deux générations se succèdent par an.
Coptotriche marginea, parc des Beaumonts, 29 avril 2019. Cliché André Lantz.
PSYCHIDAE
Psyche casta
Epichnopterix plumella
TINEIDAE
Nemapogon cloacella
Monopis obviella
BUCCULATRICIDAE
Bucculatrix thoracella
GRACILLARIIDAE
Phyllonorycter leucographella
Périodes de vol (en plusieurs générations) : printemps-automne
Phyllonorycter leucographella, parc des Beaumonts, mai 2009. Cliché André Lantz.
GRACILLARIIDAE
Caloptilia alchimiella
Caloptilia hemidactylella
Gracillaria syringella
Euspilapteryx auroguttella
Cameraria ohridella
Phyllonorycter cerasicolella
Phyllonorycter leucographella
GLYPHIPTERIGIDAE
La teigne du lilas Glyphipterix simpliciella
Période de vol : mai-juin
Habitat : lilas, troène et autres arbustes
La teigne du lilas, Glyphipterix simpliciella, parc des Beaumonts, mai 2009. Cliché André Lantz.
YPSOLOPHIDAE
Ypsolopha sequell
Plutella xylostella
Eidophasia messingiell
PRAYDIDAE
Prays fraxinella
ARGYRESTHIIDAE
Argyresthia spinosella
Argyresthia pruniella
Taille : envergure de 10–13 mm
Période de vol =(juin) Juillet-août
Aire de répartition : La plupart des pays d’Europe, Asie Mineure, Amérique du Nord.
Description : Les ailes antérieures sont brun rougeâtre avec une bande dorsale blanche et une bande brune transversale sombre au milieu. Les antennes sont blanches avec des bandes brunes. Le long du bord inférieur des ailes antérieures, se trouve une rangée de taches blanches. Les ailes postérieures sont brunâtres et très étroites, avec de très longues franges (Wikipedia).
Argyresthia pruniella, parc des Beaumonts, 9 juin 2022. Clichés Pierre Rousset
Argyresthia bonnetella
YPONOMEUTIDAE
Scythropia crataegella
Yponomeuta evonymella
Yponomeuta malinellus
L’Hyponomeute du cerisier de Sainte Lucie Yponomeuta mahalebella
Période de vol : juillet
Habitat : Cerisier de Sainte Lucie ou mahaleb
Adulte fraichement éclos d’Yponomeuta mahalebella, Cliché A. Lantz le 20 juillet 2010.
Yponomeuta cagnagella
Paraswammerdamia nebulella
LYONETIIDAE
Lyonetia clerkella
COLEOPHORIDAE
Coleophora trifolii
Coleophora frischella
Coleophora hemerobiella
Coleophora deauratella
ELACHISTIDAE
Elachista argentella
Elachista pullicomella
Elachista chrysodesmella
Depressaria radiella
Depressaria albipunctella
Agonopterix heracliana
Agonopterix arenella
PELEOPODIDAE
Carcina quercana
CHIMABACHIDAE
Diurnea lipsiella
Œcophores OECOPHORIDAE
La famille des Oecophoridae compte 56 espèces visibles en France. C’est une très vaste famille au contour mal défini vivant dans la litière à l’état de larve.
Au repos, ils se tiennent soit horizontalement soit inclinés vers l’arrière, quelquefois inclinés vers l’avant. Les ailes au repos sont disposées en toit. Certaines espèces ont des couleurs vives ou des marques bien nettes. Les palpes labiaux sont très développés, recourbés en forme de faux et projetés vers l’avant. Les antennes mesurent entre les deux-tiers et les trois quarts de la longueur de l’aile antérieure, elles sont généralement disposées le long des ailes au repos. Les ailes antérieures sont allongées. Les chenilles d’Oecophoridae grandissent entre deux feuilles réunies par des fils de soie ou parfois sous l’écorce ou dans la litière ou le bois en décomposition.
Metalampra italica
Distribution : Etait considérée comme une espèce endémique d’Italie, mais s’est répandue récemment en France.
Espèce proche (risque de confusion) : Metalampra cinnamomea qui semble devenue moins fréquente en Ile-de-France que M. italica.
Taille : envergure 12 mm
Période de vol : fin mai-juillet, puis août
Habitat : Bois en décomposition, chêne en particulier.
Metalampra italica, parc des Beaumonts, 22 juillet 2010. Cliché A. Lantz.
Il est très aléatoire de vouloir différencier sur photo Metalampra Italica de M. cinnamomea (les couleurs sont plus chaudes, plus vives), cependant, au Parc des Beaumonts, seule l’espèce italica a été identifiée par André Lantz, grâce à la collecte de spécimens d’imagos – M. cinnamomea n’a encore jamais été trouvée, en revanche la présence depuis plusieurs années aux Beaumonts d’une population de M. italica est avérée. D’où, en l’état, l’identification avancée de M. italica pour la photo ci-dessus.
Metalampra italica, parc des Beaumonts, 15 juillet 2017. Clichés Pierre Rousset.
Borkhausenia nefrax
Crassa unitella
Dasycère soufrée Esperia sulphurella
Taille : Taille : 7mm, envergure 12-16 mm
Période de vol : printemps (mai à juin)
Habitat : bois mort.
Vol de jour.
Dasycère soufrée, Esperia sulphurella, parc des Beaumonts, 19 avril 2018. Cliché Pierre Rousset.
Couleur générale brun-chocolat avec des marques jaunes. Ses antennes sont dirigées vers l’avant et ont un segment blanc au 2/3 caractéristique. Les palpes sont jaunes. Bandes longitudinales puis triangles jaunes sur les ailes.
Dasycère d’Olivier Dasycera oliviella
Taille : Laa 6 mm.
Période de vol : Mai-juillet.
Habitat : bois pourrissant des Chênes, Prunus, Noisetiers.
Vole aux aurores ou fin de journée.
Dasycera oliviella, parc des Beaumonts, 7 mai 2020. Cliché André Lantz.
SCYTHRIDIDAE
Enolmis acanthella
BLASTOBASIDAE
Blastobasis phycidella
GELECHIIDAE
Isophrictis striatella
Bryotropha affinis
Teleiodes vulgella
Aproaerema anthyllidella
SESIIDAE
Sésie du gui Synanthedon loranthi
Possible sésie du gui, Synanthedon loranthi, parc des Beaumonts, 4 juillet 2020. Cliché Pierre Rousset.
Note d’André Lantz : Il s’agit d’une Sésie du genre Synanthedon. Il existe plusieurs espèces dont l’identification nécessite la capture de l’Imago [adulte]. Ce qui est le cas du papillon photographié. C’est peut être la Sésie du gui (Synanthedon loranthi) que j’avais trouvée et capturée il y a quelques années butinant les fleurs de Sureau yèble et dont l’identification avait été confirmée par un collègue du Muséum. Les autres espèces ont également les ailes noires et l’abdomen porte les mêmes anneaux jaunes. La séparation se fait sur la taille des cellules transparentes et la tache noire sur la paire d’ailes inférieures, d’où la nécessité de la capture.
Synanthedon formicaeformis
Bembecia ichneumoniformis
La Sésie de l’Oseille Pyropteron chrysidiformis
Taille : envergure : 15–23 mm
Période de vol : juin-juillet
La Sésie de l’Oseille, Pyropteron chrysidiformis, parc des Beaumonts, 19 juin 2017. Clichés Pierre Rousset.
ZYGAENIDAE [2]
La zygène de la coronille Zygaena ephialtes
Taille : aile antérieure atteignant 17à 18 mm.
Période de vol : fin juin et début juillet.
Habitat : friches calcaires, coteaux ensoleillés, lisières, bois clairs.
La zygène de la coronille, Zygaena ephialtes, parc des Beaumonts, 16 juin 2017. Cliché Pierre Rousset.
La zygène de la coronille, Zygaena ephialtes, parc des Beaumonts, 9 juillet 2015. Cliché Pierre Rousset.
La zygène de la filipendule Zygaena filipendulae
Synonyme : Zygène de la spirée
Taille : aile antérieure atteignant 17 à 18 mm.
Période de vol : début à fin juillet.
Habitait : lieux herbeux, prairies, friches.
Zygène de la filipendule, parc des Beaumonts, 27 juillet 2012. Clichés André Lantz.
CHOREUTIDAE
Xylopode de Fabricius Anthophila fabriciana
Période de vol : mai-octobre suivant les lieux
Xylopode de Fabricius, Anthophila fabriciana, parc des Beaumonts, 6 mai 2019. Cliché Pierre Rousset.
Xylopode de Fabricius, Anthophila fabriciana, parc des Beaumonts, 28 mai 2017. Cliché Pierre Rousset.
La Teigne du figuier Choreutis nemorana
La Teigne du figuier, Choreutis nemorana, parc des Beaumonts, 6 août 2013. Cliché Pierre Rousset.
TORTRICIDAE
Pandemis heparana
Argyrotaenia ljungiana
La Tordeuse méditerranéenne de l’œillet Cacoecimorpha pronubana
La Tordeuse méditerranéenne de l’œillet, Cacoecimorpha pronubana, posée sur la carroserie d’une voiture, 71 rue Molière (non loin du parc des Beaumonts), 2 mai 2017. Cliché Pierre Rousset.
Clepsis rurinana
Clepsis consimilana
Pseudargyrotoza conwagana
L’Euxanthie du chardon Agapeta hamana
Taille : 15 à 24 mm
Période de vol : génération de juin à août.
Aire de répartition : Europe et Asie mineure.
Habitat : prairies, friches, parcs, jardins et dans tout endroit où poussent des chardons.
L’Euxanthie du chardon (Agapeta hamana) présente des ailes antérieures jaune pale ou vif avec des marques brun clair ou foncé. En position de repos on distingue une forme en V dont la pointe est située au tornus des ailes antérieures. On peut aussi trouver des marques variables dans la zone médiane, souvent deux points ou une bande courbe coiffant la marque en V, ainsi que quelques marques variables dans la zone submarginale. Les ailes postérieures sont brun grisâtre clair avec des nervures foncées.
L’Euxanthie du chardon Agapeta hamana, parc des Beaumonts, 15 juin 2021. Cliché Pierre Rousset.
Aethes tesserana
Taille : 12 à 18mm d’envergure.
Période de vol : mai-août.
Habitat : Prairies, terrains vagues.
Plantes hôtes : Picrides et d’épervières.
Description : Aethes tesserana est de couleur jaunâtre avec des bandes argentées et des taches orangées formant un dessin en damier.
Aethes tesserana, parc des Beaumonts, 28 juin 2021. Clichés Pierre Rousset.
Aethes williana
Aethes dilucidana
Aethes fennicana
Cochylis hybridella
Tortix viridana
Acleris forsskaleana
Acleris sparsan
Acleris variegana
Acleris kochiella
Isotrias rectifasciana
Epinotia nisella
Epiblema cynosbatella
Synonyme : Notocelia cynosbatella
Envergure : 16-22 mm
Période de vol : mai-juillet
Aire de répartition : Presque toute l’Europe et la France, y compris la Corse.
Habitat : La chenille vit sur l’églantier, notamment.
Epiblema cynosbatella, parc des Beaumonts, posé sur une feuille cornouiller à quelques mètres des églantiers, 30 avril 2019. Cliché André Lantz.
Notocelia uddmanniana
Tordeuse du foin Epiblema foenella
Envergure 17-26 mm (18 à 24 mm).
Période de vol : Une génération. De juin à août.
Aire de répartition : Bien répandue dans toute l’Europe et en France, mais plus ou moins commune.
Habitats : pelouses, bords des chemins, friches.
Espèce sédentaire.
Les larves sont active de juillet à octobre, puis hiberne jusqu’au printemps. Elles se nourrissent des racines et la tige d’armoise (l’Armoise commune, Artemesia vulgaris).
Les adultes volent en fin d’après-midi (crépuscule) et viennent à la lumière.
L’une des Epiblema la plus reconnaissable par sa marque angulaire blanche (blanchâtre) sur fond brun, bien que la forme et la couleur soient variables. Les pattes sont zébrées brun et blanc.
La Tordeuse du foin, Epiblema foenella, parc des Beaumonts, 1er septembre 2020. Clichés Pierre Rousset.
Epiblema costipunctana
Pelochrista caecimaculana
Eucosma cana
Eucosma conterminana
Eucosma conterminana, couple, parc des Beaumonts, 24 juillet 2012. Cliché André Lantz.
Eucosma conterminanal, parc des Beaumonts, 3 juillet 2017. Cliché Pierre Rousset. Identification à confirmer.
Eucosma campoliliana
Enarmonia formosana
Lathronympha strigana
Cydia microgrammana
Pammene aurita
Pammene regiana
Cydia nigricana
Cydia pomonella
Grapholita gemmiferana
Grapholita nebritana
Grapholita compositella
Synonyme : Cydia compositella
Grapholita coronillana
Dichrorampha flavidorsana
Dichrorampha simpliciana
Hedya pruniana
Hedya nubiferana
La Sérycore des mares Celypha lacunana
Petite tordeuse très commune.
Sérycore des mares, Celypha lacunana sur ortie, parc des Beaumonts, 12 mai 2014. Cliché André Lantz.
La Sérycore des mares, Celypha lacunana, parc des Beaumonts, 22 mai 2019. Clichés Pierre Rousset.
Chenille
La chenille est polyphage. Elle peut donc se trouver sur les orties.
Chenille de Sérycore des mares, Celypha lacunana, parc des Beaumonts, 2 mai 2014. Cliché André Lantz.
La chenille présentée dans le cliché ci-dessous se nourrissait de Gaillet.
Celypha striana
Lobesia reliquana
PTEROPHORES - PTEROPHORIDAE
Petits papillons aux ailes plumeuses et digitées (Ptérophore signifie « qui porte des ailes »), enroulées sur elles-mêmes au repos, elles sont disposées perpendiculairement à l’abdomen et l’allure générale est celle d’une croix
Cnaemidophorus rhododactyla
Amblyptilia acanthadactyla
Gillmeria ochrodactyla
Ptérophore blanc Pterophorus pentadactyla
Envergure : 28 à 32mm
Période de vol : 1 voire 2 générations de mai à septembre.
Aire de répartition : On le rencontre en Europe et en Asie mineure.
Habitat : prairies sèches, friches et jardins, dans les endroits herbeux et broussailleux, ainsi qu’en milieu humide. En montagne, pas au-delà de 1000m.
Comportement : Il vole à partir du crépuscule et pendant la nuit. Il est attiré par la lumière. Il passe l’hiver à l’état de chenille.
Plantes hôtes : Liserons (Convolvulus sp.), peut-être trèfles.
Les bras en croix, il fait penser à un perpétuel orant ou à un « T », à cause de la position de ses ailes. Les antérieures se divisent en deux parties, les postérieures en trois parties, toutes plumeuses. Il est de coloration blanche.
Le ptérophore blanc, Pterophorus pentadactyla, parc des Beaumonts, 1er juin 2022. Clichés Pierre Rousset.
Le ptérophore du liseron Emmelina monodactyla
Synonyme : Le ptérophore commun
Envergure : entre 18 et 27 mm.
Période d’observation : toute l’année.
Aire de répartition : partout en France et en Europe (aussi présent aux Etats-Unis).
Habitat : fréquente des milieux variés où poussent des liserons : bois, bocage, friches, jardins.
Le plus commun des Pterophoridae,
Les ailes antérieures se séparent en lobes plumeux sur les 2/3 de leur longueur. Elles sont blanchâtres, grisâtres ou brun-rougeâtre, avec des marques sombres : un petit point à un tiers de l’aile antérieure, un point plus gros avant la séparation en lobes, une strie le long de la costa du lobe costal et trois points sur la marge dorsale du lobe dorsal. Les pattes postérieures présentent 2 grandes épines de taille différente.
Comportement : souvent posé sur les clôtures, les murs, entre dans les habitations. Cette espèce vole au crépuscule, elle est attirée par la lumière.
Le ptérophore du liseron, Emmelina monodactyla, parc des Beaumonts, 20 août 2014. Cliché Pierre Rousset.
PYRALIDAE
Hypsopygia costalis
La Clédéobie étroite Synaphe punctalis (Fabricius, 1775)
Statut : Rare aux Beaumonts.
Taille : envergure : 22-27 mm
Période de vol notée aux Beaumonts : juillet-août. Dans son aire de répartition : juin-août.
Habitat : Fréquente les milieux ouverts : friches, talus ensoleillés, dunes...
La Clédéobie étroite, Synaphe punctalis, parc des Beaumonts, 11 juillet 2010. Cliché André Lantz.
Aglossa pinguinalis
Lamoria anella
Endotricha flammealis
La Phycide incarnat Oncocera semirubella
Envergure : 26–30 mm (17-29 mm)
Période de vol : fin juin-août
Répartition : Europe, presque toute la France
Habitat : Endroits riches en Graminées. Sols calcaires surtout.
Vol à partir du crépuscule. Attiré par la lumière.
La Phycide incarnat, Oncocera semirubella, parc des Beaumonts, 29 août 2019. Cliché Pierre Rousset.
La Phycide incarnat, Oncocera semirubella, parc des Beaumonts, 1er septembre 2020. Cliché Pierre Rousset.
La Phycide incarnat, Oncocera semirubella, parc des Beaumonts, 3 septembre 2020. Cliché Pierre Rousset.
La Phycide incarnat, Oncocera semirubella, parc des Beaumonts, 9 juillet 2021. Cliché Pierre Rousset.
La Phycide des Chardons Myelois circumvoluta
Synonymes : Myelois cribrella, le Myélophile tamis, le Myélophile du chardon, l’Hermine du chardon
Taille : longueur : 15 mm environ, envergure : 26-34 mm
Période de vol : mi-mai, juin
Répartition :
Habitat :
La Phycide des Chardons, Myelois circumvoluta, parc des Beaumonts, 9 juin 2017. Cliché Pierre Rousset.
La Phycide des Chardons, Myelois circumvoluta, Orly-sur-Morin (Seine & Marne), 10 juin 2017. Cliché André Lantz.
La Phycide du Plantain Homoeosoma sinuella
Synonyme : Phycide blonde
Taille : envergure : 18–23 mm
Période de vol : mai-aôut
La Phycide du Plantain, Homoeosoma sinuella, parc des Beaumonts, 13 juin 2017. Cliché Pierre Rousset.
La Phycide du Plantain, Homoeosoma sinuella, parc des Beaumonts, 24 juin 2021. Cliché Pierre Rousset.
La Phycide du Plantain, Homoeosoma sinuella, parc des Beaumonts, 28 juin 2021. Cliché Pierre Rousset.
Des Pyralidae « urbaines »
Ces pyrales ne fréquentent que les bâtiments et ne se trouvent don pas au parc des Beaumonts, ne fréquentant ni les champs ni les bois.
L’Asopie de la farine Pyralis farinalis
Taille : envergure 22-26 mm.
Période de vol : visible en mai-septembre.
Habitat : se rencontre surtout dans et aux abords des habitations.
Commune
Alimentation : se nourrit de denrées alimentaires.
Femelle vierge dont l’abdomen soulevé relâche la phéromone sexuelle d’appel pour les mâles (ceux-ci en échange émettent des substances aphrodisiaques qui incitent les femelles à l’accouplement).
Asopie de la farine, Pyralis farinalis sur les rideaux d’une fenêtre de mon appartement, 12 juin 2022. Clichés Pierre Rousset.
La Pyrale indienne de la farine Plodia interpunctella
Synonymes : la Teigne des fruits secs ou Pyrale indienne des fruits secs.
Taille : longueur 8-10 mm, envergure 16-20 mm.
Période de vol : La période de vol couvre pratiquement toute l’année.
Plusieurs générations par an.
La chenille est aussi active pratiquement toute l’année
Aire de répartition : originaire d’Inde, elle a été introduite en Europe par des importations de produits alimentaires.
Habitat : Ne se trouve qu’en habitation ou entrepôts de denrées alimentaires (céréales...), moulins, boulangeries, granges.
Alimentation : l’une des espèces de mites alimentaires. La chenille consomme toutes sortes de denrées alimentaires : farine, riz, pâtes, fruits secs, chocolat...
On trouve dans les supermarchés des phéromones pour les attraper.
Description : La couleur de fond est beige cuivré clair sur le tiers intérieur de l’aile, rouge cuivré avec des bandes brun foncé sur le reste de l’aile vers l’apex. Les deux tiers distaux de leurs ailes antérieures sont en général de couleur brun rougeâtre avec un lustre de cuivre. Ils peuvent aussi être en bronze ou en gris foncé. Les parties les plus proximales des ailes sont jaune-gris ou blanc-gris, avec une bande sombre à l’intersection entre les régions proximale et distale. Les ailes postérieures, en général, sont uniformément grises.
Pyrale indienne de la farine Plodia interpunctella, dans mon appartement, 17 juin 2022. Cliché Pierre Rousset.