C’est au nom de « la transition écologique » et de la nécessité de « libérer les ménages de la dépendance au pétrole » qu’Édouard Philippe a justifié le statu quo : aucune proposition nouvelle n’a été annoncée au lendemain de la mobilisation des « gilets jaunes ». En faisant de la taxe carbone, et donc de la hausse des carburants, l’axe principal de sa politique pour réduire les consommations d’énergies fossiles – un objectif légitime en soit – le gouvernement, aveuglé par une conception idéologique et étroite du rôle que peut et doit jouer la fiscalité écologique, conduit la transition dans une impasse.
Gilets Jaunes vs Macron : la fiscalité sur le prix du carburant n’est ni juste ni efficace – La transition écologique dans l’impasse
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L’évolution du mouvement des « gilets jaunes » occulterait presque deux questions fondamentales posées par la décision de faire peser une fiscalité écologique sur le prix du carburant : est-ce juste et est-ce efficace ? À ces deux questions, l’analyse économique répond clairement par la négative.