Non à la présidentielle et au coup de force !
Pour un référendum populaire sur la transition démocratique !
Pour l’élection d’une Assemblée Constituante Souveraine !
Encore une fois, le Chef de l’Etat Major et vice ministre de la défense, M. Gaïd Salah, a rappelé via son discours du 02 septembre 2019 qu’il était le véritable maître du pays, confirmant ainsi sa détermination à poursuivre le coup de force qu’il a engagé depuis plusieurs mois.
Son injonction, à peine voilée, pour la convocation du corps électoral le 15 septembre, dans le but d’imposer l’élection présidentielle avant la fin de l’année en cours, cache mal sa volonté de garantir avant tout la pérennité du système. Sa campagne « anti corruption », qui a entraîné l’emprisonnement de quelques oligarques et figures de premier plan du régime Bouteflika, n’a pas dépassé le stade de l’élimination de groupes d’intérêts rivaux et de règlement de compte au sein du même régime. Il s’agit dune recomposition du pouvoir dans la continuité. Autrement dit, le régime oligarchique, autoritaire, néolibéral et compradore na pas changé d’un iota sa nature de classes.
En effet, ce n’est ni les travailleurs précarisés, ni les jeunes chômeurs désespérés, ni les femmes oppressées, ni la majorité des masses laborieuses de notre peuple qui ont pris une parcelle du pouvoir politique pour défendre leurs intérêts de classe. Ce sont les mêmes Gaïd Salah, Bensalah, Bédoui , nommés ou promus par Bouteflika, et les mêmes députés et sénateurs, élus grâce à la corruption et la « 3issaba », qui décident et légifèrent encore aujourdhui.
Mais, l’historique mobilisation populaire nationale à travers le Hirak, qui vient dentamer son septième mois, na pas fini de bouleverser le rapport de force politique et de susciter, notamment à l’occasion de cette rentrée sociale, l’espoir d’imposer un vrai changement par le biais de lexercice effectif de la souveraineté populaire. Il s’agit de rejeter pour la troisième fois, comme scandé par le Hirak chaque semaine dans une véritable expression référendaire, le coup de force de la présidentielle.
Pour le PST, si nécessaire pour ceux qui font la sourde oreille, faisons entendre les millions de voix du Hirak par le biais d’un référendum populaire, démocratique et transparent, dont la seule commission de contrôle sera le peuple algérien lui-même à travers sa mobilisation dans tous les bureaux de vote. Oui, organisons un tel référendum pour trancher une fois pour toute entre une élection présidentielle, dans le cadre de la constitution et les institutions actuelles du régime Bouteflika, et une transition démocratique permettant lélection dune Assemblée Constituante Souveraine, représentative des aspirations démocratiques et sociales de la majorité du peuple algérien, qui élaborera une nouvelle constitution pour notre pays.
Mais, dans tous les cas, Il s’agit de maintenir la formidable mobilisation de notre Hirak populaire et l’amplifier contre la répression, pour la libération des détenus d’opinion et pour la levée de toutes les entraves à l’exercice effectif des libertés démocratiques et syndicales dans notre pays.
Le Secrétariat National
Parti socialist des Travailleurs (PST)
Alger, le 04 septembre 2019.
Le PST dit non à la présidentielle et au coup de force de Gaïd Salah
Le Parti socialiste des travailleurs (PST) a réagi au dernier discours du vice-ministre de la Défense, Gaïd Salah, qui veut convoquer le corps électoral le 15 septembre.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 4 septembre, le PST dit non à la présidentielle et au coup de force de l’armée et réaffirme son attachement à l’Assemblée constituante souveraine. Nous reproduisons ci-dessous la déclaration du Parti socialiste des travailleurs (PST).
Non à la présidentielle et au coup de force !
Pour un référendum populaire sur la transition démocratique !
Pour l’élection d’une Assemblée Constituante Souveraine !
Encore une fois, le chef de l’état-major et vice-ministre de la Défense, M. Gaïd Salah, a rappelé via son discours du 02 septembre 2019 qu’il était le véritable maître du pays, confirmant ainsi sa détermination à poursuivre le coup de force qu’il a engagé depuis plusieurs mois.
Son injonction, à peine voilée, pour la convocation du corps électoral le 15 septembre, dans le but d’imploser l’élection présidentielle avant la fin de l’année en cours, cache mal sa volonté de garantir avant tout la pérennité du système. Sa campagne « anti corruption », qui a entraîné l’emprisonnement de quelques oligarques et figures de premier plan du régime Bouteflika, n’a pas dépassé le stade de l’élimination de groupes d’intérêts rivaux et de règlement de compte au sein du même régime.
Il s’agit dune recomposition du pouvoir dans la continuité. Autrement dit, le régime oligarchique, autoritaire, néolibéral et compradore n’a pas changé d’un iota sa nature de classes.
En effet, ce n’est ni les travailleurs précarisés, ni les jeunes chômeurs désespérés, ni les femmes oppressées, ni la majorité des masses laborieuses de notre peuple qui ont pris une parcelle du pouvoir politique pour défendre leurs intérêts de classe. Ce sont les mêmes Gaïd Salah, Bensalah, Bédoui, nommés ou promus par Bouteflika, et les mêmes députés et sénateurs, élus grâce à la corruption et la « 3issaba », qui décident et légifèrent encore aujourdhui.
Mais l’historique mobilisation populaire nationale à travers le Hirak, qui vient d’entamer son septième mois, n’a pas fini de bouleverser le rapport de force politique et de susciter, notamment à l’occasion de cette rentrée sociale, l’espoir d’imposer un vrai changement par le biais de l’exercice effectif de la souveraineté populaire. Il s’agit de rejeter pour la troisième fois, comme scandé par le Hirak chaque semaine dans une véritable expression référendaire, le coup de force de la présidentielle.
Pour le PST, si nécessaire pour ceux qui font la sourde oreille, faisons entendre les millions de voix du Hirak par le biais d’un référendum populaire, démocratique et transparent, dont la seule commission de contrôle sera le peuple algérien lui-même à travers sa mobilisation dans tous les bureaux de vote.
Oui, organisons un tel référendum pour trancher une fois pour toute entre une élection présidentielle, dans le cadre de la Constitution et les institutions actuelles du régime Bouteflika, et une transition démocratique permettant l’élection d’une Assemblée Constituante Souveraine, représentative des aspirations démocratiques et sociales de la majorité du peuple algérien, qui élaborera une nouvelle Constitution pour notre pays.
Mais, dans tous les cas, il s’agit de maintenir la formidable mobilisation de notre Hirak populaire et l’amplifier contre la répression, pour la libération des détenus d’opinion et pour la levée de toutes les entraves à l’exercice effectif des libertés démocratiques et syndicales dans notre pays.
Le Secrétariat national du PST
Alger, le 04 septembre 2019.
• Dzvid. Publié le 4 septembre 2019 :
https://www.dzvid.com/2019/09/04/le-pst-dit-non-a-la-presidentielle-et-au-coup-de-force-de-gaid-salah/