Après plusieurs mois de mobilisations massives, le gouvernement de Hong Kong a été contraint, le 4 septembre, d’annoncer le retrait du projet de loi visant à faire juger sur le continent les personnes déplaisant au pouvoir de Pékin. Mais sur le reste des revendications, le pouvoir n’a rien lâché et a renforcé la répression.
A partir d’octobre, les manifestations, systématiquement interdites, s’accompagnent d’un nombre croissants de blessé.es, d’arrestations et de poursuites judiciaires,
La répression dans les entreprises suite aux grèves du mois d’août, explique en grande partie l’échec des appels ultérieurs à la grève. Les luttes de la jeunesse scolarisée restent limitées.
Fin novembre, la levée calamiteuse de l’occupation de l’Université polytechnique met un terme à la tactique d’affrontements promue par l’aile la plus radicale de la jeunesse.
Lors des élections locales du 24 novembre, l’opposition obtient 85,8 % des sièges. Un coup d’arrêt partiel est alors mis à l’offensive répressive du pouvoir. Des manifestations de masse sont à nouveau possibles et la prolifération de nouveaux syndicats s’accélère.
Du 3 au 7 février, le nouveau syndicat constitué dans le secteur hospitalier organise une grève sans précédent. Il espère ainsi contraindre le gouvernement à prendre des mesures efficaces contre l’épidémie de Coronavirus.
Solidaires a décidé de répondre positivement, si possible de façon unitaire, aux appels à la solidarité émanant de ses partenaires hongkongais :
– pour apporter une aide financière aux grévistes des hôpitaux,
– pour mettre des masques respiratoires à la disposition des salarié.es des secteurs les plus menacé.es par le Coronavirus (santé, collecte de déchets, assainissement, etc.), ainsi qu’aux personnes à faibles revenus.
Tout renseignement complémentaire peut être obtenu en écrivant à :
hongkongcoronavirus gmail.com