Mise à jour et corrections : 21 janvier 2009
INTRODUCTION
Le présent rapport est conçu de la même façon que le précédent. Notons que la prospection du site a été particulièrement faible en juin, juillet et août.
Le nombre d’observateurs visitant plus ou moins régulièrement le site et communicant leurs données reste encore limité. Il s’agit, pour cette année, de : Pierre Delbove (PD), Guy Jurez (GJ), Bruno Lebrun (BL), Stéphane Malignat (SM), Pierre Rousset (PR). Quelques autres personnes ont occasionnellement fourni d’intéressantes données, leurs noms sont alors indiqués dans le corps du texte.
Nouvelles espèces et sous-espèces
Pour la première fois, la liste des Beaumonts est confrontée au problème posé par la différentiation entre espèces et sous-espèces, avec l’observation de diverses bergeronnettes. L’apparition de sous-espèces et leur transformation en espèces étant un processus, il n’y a pas dans la nature de frontière nette entre ces deux états ou notions. Il existe aujourd’hui de nombreux débats sur le statut de telle ou telle (sous)espèce.
En 1997, neuf nouvelles espèces ou sous-espèces « sauvages » ont été observées aux Beaumonts, portant le total pour ce site à 117 espèces (dont 6 échappées de captivité) : Caille des blés Coturnix coturnix, Pluvier doré Pluvialis apricaria (survol), Pluvier argenté Pluvialis squatarola (survol), Hibou moyen-duc Asio otus, Coucou gris Curculus canorus, Bergeronnette printanière nordique Motacilla alba thunbergi, Bergeronnette flavéole Motacilla flava flavissima, Rémiz penduline ou Mésange rémize Remiz pendulinus, Beccroisé des sapins Loxia curvirostra. Pour compléter les informations contenues dans les rapports précédents, voici quelques indications sur le statut en Ile-de-France de ces espèces qui, toutes, peuvent être considérées « campagnardes » et non « urbaines ».
* Caille des blés Coturnix coturnix . Estivant nicheur en déclin en Ile-de-France, devenant assez rare, arrivant début mai et repartant fin aôut-septembre.
* Vanneau huppé Vanellus vanellus . (survol). Le plus abondant des (grands) limicoles en Ile-de-France. Niche en petit nombre (prairies humides et milieux de substitution : plaines cultivées, gravières...), mais présent surtout durant les migrations (février-mars, octobre-novembre) et en hiver. Fréquente en hiver labours et champs emblavés et labours.
* Coucou gris Curculus canorus . Estivant nicheur commun en Ile-de-France. Arrive début avril (fin mars). Chante surtout en avril-mai et jusque début juillet. Repart probablement surtout courant août (passe encore en septembre).
* Hibou moyen-duc Asio otus . Peu commun mais nettement mieux représenté que les autres hiboux en Ile-de-France. Niche dans les boqueteaux, les lisières de bois et forêts. En hiver, tend à se rassembler de jour en dortoirs et semble s’adapter aux milieux périurbains (La Courneuve, par exemple, où il niche aussi).
* Bergeronnette printanière nordique Motacilla flava thunbergi . Considérée comme une sous-espèce de la Printanière, la « Thunbergi » se reproduit en Scandinavie et Russie. Compte non tenu de la « Flava » qui niche chez nous, c’est la sous-espèce la moins rarement observée en Ile-de-France lors des migrations (surtout durant les trois premières semaines de mai). N’en est pas pour autant commune !
* Bergeronnette printanière flavéole Motacilla flava flavissima . Sous-espèce de la B. printanière, parfois considérée comme une espèce indépendante. La Flavéole occupe les Iles britanniques et fréquente les côtes de la Manche et de la mer du Nord. Certains couples nichent parfois en Ile-de-France où elle est surtout observée, en petit nombre, durant les migrations.
* Rémiz penduline (Mésange rémiz) Remiz pendulinus . Résidant sur le pourtour méditerranéen et estivant nicheur en Europe orientale. Observée en Ile-de-France à l’occasion des migrations, elle reste rare même si elle apparaît de plus en plus fréquemment en Europe de l’Ouest.
* Beccroisé des sapins Loxia curvirostra . Migrateur irrégulier qui apparaît essentiellement lors d’« invasions » provoquées par un manque de nourriture dans ses territoires nordiques. Recherche avant tout les épicéas.
Les échappés de captivité
Pour la première fois dans ce rapport, les espèces issues de captivité sont introduits à leur emplacement systématique (et rétroactivement dans les rapports précédents). Ces espèces ne sont souvent pas mentionnées dans les rapports ornithologiques sous prétexte que leur présence est totalement artificielle (et donc sans signification particulière), que leur commerce est à la fois dommageable et condamnable, qu’elles n’appartiennent pas à l’avifaune du lieu et qu’elles peuvent, ce qui est le plus grave, l’affaiblir en entrant en concurrence avec des espèces autochtones (un vrai problème !). Mais il y de très bonnes raisons pour réunir et tenir à jour les données disponibles sur ces oiseaux et, au fond, aucune d’ignorer leur existence problématique. Une question particulière est posée par les espèces échappées qui commencent à nicher en liberté, puis à faire souche au point parfois de créer des populations dites férales (c’est-à-dire capable de se maintenir durablement grâce à leurs propres capacités reproductives, sans avoir besoin de nouveaux apports d’échappés de captivité).
Les nouvelles espèces issues de captivité qui ont été observées cette année sont les suivantes :
* Perruche à collier Psittacula krameri . Originaire d’Asie, a établi des populations férales dans plusieurs pays d’Europe. Pourrait devenir férale en Ile-de-France.
* Perruche ondulée Melopsitacus undulatus . Originaire d’Australie. Cette espèce est-elle susceptible de devenir férale ? (Observée à Montreuil, ailleurs qu’aux Beaumonts).
* Bulbul orphée Pycnonotus jocosus . Originaire d’Asie.
* Travailleur à bec rouge (Quelea à bec rouge), Quelea quelea . Originaire d’Afrique (observé en 1997).
* Veuve royale Vidua regia . Originaire d’Afrique du Sud.
Saisons et statuts
Un printemps très arrosé a succédé à un hiver froid et très sec et la friche des Beaumonts est montée plus haut que jamais, se densifiant encore. Est-ce pour cela que le Pipit farlouse n’a pas été présent durant la période de nidification ? En revanche, l’Alouette des champs est à nouveau restée au printemps. L’automne fut exceptionnellement chaud et sec, ce qui a dû influer sur les dates et rythmes de migration.
Le contraste est grand entre l’hiver 1996-1997, très froid, et l’hiver 1997-1998, très doux. Autant les bandes de fringilles (pinsons, serins, etc.) étaient abondantes en début d’année, autant elles étaient réduites en décembre, l’hivernage des grives litornes et mauvis étant alors inexistant ou faible. En revanche, Tarins et Bouvreuils ont été nombreux et le Pâtre a hiverné pour la première fois. Les Zizis sont restés bien représentés, et les Friquets moyennement.
Concernant les statut des espèces aux Beaumonts, prenons note de deux modifications notables en 1997 :
– La Bondrée apivore Pernis apivorus a été observée à deux reprises posée sur le site (et non comme auparavant en simple survol) durant la migration d’automne.
– Le Traquet pâtre (Tarier pâtre) Saxicola torquata , une espèce migratrice et estivante qui niche sur le site, a pour la première fois hiverné en 1997-1998.
Quelques dix-huit espèces observées au moins une fois aux Beaumonts par le passé n’ont pas été contactées cette année. Il s’agit en général soit d’espèces rares sur le site, soit d’espèces difficiles à observer ou nocturnes et pour lesquelles le type de prospection adapté n’a pas eu lieu aux dates favorables (Bécasse des bois, Chouette hulotte, Rossignol philomèle en migration). La découverte inattendue, en juin, de la Caille des blés montre l’intérêt d’une prospection nocturne.
LES DONNEES DE 1997
Grand cormoran Phalacrocorax carbo
– Janvier le 4 (huit, vol Est) (PR). Mars le 9 (au moins neuf) (GJ) // Octobre le 11 (cinq, vol SW) (PR).
Héron cendré Ardea cinerea
– Novembre le 11 (deux, vol bas, Sud) (GJ).
Oie cendrée Anser anser
– Mars, le 24 (quatre) (BL).
Canard colvert Anas platyrhynchos
– Mars, le 8 (neuf, vol NE) (PR).
Bondrée apivore Pernis apivorus
– Survol migratoire, rare halte migratoire .
– Pas notée au printemps. En revanche, découverte posée sur le site même en août et début septembre.
– Août, le 23 : observation de deux bondrées, dont l’un au moins était perchée dans un arbre sur un replat à mi-pente du coteau (tables de ping-pong) ; dérangées, s’envolent et s’élèvent en cerclant (GJ).
– Septembre, le 4, à 18h30 : un juvénile au plumage essentiellement phase claire (tête crème avec loup noir sur l’œil), posé dans la friche, s’envole, houspillé par des pies, et se perche successivement sur deux arbres bordant les Quatre-Ruelles, à basse hauteur (au milieu des branchages dans le premier cas, très en vue dans le second). Il s’est laissé observer d’assez près, puis s’est envolé et a disparu, mais ne s’est pas élevé, comme s’il allait se percher dans le bosquet bordant le plateau à l’Ouest, hors de ma vue (PR).
– Deuxième et troisième données pour le site. Premières données d’une bondrée (et en général d’un grand rapace) utilisant effectivement le site, au lieu de le survoler seulement. L’âge des oiseaux vus en août n’a pas pu être déterminé, mais celui de septembre était un juvénile (œil sombre, cire jaune), ce qui contribue peut-être à expliquer sa présence (se retrouvant au-dessus de la zone urbaine en fin de journée, son comportement peu farouche pouvant être dû à la fatigue).
Milan royal Milvus milvus
– Octobre le 19 (un, vol S, 17h55) (PD, Monique Delay, PR).
– Deuxième donnée pour le site.
Buse variable Buteo buteo
– Pas notée au printemps. Deux observations en automne.
– Octobre le 17 (un, vol S) (PR). Novembre le 1 (un, cercle à basse altitude et se fait houspiller par deux pies avant de s’éloigner vers le Sud) (PR).
– Comme le montre à son tour l’observation de novembre, les grands rapaces sont relativement souvent observés en vol à basse altitude, les Beaumonts étant le point le plus haut de Montreuil, le coteau surplombant la vallée de la Seine.
Epervier d’Europe Accipiter nisus
– Noté treize fois, au vol et utilisant le site comme terrain de chasse, en hiver et en automne. Un individu semble avoir séjourné sur place, ou fréquenté régulièrement le site, en décembre (cinq observations ce mois).
– Janvier les 12 (un) et 31 (un mâle) (PR). Février le 4 (un) (BL). // Septembre, le 14 (un juvénile). Octobre le 19 (un). Novembre les 1 & 29 (un). (PR). Décembre les 7 (deux) (Philippe Rance), 12, 14, 20 & 21 (un) (PR), 22 (Michel Malaterre, en chasse dans le jardin école) [Cette observation montre que l’épervier chassait dans le jardin école, et non seulement dans le parc lui-même. Qu’en est-il depuis ?]
Faucon crécerelle Falco tinnunculus
– Un couple présent toute l’année (terrain de chasse quotidien). La femelle semble âgée (queue bien grise, barrée). Au moins un troisième individu a parfois été observé.
Caille des blés Coturnix coturnix
– Visiteur rare.
– Juin le 4 (un, entendu à 01h30 du matin) (Florian Meier).
– Première donnée pour le site. La grande rareté des prospections nocturnes (de comportement discret, la caille chante surtout la nuit) rend aléatoire son contact. Mais, s’il est ainsi difficile de préjuger de son absence, la fréquentation canine du site (dont des chiens de chasse) rend aussi fort aléatoire sa présence durable...
Vanneau huppé Vanellus vanellus
– Survol rare.
– Octobre les 17 (huit, vol S) (PR), 18 (plus de trente) (GJ) & 19 (quarante-deux, vol S) (PD, PR).
– Trois premières données pour le site. Une présence plus suivie aux Beaumonts devrait permettre de collecter des données plus nombreuses, mais le site semble quand même à l’écart des principales voies de passages lorsque l’espèce migre ou se déplace dans la région.
Courlis non identifié Numénius spe
– Un habitant, néophyte sur le plan ornithologique mais fréquentant le parc, m’a décrit, le 05.12.98, assez exactement un courlis qu’il a vu (à l’œil nu) posé dans la friche, l’année précédente (sans oser préciser la date). Cette information est évidemment difficilement utilisable, mais sa description me semble laisser peu de place au doute quant à l’oiseau observé.
Mouette rieuse Larus ridibundus
– Notées en janvier-février, puis d’octobre à décembre.
– Observée une fois posée sur le site, le 23 janvier (un). Sinon observées au vol (de un à vingt-quatre individus notés selon les visites).
– Continue à fréquenter plus régulièrement le Bas-Montreuil.
Goéland cendré Larus canus
– Janvier, les 11 & 12 (un) (PR).
Goéland argenté Larus argentatus
– Observé treize fois : six fois en janvier, une fois en février (le 9), une fois en avril (le 24), une fois en septembre (le 27), deux fois en octobre, une fois en novembre et une fois en décembre. Tenir compte aussi des quatre observations de goélands non déterminés.
Goéland leucophée Larus michaellis (cachinnans)
– Observé quatre fois : en janvier (le 5), mars (le 8), mai (les 10 et 18) (SM, PR).
Goéland indéterminé Larus spes
– Il s’agit très probablement d’« Argophées » (goélands argentés ou leucophées) généralement immatures, observés quatre fois : en janvier (les 1 et 2), octobre (le 19), décembre (le 30.).
Pigeon biset « des villes » Columba livia
– De quelques dizaines à une centaine d’individus généralement notés sur le site.
Pigeon colombin Columba oenas
– A été observé beaucoup plus régulièrement que les années précédentes de janvier à mai et d’août à décembre. En survol jusqu’à huit individus ; posé jusqu’à trois (souvent deux individus posés ensemble).
– Janvier le 27 (deux). Février les 4 (un), 7 (deux), 9 (huit, survol), 12 (deux), 19 (trois) 20 & 21 (deux). Mars, les 8 (un), 12, 15 (deux), 21 (un). Avril les 9 & 11 (deux), 22 (un). Mai les 8 (un), 10 (deux), 18 (un), 25 & 30 (deux). // Août le 9 (deux). Octobre le 19 (un). Décembre le 21 (un, vol N). (BL, SM, PR).
Pigeon ramier Columba palumbus
– Présent toute l’année. Il est bien difficile de différencier les mouvements migratoires des déplacements quotidiens (il existe un dortoir important de Ramiers au bois de Vincennes...). Maximum d’individus notés posés sur place : vingt-cinq le 30 décembre.
Tourterelle turque Streptopelia decaocto
– Niche dans les environs. Observée trente-six fois, en toute saison, parfois posée sur le site même, généralement en vol local : sept fois en janvier (maximum de trois individus), cinq en mars, trois en avril, sept en mai, une en juillet, une en août, quatre en septembre, deux en octobre, trois en novembre, deux en décembre (dont une fois trois individus posés le 21).
Tourterelle des bois Streptopelia turtur
– Observée à trois reprise au passage de printemps.
– Avril le 28 (un) (SM). Mai les 16 (six) (SM) et 19 (un) (PR).
Perruche à collier Psittacula krameri
– Espèces issue de captivité mais susceptible de devenir férale.
– Mars, le 10 (un, probable) (BL). Avril le 12 (un) (GJ).
– Premières données pour le site.
Perruche ondulée Melopsitacus undulatus
– Issue de captivité.
– Pas observée aux Beaumonts, mais ailleurs à Montreuil en avril (une fois deux individus jaunes) (Michel Gunter).
Coucou gris Curculus canorus
– Un ou des oiseaux chanteurs au printemps.
– Avril le 27 (un, chant) (SM, GJ). Mai les 4 (un, chant) (PD, GJ) et 30 (un) (PR).
– Premières données pour le site.
Hibou moyen-duc Asio otus
– Visiteur hivernal.
– Le 31 janvier (un) s’envole d’un arbre à l’approche (PR).
– Premières donnée pour le site.
– Centre ville : A été observé dans le centre ville, à 300 mètres des Beaumonts, en mi-journée, perché sur un aulnes devant le 70, rue Galiéni. A cet endroit, le trottoir s’élève au-dessus de la rue en bordure de laquelle des aulnes sont planté, les passants marchant donc presqu’au niveau du hibou, à quelques mètres de distance seulement, en un lieu assez fréquenté (Alfred Dufresne, PR).
– Le Hibou moyen-duc semble s’adapter de plus en plus à des milieux urbanisés. Il fréquente la Seine-Saint-Denis, et un important dortoir hivernal existe dans le parc de La Courneuve.
Martinet noir Apus apus
– Estivant, nicheur dans les environs, et passages migratoires.
– Premiers : avril le 28 (un) (SM) ; mai les 4 (plusieurs), 10 (trente), 16 (nombreux)... Regroupements notés débuts août, les 1 (cinq cents sur place), 7 (cinq cents), 8 (cinquante), 9 (cent) (pas de suivi le reste du mois d’août). Derniers : septembre le 5 (deux).
Pic vert Picus viridis
– Possibilité de nidification : présence notée neuf mois sur douze, concernant au moins trois individus (un adulte mâle, une adulte femelle, un juvénile à l’automne). Les contacts étant beaucoup plus faciles durant les périodes où les pics sont bruyants, il n’est pas aisé d’interpréter leurs variations de fréquence. Durant l’automne, ont été très régulièrement observés sur la pelouse entourant les tables de ping-pong.
– Six données en janvier, deux en mars, deux en avril, une en mai, une en août, six en septembre (dont un juvénile), sept en octobre, huit en novembre, dix en décembre.
Pic épeiche Dendrocopos major
– Possibilité de nidification : présence notée huit mois sur douze, concernant au moins deux individus (un adulte mâle, une adulte femelle) avec des manifestations territoriales (cris, tambours) en janvier et mars et fin décembre. Même remarque que pour le Pic vert concernant l’interprétation de la variation de fréquence des contacts.
– Neuf données en janvier, une en février, neuf en mars, une en mai, trois en août, sept en septembre, huit en octobre, six en novembre, sept en décembre.
Pic épeichette Dendrocopos minor
– Un ou plusieurs couples résidents. Septembre : quatre notés le 18, dont trois chanteurs (SM). Fréquentent beaucoup la friche en hiver.
Alouette lulu Lullula arborea
– Passage d’automne notable, halte migratoire.
– Octobre les 9 (un, posé), 16 (vingt-cinq : deux posés et vingt-trois en vol), 18 (vingt-deux : deux posés et vingt en vol) (PR), 19 (cinq en vol) (PD, PR), 25 (deux en vol) (PD).
Alouette des champs Alauda arvensis
– Contrairement à 1996, semble avoir de nouveau niché cette année dans la friche. Notée en hiver et aux deux passages migratoires.
– Janvier les 1 (trois), 2 & 3 (deux), 4 & 5 (un), 10, 11 & 12 (deux), 16 (trois), 17 & 23 (un). Février le 27 (un). Mars les 8 & 10 (quatre), 12 (cinq), 13 (quatre), 15 (six, chants), 20 (un, chant), 21 (deux, chant), 24, (un, chant), 26 (six), 27 & 31 (un, chant). Avril les 2 (cinq), 3 (trois), 9 (deux, chant), 11 (trois), 13 (quatre), 22, 24, 25, 27 (cinq), 28 (deux). Mai les 4 (trois, chants), 8, 10, 16, 22, 25 & 30 (un). Juin le 7 (un) (pas d’autre prospection en juin). Octobre les 19 (trente, vol S), 25 (trois en vol). Novembre les 9 (deux en vol), 13 (neuf : une posée, huit en vol S), 21 (une, vol S). Décembre les 20 & 21 (un).
Hirondelle de rivage Riparia riparia
– Passage d’automne.
– Septembre les 18 (trois) (SM) et 19 (quatre) (PR).
Hirondelle de cheminée (rustique) Hirundo rustica
– Présence de quelques individus au printemps-été. Faiblement noté au passage de printemps, nettement plus au passage d’automne.
– Premiers en avril les 2 (SM), 9, 11, (un), 22 (trois)... Généralement jusqu’à quatre individus notés en mai-juillet (maximum de dix le 4 mai). Passage d’automne noté semble-t-il à partir du 8 et 9 août (quatre, et douze en vol) ; régulier en septembre (dont quarante le 12, nombreux le 18, trente-cinq le 27) ; poursuivi en octobre les 2 (cinq), 11 (deux), 18 (douze), 19 (deux) ; enfin encore deux individus tardifs le 6 novembre (PR).
Hirondelle de fenêtre Delichon urbicum (urbica )
– Présence d’un groupe aux Beaumonts durant le printemps-été. L’espèce niche à Montreuil. Faiblement noté au passage de printemps, et nettement plus au passage d’automne.
– Premiers les 14 (deux dans le Bas-Montreuil) et 28 avril (un aux Beaumonts mêmes), puis aux Beaumonts les 4 mai (trois). Régulièrement observés aux Beaumonts à partir du 16 mai (quatre, puis onze le 25, puis sept). De huit à quinze individus notés en juin-juillet. Puis des regroupements : vingt-cinq le 27 juillet et cent le 1er août. Passage les 8 et 9 août (quarante et trente). Régulier en septembre, dont une cinquantaine les 11 et 12, un quarantaine le 14, nombreux aussi le 18, une cinquantaine le 24. Derniers en octobre les 2 (un) et 8 (trois) (SM).
Pipit des arbres Anthus trivialis
– Noté aux deux passagers migratoires.
– Avril les 9 (deux), 24 & 25 (un), 27 (deux). Mai les 8 & 10 (un), 16 (un), 22. // Août le 9 (un). Septembre les 5 (un), 11 (deux), 12 (six), 13 & 14 (un), 18 (six), 25 (un), 27 (un). (BL, SM, PR).
Pipit farlouse Anthus pratensis
– Cette année-ci, à la différence de plusieurs années précédentes, n’a pas niché. Présence hivernale et aux passages migratoires.
– Quatorze données en janvier (jusqu’à neuf individus), cinq en février (jusqu’à sept individus), treize en mars (de un à huit individus, maximum de dix-neuf le 20). Dix données en avril dont quinze individus le 9 et le treize ; derniers les 27 (dix) et 28 (un) avril. // Quatre données en septembre : les 18 (quinze), 21 (cinq), 27 et 28. Onze données en octobre (jusqu’à treize posés) avec vols migratoires notés les 2, 11, 18, 19 (cent trente deux dans la journée). Onze données en novembre (de un à cinq, maximum de sept le 21). Dix données en décembre (maximum de douze le 20).
Bergeronnette printanière Motacilla flava
– Passages et quelques haltes migratoires, surtout au printemps.
– Avril les 9 (quatre), 22 (deux) 24 (un), 25 (cinq), 27 (deux) & 28 (un). Mai, les 10 (un), 16 (quatre dont une thunbergi — voir ci-dessous), 25 (un). // Octobre le 19 (cinq en vol, tardifs) (PD).
Bergeronnette prin. nordique Motacilla f. thunbergi
– Rare halte migratoire.
– Mai le 16 (une thunbergi posée avec trois f. f. flava) (PR).
– Première donnée pour le site de cette sous-espèce nordique.
Bergeronnette prin. flavéole Motacilla f. flavissima
– Rare passage migratoire.
– Mai le 4 (deux, en vol) (PD).
– Première donnée pour le site.
Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea
– Trois données seulement en juillet (dispersion ?), août et octobre (passage migratoire d’automne).
– Juillet, le 18 (un, au bord d’une flaque) (PR). Août le 18 (un en vol migratoire) (SM). Octobre le 19 (sept, vol S) (PD, MD).
Bergeronnette grise Motacilla alba
– Apparitions hivernales peu fréquentes de cette espèce essentiellement migratrice en janvier et novembre-décembre. Passages migratoires en mars-avril (apparitions en mai) et, marqués, en octobre.
– Janvier les 26 (un) et 31 (un). Mars les 8 (deux), 10 (cinq en vol), 12 (un), 19 (un). Avril les 2 (un), 9 (un) , 11 (deux). Mai les 10 (un), 22 (un), 30 (un). // Octobre les 2 & 4 (un), 5 & 9 (deux), 11 (deux, vol), 16 (un, vol), 18 (seize dont trois sur place), 19 (sur la journée : quarante-huit dont six sur place), 25 (un ), 26 (trois). Novembre les 9 (un), 22 (un, en vol). Décembre, le 28 (un).
– Notons une autre donnée hivernale à Montreuil, en dehors des Beaumonts, le 6 janvier (un, Bas-Montreuil).
Bulbul orphée Pycnonotus jocosus
– Issu de captivité.
– Mars le 9 (un) (GJ).
– Première donnée pour le site.
Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes
– Bien représenté.
Accenteur mouchet Prunella modularis
– Bien représenté. Très visible en fin d’année (apports migratoires ?).
Rougegorge familier Erithacus rubecula
– Bien représenté.
Rougequeue noir Phoenicurus ochruros
– Apparition après la dispersion et halte migratoire aux deux passages. Niche dans les environs.
– Mars les 10 (deux) (BL), 12 (trois) (SM), 16 (GJ). Régulièrement noté à partir du 20 mars et en avril. Premier chanteur noté à Montreuil le 24 mars et, sur le pourtour des Beaumonts, le 31 mars ; entendu des Beaumonts en avril et mai. Présent en juillet les 7 (deux) et 18 (cinq) ; en août les 1 (quatre) et 9 (un). Cinq données en septembre à partir du 5 (un), dont six individus le 25. Neuf données en octobre (dont sept le 2). Encore deux données en novembre les 1 (un) et 2 (deux).
Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus
– Six données, trois en avril (un mâle chanteur) et trois en septembre, au passage d’automne.
– Avril les 9 (SM), 11 (PR), 27 (SM) (un mâle chanteur). // Septembre les 19 & 26 (une femelle) (PR), 27 (deux) (SM).
Traquet tarier (Tarier des prés) Saxicola rubetra
– Halte migratoire. Quatre données, dont une seule au printemps et trois en automne.
– Mai les 1er (un) (GJ). // Août, les 17 (un) & 31 (deux) (GJ). Septembre le 5 (deux) (PR).
Traquet pâtre (Tarier pâtre) Saxicola torquata
– Au moins deux couples nicheurs, possiblement plus. Halte migratoire aux deux passages. Un couple est resté sur place tout l’hiver 1997-1998.
– Premiers le 27 février (deux : un mâle et une femelle) (PR). Premiers chants le 1er mars. A printemps, manifestations nuptiales relevées : parade, construction d’un nid le 2 avril (LS). Présence d’au moins deux couples tout le mois de mars avec le 8 trois mâles et deux femelles, le 10 trois mâles et trois femelles, le 13 cinq mâle et une femelle, les 16 & 20 trois mâles et une femelle. En avril, toujours présence d’au moins deux couples. Présence probable de trois couples en mai, trois mâles et des femelles étant notés à plusieurs reprises : les 5, 10, 22, 30. Présent en juin. En juillet, jusqu’à trois mâles notés le 5, et une famille de quatre (dont deux juv.) le 18 . Cinq données en août, avec six individus dont deux mâles le 1er et quatre individus dont trois mâles le 9. Huit données en septembre (deux ou trois individus). Neuf données en octobre dont six le 2. Sept données en novembre (un couple). Six données en décembre (un couple) (GJ, PR). Cet hivernage se poursuivra tout l’hiver.
– Premier cas d’hivernage relevé aux Beaumonts et dans le département 93.
Traquet motteux Oenanthe oenanthe
– Halte migratoire. Sept données au profil partiellement atypique : trois à des dates classiques pour la migration de printemps ; quatre en début ou fin de migration d’automne, mais aucune en septembre, durant le pic théorique de ce passage.
– Avril les 6 (un) (GJ), 25 (deux) (SM). Mai le 16 (une femelle) (SM, PR). // Août, le 16 (un) (GJ). Octobre les 8 (une femelle) (SM), 9 & 11 (une femelle) (PR).
Merle à plastron Turdus torquatus
– Halte migratoire au deux passages. Quatre données, deux au printemps, deux à l’automne.
– Avril les 11 (un) (PR), 22 (trois) (SM). // Septembre le 25 (un mâle) (PR). Octobre le 9 (un mâle) (PR).
Merle noir Turdus merula
– Bien représenté.
Grive litorne Turdus pilaris
– Treize données. Très faible présence hivernale. Haltes et survols migratoires aux deux passages.
– Janvier les 1 (trois), 2 (un), 12 (un). Février les 4 (cinq). Avril les 9 (trois), 13 (un), 28 (trois). // Octobre les 11 (un), 16 (deux), 18 (un), 19 (quarante sur la journée). Novembre les 1 & 2 (un).
Grive musicienne Turdus philomelos
– Bien représentée. Les passages migratoires de cette espèce par ailleurs résidente sont perceptibles, notamment en mars et octobre.
Grive mauvis Turdus iliacus
– Vingt-quatre données. Apparitions hivernales peu nombreuses. Haltes et survols migratoires aux deux passages.
– Janvier les 4 , 10 & 17 (un), 30 (deux). Février les 20 & 21 (un), 27 (huit). Mars les 1 (cinq), 6 (trois), 8 (six), 12 (un), 13, 15 & 20 (un). // Octobre les 11 (un), 16 (deux), 18 (un), 19 (seize en vol à l’aube et une posée). Novembre les 1 (deux), 9 (un, en vol), 13 (trois), 23 (un). Décembre les 5 (un), 13 (deux).
Grive draine Turdus viscivorus
– Plusieurs couples nicheurs. Présente toute l’année avec aussi l’apport probable de migratrices.
– Plus de dix le 16 janvier. Six le 24 avril et le 4 mai. Dix le 2 octobre, quinze le 19 octobre. Douze le 16 novembre. Onze le 21 décembre.
Rousserolle verderolle Acrocephalus palustris
– Présence occasionnellement notée de fin mai à juillet (six données). A peut-être niché.
– Mai le 29 (deux chanteurs) (SM), 30 (deux chanteurs) (PR). Juin le 7 (un chanteur) et 13 (un) (PR). Juillet les 7 et 18 (un) (PR).
Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta
– Plusieurs couples nicheurs (jusqu’à huit chanteurs notés).
– Premiers les 25 & 28 avril (un chanteur) (SM). Présence tout mai dont quatre chanteurs le 10, sept chanteurs le 22, huit chanteurs le 29 (SM), sept chanteurs le 30. Présence en juin dont six le 13 , en juillet dont cinq le 5 et en août les 1 & 8 (un).
Fauvette grisette Sylvia communis
– Plusieurs couples nicheurs (jusqu’à six chanteurs notés).
– Premiers les 13 avril (trois) (GJ). Quatre chanteurs le 22 avril et six le 28 (SM). Présent tout mai (de trois à cinq chanteurs). Juin le 13 (trois). Juillet les 5 (trois), 18 (un). Août les 1 (quatre), 9 (trois dont un imm.). Septembre le 11 (un) (PR).
Fauvette des jardins Sylvia borin
– Plusieurs couples nicheurs (jusqu’à dix chanteurs notés).
– Premiers en avril les 25 (un chanteur) et 28 (trois chanteurs). Présent tout mai dont huit chanteurs le 8 et dix les 10 et 16 (SM). Juin le 13 (quatre). Juillet les 5 (quatre), 18 (trois). Août les 1 (deux), 9 (un). Septembre le 5 (un).
Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla
– Bien représentée (jusqu’à plus de dix chanteurs notés)
– Premiers en mars les 10 (un) (BL) et 12 (quatre) (SM). Dix chanteurs le 31 mars et plus de dix les 9 et 11 avril. Derniers en octobre les 4 & 5 (un) (PR).
– Dans le Bas-Montreuil, un premier le 24 février.
Pouillot véloce Phylloscopus collybita
– Bien représenté (jusqu’à plus de vingt notés en période de nidification).
– Premiers les 19 (un) (BL) et 27 (un, chant) février. Passage d’automne particulièrement marqué en septembre les 25 (trente) (et 27 (plus de quarante), se poursuivant tout octobre jusqu’aux 7 novembre (un). Encore un le 13 décembre le 13 (un) (PR).
Pouillot fitis Phylloscopus trochilus
– Probablement deux couples nicheurs, mais moins « présent » que certaines années passées.
– Mars le 27 (un) (PR). Avril les 9 (quatre) (BL, SM), 28 (deux chanteurs). Mai le 16 (deux),18 (deux),19 (un), 29 (un chanteur). Juillet les 18 (deux). Août les 8 & 9 (un). Septembre les 5 (deux), 18 (deux), 25 (un).
Roitelet huppé Regulus regulus
– Halte migratoire aux deux passages. Cinq données seulement.
– Janvier le 27 (un) (SM). Mars le 16 (un) (PR). // Novembre les 1 (un), 6 (quatre), 7 (deux) (PR).
Roitelet triple-bandeau Regulus ignicapillus
– Halte migratoire aux deux passages. Douze données.
– Février le 21 (un). Mars les 6 (un),12 (un chanteur) (SM), 13, 15 & 16 (un). // Septembre les 12 (deux), 19 (un). Octobre les 5 (deux), 8 (un), 9 (un). Novembre les 6 (trois).
Gobemouche gris Muscicapa striata
– Nidification incertaine cette année. Halte migratoire aux deux passages. Seize données.
– Mai les 3 (un) (GJ), 10 (un), 16 (un), 19 (deux), 22 (deux). Juin le 13 (un). Juillet le 18 (un). Août, les 8 & 9 (un), 16 (un). Septembre, les 7 (un), 13 & 14 (un), 18 (un), 21 (un). Octobre le 5 (deux).
Gobemouche noir Ficedula hypoleuca
– Halte migratoire aux deux passages. Douze données.
– Mai les 1 & 3 (GJ), 4 (deux) (GJ, PD), 10 & 19 (un) (PR). // Août le 16 (un) (GJ). Septembre, les 5 (un) (PR), 7 (un) (GJ), 13 (un), 14 (un) (PR), 21 (un) (GJ), 25 (deux) (PR).
Mésange à longue queue Aegithalos caudatus
– Doit nicher en petit nombre. Notées dix mois sur douze.
– Quatre données en janvier dont six individus le 9, cinq en février , huit en mars, quatre en avril, trois en mai, deux en juillet, quatre en septembre, trois en novembre, sept en décembre dont huit individus le 13.
Mésange rémiz (Rémiz penduline) Remiz pendulinus
– Une donnée lors du passage migratoire d’automne : le 19 octobre le 19, une Rémiz observée arrivant au vol et criant, puis se posant dans la friche (PD, Monique Delay, PR).
– Première donnée pour le site.
Mésange nonnette Parus palustris
– Son observation sur le site reste très rare. Quatre données, en mars, août, novembre et décembre.
– Mars le 2 (un) (PR). // Août, le 24 (deux) (GJ). Novembre les 13 (deux) et 20 (un) (PR). Décembre le 28 (deux) (GJ)
Mésange huppée Parus cristatus
– Une seule donnée en mai, mais les endroits les plus favorables à cette espèce sont très peu prospectés (le triangle nord du plateau où se trouve la plupart des conifères).
– Mai le 8 (un) (SM).
Mésange noire Parus ater
– Deux données, en mars et octobre. Comme pour la Huppée, toujours fort rarement observée mais les endroits les plus favorables sont très peu prospectés.
– Le 10 mars (deux) (BL) et un jour indéterminé d’octobre (un) (J.-F. Mahout).
Mésange bleue Parus caeruleus
– Bien représentée.
Mésange charbonnière Parus major
– Bien représentée.
Sittelle torchepot Sitta europaea
– Quelques couples nicheurs.
Grimpereau des jardins (brachydactyle) Certhia brachydactyla
– Quelques couples nicheurs.
Geai des chênes Garrulus glandarius
– Quelques individus régulièrement notés sur le site.
– Janvier le 16 (quatre). Mars les 13 (douze), 15 (six), 16 (huit). Septembre les 9 (cinq). Octobre les 5 (quatre), 8 (cinq), 16 (cinq), 19 (huit), 25 (cinq). Novembre le 16 (trois). Décembre le 30 (un).
Pie bavarde Pica pica
– Présente toute l’année. Utilise parfois le site comme dortoir (quarante regroupées le soir le 7 février). Régulièrement plus d’une vingtaine sur le site.
Choucas des tours Corvus monedula
– Cinq données en vol, en janvier, octobre et décembre.
– Janvier les 4 (deux, vol E), 9 (un, survol). // Octobre le 10 (deux, vol S). Décembre les 12 (un, vol S), 21 (deux, vol N) (PR).
– Ailleurs à Montreuil : Janvier, le 18 : deux posé rue Molière / Cité de l’Espoir. Septembre, le 30 (un, rue Kléber au vol) (PR).
Corbeau freux Corvus frugilegus
– Observé en hiver, début du printemps et automne. Treize données dont trois concernant des individus posés.
– Janvier les 11 (un posé sur grand arbre isolé), 12 (deux, survols), 23 (un, posé sur grand arbre). Février le 7 (un, vol E). Mars les 2 (deux, vol N), 20 (un, vol S) (PR). Avril le 9 (un en vol) (BL, SM). // Septembre le 19 (deux immatures posés sur un toit en lisière du site). Octobre les 16 (trois, vol local), 19 (cinq, vol SW). Novembre les 7 (deux, vol S), 9 (trois, vol S), 13 (un, vol N) (PR).
– Premières données du Freux utilisant effectivement le site (auparavant, observé seulement en survol).
– Des immatures ont-ils séjourné à Montreuil en automne ?
Corneille noire Corvus corone corone
– Présence toute l’année. Parfois des groupes, surtout en vol, au moment des déplacements : les 23 janvier le 23 (quatorze), 132 mars (vingt), 13 novembre (douze) et 21 novembre (vingt et un).
Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris
– Généralement quelques dizaines sur le site.
– Octobre le 11 (trois cents sur place + passage). Novembre le 13 & 16 (trois cents).
Veuve royale Vidua regia
– Issue de captivité. Il y a en fait deux individus. Une femelle (tête plus brune, sourcil large) dont l’identification me paraît ne pas faire problème et peut-être un mâle en éclipse (tête plus grise, œil plus cerclé) photographié par Guy Jurez, moins évident car mon guide des oiseaux de volières est succinct...
– Octobre les 9 (un) (PR), 19 (PD, MD, PR), 26 (GJ). Novembre les 1 et 11 (un) (GJ), 13 (un) (PR).
Travailleur à bec rouge Quelea quelea
– Première identification pour le site. Issu de captivité.
– Novembre, le 1 (photo, GJ).
Moineau domestique Passer domesticus
– Résident mais, en tant que nicheur, plus typique de la périphérie du site que de son cœur...
Moineau friquet Passer montanus
– Quelques couples nicheurs. Les bandes hivernales ont été particulièrement importantes en janvier-février (jusqu’à deux cent cinquante, souvent cent cinquante) et plus réduites en fin d’année (maximum cent).
– En janvier, un maximum de deux cent cinquante le 2 (BL, PR), puis des fluctuation atteignant jusqu’à cent cinquante. En février, jusqu’à cent cinquante les 12, 19 et 21. En mars, encore quatre-vingt le 1er et soixante le 8, puis une baisse des effectifs (encore dix-sept le 20, quinze le 21, 5 le 26). En avril, maximum de onze le 24. En mai, de un à cinq notés tout le mois. Pas noté en juin-août (faible prospection). En septembre, présence de juvéniles, maxima de vingt le 18 et trente le 27. En octobre, les effectifs remontent, à quarante le 8. En novembre, les effectifs remontent, à cent le 29. En décembre, cinquante le 5 , puis déclin des effectifs observés dans la friche dans la seconde moitié du mois (un à trois, mais encore neuf le 30).
Pinson des arbres Fringilla coelebs
– Bien représenté.
– Quelques données concernant le passage d’automne. Le 11 octobre : ± mille en 1h30. La journée du 19 octobre : 397. Le 2 novembre : 300 posés sur place (et 200 le 13).
Pinson du nord Fringilla montifringilla
– Commencée en 1996, l’hivernage massif de Pinson du Nord s’est poursuivit en janvier et février 1997, avec un maximum de 250 en janvier, un autre de 150 en février et des chiffes importants, bien que fluctuant, jusqu’à la fin de ce mois. Dès le début mars, ils ne reste plus que quelques individus, les derniers étant observés le 16. Certaines observations faites à Montreuil (départs groupés, en fin d’après midi, des pinsons vers le Sud) et au bois de Vincennes (important dortoir le soir, mais absence la journée) semblent indiquer que ces pinsons du Nord se nourrissaient aux parcs des Beaumonts mais passaient la nuit au Bois de Vincennes. Passage d’automne et hivernage d’un individu qui se poursuivra jusqu’à mars 1998.
– Janvier, les 1 (cent), 2 (deux cents), etc., 10 (cinquante), 11 (cinquante), 12 (trois), 16 (quarante), 17 (quinze), 23 (cent) 25 (cinquante), 26 (cinquante), 27 (cinquante), 27 (soixante), 30, 31 (cent). Février les (cent cinquante), 4, 7 (trente), 9 (cent cinquante) (PR), 12 (soixante-dix), 13, 14 (quatre-vingt), 19 (cinquante), 20 (cinquante), 21 (cent) 27 quinze). Mars les 1 & 2 (trois), 8 (deux), 16 (quatre). // Octobre les 11 (un, vol), 16 (quatre), 17 (six posés), 18 (quatre-vingt posés, soixante au vol), journée du 19 (soixante et un dont dix posés). Novembre les 7 (un), 9 (un), 13 (huit), 16 (deux), 21 (un). Décembre les 5, 21 & 27 (un avec des PdA).
– Lors des précédents hivers, les Pinsons du Nord étaient soient présent en très petit nombre, soit absent du site.
Serin cini Serinus serinus
– Nicheur bien représenté. L’hivernage en bandes, traditionnel sur ce site, s’est confirmé les deux hivers concernés, mais avec des effectifs irréguliers et en particulier une baisse brutale en décembre : il semble que la douceur du temps n’a alors pas incité les Cinis à se regrouper dans la friche. Maxima posés de cinquante en janvier et février, de cent en mars, puis de cinquante en septembre, cent cinquante en octobre, quatre-vingt en novembre, cinq en décembre.
– Janvier les 1 (douze), 2 (quarante), 3 (vingt), 4 (cinquante), 5, 9 (quinze), 10 (cinq), 11, 23 (huit), 25 (seize), 27 (deux), 30 (trois), 31 (douze, chant). Février les 1 (huit), 4 (quarante), 7, 9, 12 (trente), 13, 14 (trente), 19 (trente), 20 (trente), 21 & 27 (cinquante). Mars les 1, 2, 6 (cent), 8, 10, 12 (plus de trente), 13, etc., 26 (vingt). Avril les 2 (trente)... // Septembre tout le mois, les 26 (cinquante), 27 (trente). Octobre notamment les 5 (quarante), 8 (vingt), 9 (cent), 13 (passage), 17 (cent cinquante posés), 19 (cent dont 43 en vol S). Novembre les 1, 7, 9, 13 (cinquante), 16 (quatre-vingt), 23 (cinquante), 29 (groupe). Décembre les 5, 6, 12 (un), 13 (cinq), 14 (plusieurs), 21 (un), 27 & 28 (cinq).
Verdier d’Europe Carduelis chloris
– Bien représenté. Forme parfois des bandes en hiver, dont une d’une soixantaine d’individus le 16 novembre.
Chardonneret élégant Carduelis carduelis
– Nicheur, présent toute l’année, passages migratoires notables en automne.
– Neuf données en janvier (un à cinq individus). Trois données en février (deux ou trois individus). Neuf données en mars les 1 (un à cinq individus). Dix données en avril dont vingt individus le 27. Nombreuses données en mai, souvent plus de dix. Quarante le 18 juillet, présence de juvéniles. Quarante le 1er août. Neuf données en septembre. Nombreuses données en octobre dont vingt le 8, cinquante sur place et passage le 11, cent posés le 17, (cinquante posés et cent six au vol la journée du 19. Dix données en novembre dont quarante le 13. Huit données en décembre dont dix le 14 (sinon de un à sept).
Tarin des aulnes Carduelis spinus
– Représenté en janvier-février, faiblement en mars-début avril. Passages d’automne notables. Relativement fréquemment présent en décembre.
– Douze données en janvier dont à quatre reprise un vingtaine d’individus (sinon de deux à neuf). Cinq données en février dont quarante le 4 (sinon de un à dix). Une seule donnée en mars, le 2 (deux). Deux données en avril les 2 (cinq) et 3 (deux). // Une donnée en vol en septembre, le 27 (un). Dix données en octobre dont vingt en vol le 2, dix-huit en vol le 16, trente en vol et deux posés le 17, seize en vol et cinq posés la journée du 19. Quatre données en novembre dont quinze en vol le 9. Neuf données en décembre dont vingt posés le 26.
Linotte mélodieuse Carduelis cannabina
– Bien présente de janvier à mai. Semble moins présente mais site mal prospecté en juin-août. Présente en septembre-décembre avec un passage d’automne bien marqué et une présence irrégulière en hiver.
– Douze données en janvier dont plus de trente individus les 10 et 16. Neuf données en février dont trente individus le 19. Onze données en mars dont quinze le 1. Dix données en avril (minimum six individus notés, maxima de vingt le 9 et quinze le 27). Présence constante en mai dont trente individus le 22. Pas notée en juin, quatre le 18 juillet, notée le 16 août. Cinq données en septembre, les 7, 11, 18 (vingt), 25 (deux) et 27 (vingt). Onze données en octobre dont quinze le 2, quarante le 8, trente-deux (avec vingt-quatre au vol) le 11, soixante-quinze le 18 (avec cinquante-cinq en vol. Quatre données en novembre dont vingt-cinq le 1 et dix le 9. Deux données fin décembre : les 28 (un) et 30 (trois).
Sizerin flammé Carduelis flammea
– Une seule donnée : décembre le 5 (deux) (PR).
– Deuxième donnée pour le site.
Beccroisé des sapins Loxia curvirostra
– Une seule donnée : novembre le 9 (un) (SM).
– Première donnée pour le site.
Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula
– Présence plus marquée (ou remarquée) que par le passé, surtout en fin d’année.
– Deux données en février dont trois individus le 7, deux données en mars, trois en mai, deux en août, trois en septembre. Observations plus nombreuses en octobre : les 16 (quatre), 18 (trois), 19 (cinq en vol), 25 (trois) ; en novembre : les 1, 2, 6, 9, 11 (un), 13 (six), 16 (deux), 20, 21 (un), 22 (six), 29 (deux) ; en décembre : les 6 (quatre), 12 (un), 13 (deux), 14 , 20, 21, 28 (un).
Grosbec cassenoyau Coccothraustes coccothraustes
– Apparitions en mars (trois données) et octobre (une donnée).
– Mars les 12 (un) (SM), 21 (un) (PR), 26 (un) (SM). // Octobre le 11 (deux) (PR).
Bruant jaune Emberiza citrinella
– Une seule donnée le 27 février (un) (PR).
Bruant zizi Emberiza cirlus
– Résidant nicheur présent toute l’année, souvent réunis en un petit groupe l’hiver.
– Maxima de huit en janvier (le 12), de cinq en février (les 4 et 9), de six en mars (le 15), de quatre en avril-mai (au moins deux mâles chanteurs), de deux en juin-septembre, de trois en octobre (le 18), de cinq en novembre (le 23), de sept en décembre (les 6 et 7).
Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus
– Présence hivernale au début comme à la fin de l’année, haltes au deux passages migratoires.
– Huit données en janvier (un ou deux individus), sept en février (dont cinq individus le 19), sept en mars (un ou deux individus). // Trois données en octobre : les 17 (cinq individus), 19 (vingt individus) et 25 (deux individus) ; huit données en novembre (maximum de sept individus le 21), six en décembre (généralement deux individus). L’hivernage s’est prolongé en 1998.