Il y a deux mois, l’Assembly a couvert un petit rassemblement d’étudiants de Kharkiv en raison de la réduction du nombre de boursiers de 40-45% à 15% et des arriérés depuis l’été. L’Organisation des militants étudiants (OSA), dont les activités ont précisément commencé avec cette action, a rapporté le 24 décembre que les étudiants avaient récemment reçu des paiements allant jusqu’à 14 000 hryvnias. Le ministère de l’Éducation trouve progressivement de l’argent pour rembourser ses dettes, et le plafond du nombre de bourses pour cette université a été relevé à 35 %.

La situation est différente selon les bourses. Parmi les 20 premiers boursiers, à la date du jeudi 21 décembre, les plus âgés ont été intégralement payés pour la période août-novembre et les étudiants de première année pour la période septembre-novembre. Il ne reste que le montant du mois de décembre (soit 100%). Les 40 premiers boursiers ont une dette de 500 % (pour août-décembre) parmi les plus âgés et de 400 % (septembre-décembre) parmi les étudiants de première année. L’OSA déclare :

« Cela est dû uniquement à la cohésion des étudiants qui, dès le début de la collecte des signatures de la pétition, n’ont pas laissé les administrations universitaires ni le ministère de l’Éducation et des Sciences oublier ce problème. De plus, grâce à nos actions communes, le nombre de bourses est supérieur aux 20% annoncés ! Les données non officielles montrent 30 % et 35 % ! Cela signifie que nous sommes presque revenus à la limite précédente de 40 à 45 %. Nous voyons que seules les actions communes de l’unité pourront prévenir le harcèlement social et même améliorer la situation  » .

Entre-temps, il y a un an, l’Assemblée a montré comment les voies du tramway de la rue Mironositskaya avaient été démontées et asphaltées. Cela a provoqué une tempête de critiques parmi les lecteurs et autres opposants à l’automobilisation dans la ville. Mais il y a une semaine, le 20 décembre, le conseil municipal a annoncé le rétablissement de la 12 e ligne de tramway, qui ira de la gare sud à Central Park. Bien qu’il s’agisse d’un itinéraire raccourci, il allait auparavant de Novozhanovo au parc forestier.

Cela coûte environ 1 million de hryvnias, soit 10 à 15 fois moins cher que la construction d’une nouvelle ligne aux prix d’avant-guerre. Les rails utilisés étaient vieux. « En fait, l’eau aiguise la pierre. Il en a été de même pour nos critiques, qui sont devenues à un moment inacceptables pour les autorités de la ville. Il est difficile de dire ce qui a joué le rôle principal, s’il s’agit de critiques ou du fait que les priorités ont changé et qu’il est devenu impossible de continuer à vivre dans le paradigme de l’ancien modèle de transport », estime Konstantin Dvornichenko, instructeur du centre de formation de l’entreprise municipale « Trolleybus Depot No. 2 », qui s’est activement prononcée contre la destruction des transports publics électriques.

En général, même dans une société aussi opprimée et inerte que cette ville au visage ennuyeux, l’intérêt pour la résolution des problèmes sociaux grandit progressivement, et la liberté d’expression d’en bas a un réel impact malgré la corruption totale par les autorités des mass médias locaux. Que ces réalisations soient dans l’année à venir une source d’inspiration pour défendre collectivement vos intérêts et bâtir une organisation horizontale capable de repousser n’importe quel pouvoir !

Assembly

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