Les participant.e.s ont dénoncé la construction de six nouveaux canaux ainsi que les projets d’agriculture industrielle, exigeant l’arrêt immédiat de la construction de ces nouveaux canaux et barrages et le rétablissement du débit naturel de l’Indus.

La conférence a adopté plusieurs résolutions, elle a qualifié l’opération « Green Pakistan » d’initiative hostile aux paysans et s’est élevée avec force contre les taxes agricoles, qu’elle a dénoncées comme une attaque contre les paysans. Les dirigeant.e.s ont fustigé le gouvernement pour avoir cédé aux exigences du FMI, l’accusant de brader les ressources du pays et de compromettre l’intégrité nationale.

Le 26^e amendement constitutionnel et l’amendement PECA (sur la prévention de la cybercriminalité ndt) ont également fait l’objet de critiques, dénoncés comme des mesures visant à faire taire les voix dissidentes. Les dirigeant.e.s ont également dénoncé la loi ARSA, la qualifiant de disposition visant à vendre l’eau du Sindh à des entreprises étrangères.

Les orateurs qui se sont exprimés lors de la conférence, notamment le président du parti Awami, l’avocat Wassand Thari, et le secrétaire général du Pakistan Kissan Rabita Committee, Farooq Tariq, ont condamné les politiques du gouvernement ; ils ont déclaré que les slogans « Green Pakistan » et « Agricultural Revolution » étaient utilisés pour déplacer les agriculteurs et vendre leurs terres à des entreprises étrangères. Ils ont accusé le PPP de trahir le Sindh en soutenant ces projets et ont critiqué le gouvernement actuel pour avoir transformé le Sindh en désert.

La conférence a également condamné les projets de canalisation du Cholistan et du Grand Thal, exigeant que le Sindh reçoive sa juste quote-part d’eau. Les responsables ont appelé à la création d’un tribunal international chargé d’enquêter sur le vol d’eau au Sindh et d’indemniser la province pour ses pertes. Ils ont également exigé la restitution des terres saisies pour des projets tels que Bahria Town, DHA City et autres, ainsi que la poursuite des personnes impliquées dans ces accaparements de terres.

Des groupes culturels tels que le Sindhiyani Cultural Group se sont produits lors de la conférence, et des artistes de renom ont interprété des chants dénonçant l’exploitation de l’Indus.

Principales résolutions et revendications :

1. Rejet de l’agriculture industrielle et de la construction de nouveaux canaux : La conférence a condamné l’agriculture industrielle et la construction de six nouveaux canaux, elle a exigé l’arrêt immédiat de ces projets.

2. Rétablissement du débit de l’Indus : La conférence a appelé à la restauration du débit naturel de l’Indus et à l’arrêt de la construction de nouveaux barrages et canaux.

3. Terres : La conférence a appelé à la restitution des terres confisquées et à la protection des droits des fermiers.

2. ⁠ ⁠Restauration du débit de l’Indus :

La conférence a appelé à la restauration du débit naturel de l’Indus et à mettre fin à la construction de nouveaux barrages et canaux.

3. ⁠ ⁠Réformes agraires :

La conférence a exigé que plus de 4,8 millions d’acres de terres soient distribuées aux paysans sans terre au lieu d’être données à des investisseurs étrangers ou à des sociétés appartenant à l’armée.

4. ⁠ ⁠Abolition des lois anti-paysans : La conférence a appelé à l’abrogation de la loi ARSA et de la loi PECA, les qualifiant de lois scélérates.

5. Indemnisation des victimes des inondations :

La conférence a exigé une indemnisation immédiate d’au moins un million de roupies pour les victimes des inondations de 2022.

6. Justice environnementale :

La conférence a appelé les pays riches à financer la lutte contre le changement climatique afin de faire face aux dégâts causés par ce phénomène.

7. Réformes fiscales :

La conférence a exigé l’imposition d’une super-taxe sur les riches et une réduction des impôts directs à 10 %.

8. Reconnaissance des droits légaux de l’Indus :

S’inspirant de ce qui a été fait pour la rivière Magpie au Canada, la conférence a demandé qu’on accorde à l’Indus le droit de couler librement et d’être protégé contre l’exploitation.

9. Soutien à l’agriculture : La conférence a revendiqué des prêts agricoles abordables, des machines modernes et des prix équitables pour les cultures telles que le blé, la canne à sucre et le riz.

10. Protection des sites culturels :

La conférence a demandé qu’il soit mis fin à l’empiètement sur les sites historiques et culturels du Sind, notamment le lac Keenjhar, les collines de Karonjhar et le lac Manchar.

La conférence s’est terminée par un appel à l’unité des paysans de tout le pays pour résister à l’exploitation par les grands groupes et pour protéger leurs terres, leur eau et leurs moyens de subsistance.

Pakistan Kissan Rabita Committee (PKRC)

https://pkrc.org Farooq Tariq de

La conférence s’est terminée par un appel à l’unité des agriculteurs de tout le pays pour résister à l’exploitation des entreprises et protéger leurs terres, leurs eaux et leurs ressources.

Pakistan Kissan Rabita Committee (PKRC)

https://pkrc.org

Farooq Tariq du Pakistan Kissan Rabita Committee (PKRC) lors de son adresse à la conférence.

Des groupes culturels tels que le Sindhiyani Cultural Group se sont produits lors de la conférence, et des artistes de renom ont interprété des chants dénonçant l’exploitation de l’Indus.

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