
L’objectif principal du mouvement était de se dresser contre les inégalités, la tyrannie, le génocide, la destruction et le désordre, et d’assurer un avenir sûr et sain pour tous.
À l’heure où les plus puissants gouvernements du monde entier penchent vers l’autoritarisme et retardent ou sapent les engagements climatiques, ce mouvement est porteur d’un message de nouvelles solidarités. Les organisateurs ont souligné qu’il était urgent de prendre des mesures contre les ravages causés par la crise climatique et qu’il était essentiel de défendre le pouvoir du peuple, la démocratie et un avenir juste. Les participants ont élevé la voix contre la cupidité des grandes entreprises, la dépendance aux énergies fossiles, le patriarcat, le racisme et l’injustice généralisée.
Le sit-in était animé par Imran Hossain, directeur de la recherche et des campagnes du Centre pour la recherche et le développement participatifs (CPRD). Des représentant.e.s de la Bangladesh Krishok Federation, de BRIGHTERS, du CPRD, de DHORA, d’EquityBD, de Mission Green Bangladesh, de Noakhali Grameen Unnayan Sangstha, de la Fondation OAB, du Sundarban and Coastal Protection Movement, de la Bangladesh Hawkers Federation et de 350.org ont exprimé leur solidarité.
Parmi les principaux intervenants figuraient :
Iqbal Faruk, membre de DHORA : « Il s’agit ici de se lever contre les inégalités, la tyrannie, le génocide, la destruction et le désordre dans le monde entier, et d’assurer un avenir sûr et sain pour tous et toutes. L’année 2025 marque un tournant, et nous devons lutter pour le pouvoir du peuple et la démocratie. »
Mostafa Kamal Akand, coordinateur du réseau et de la mobilisation d’EquityBD : « L’injustice où que ce soit est une injustice partout. Nous sommes opposés à toutes les formes d’injustice et d’inégalité dans le monde. »
ASM Badrul Alam, président de la Fédération des agriculteurs du Bangladesh : « Aujourd’hui, nous nous dressons contre les accapareurs de terres, contre la pauvreté, contre le génocide, contre la maltraitance et contre toutes les formes d’inégalité. »
Abul Hossain, président de la Bangladesh Hawkers Federation : « La démocratie recule tandis que le capitalisme se développe. Là où règne le capitalisme, l’exploitation persiste. Nous devons faire revivre la démocratie et résister à l’injustice. »
Nikhil Chandra Bhodro, coordinateur du mouvement Sundarban et de protection du littoral : « La vie des populations côtières est constamment menacée. Malgré des appels répétés, aucune mesure n’est prise. Nous exhortons le gouvernement à protéger les Sundarbans. »
Dr Mir Mohammad Ali, professeur adjoint à l’université agricole Sher-e-Bangla : « Les communautés ont des vies inhumaines à cause de projets destructeurs pour l’environnement. Nous exigeons la justice et appelons à construire un monde égalitaire. »
Faisal Ahmed, rédacteur en chef de River Bangla et membre de DHORA : « À cause des projets destructeurs des États puissants, notre planète devient inhabitable. Nous sommes déterminés à construire une société juste pour tous. »
Les organisateurs ont souligné que ce sit-in avait lieu six semaines avant la COP30 au Brésil, où les dirigeants mondiaux se réunissent à l’Assemblée générale des Nations unies. Au cours de cet événement, les dirigeants ont été exhortés à prendre des mesures urgentes et les revendications en faveur d’un système mondial équitable et durable ont été mises en avant. Les événements organisés simultanément à travers le pays ont permis d’exprimer la voix collective des citoyens ordinaires face aux crises mondiales.
Les sit-in ont eu lieu à : Mongla, Barguna, Taltoli, Patharghata, Cox’s Bazar, Kutubdia, Maheshkhali, Kalapara, Chunati, Chakaria, Jamalpur, Rajshahi, Pirojpur, Gazipur, Bogura, Paikgacha, Satkhira, Pabna, Sherpur, Chattogram, Lakshmipur, Sylhet, Habiganj, Bandarban, Mymensingh, Rangpur, Khulna, Narail, Matarbari, Noakhali, Lalmonirhat, Dinajpur, Gaibandha, Thakurgaon et Panchagarh.
Contact :
Shahriar Shawon
Membre, Dharitri Rokkhay Amra (DHORA)
Europe Solidaire Sans Frontières


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