Les travailleur-euses coréen-nes croient que l’ALE Corée-
UE n’est négocié que dans l’intérêt des corporations
transnationales européennes et coréennes et qu’il
mènerait à la privatisation des services publiques. C’est
pourquoi nous nous y opposons fermement.
– L’UE demande que les gouvernements locaux soient
inclus dans la libéralisation touchant les dépenses
gouvernementales. Cela mènerait à l’externalisation, la
sous-traitance ou la commission des services publics et
administratifs qui sont pour le moment fournis par les
gouvernements central et locaux.
– Les corporations transnationales européennes du
secteur des services veulent avoir accès à ce secteur de
l’économie coréenne et demandent une dérègle-
mentation. Dans ce cas, on peut s’attendre à ce que des
biens et services publics tels ceux relatifs à l’eau,
l’environnement, l’éducation, les soins de santé et
l’énergie soient mis sous la juridiction de l’ALE, ce qui
signifie leur privatisation.
– L’économie coréenne subit déjà les distorsions du capital
étranger spéculatif (provenant principalement des É-U.A.
et de l’U.E.) qui ignore les politiques économiques
nationales et ne recherche que les gains rapides. Ce
capital spéculatif transnational met en danger l’économie
et rend impossible les politiques publiques.
– Le capital européen est en tête de liste des investis
sements étrangers en Corée. Par contre, récemment,
de plus en plus de corporations européen-nes adoptent
des pratiques du travail illégales. Si un ALE se consolidait,
loin de punir ces actes cela viendrait plutôt légaliser les
NO ! TL
actions illégales passées de ces corporations.
Les travailleur-euses coréen-nes,
incluant les employé-es gouverne-
mentaux, ont lutté pour stopper
les rencontres ministérielles de l’OMC
au Mexique (2003) et à Hong Kong (2005)
et récemment contre l’ALE Corée-É-U.A. De plus,
les travailleur-euses du secteur public ont
continuellement entré en grève et lutté pour
arrêter la privatisation et protéger les services
publics, pour le bénéfice du peuple.
Nous sommes fermes dans notre position contre
l’ALE Corée-UE et lutterons pour le stopper. L’ALE
Corée-UE serait au détriment non seulement des
travailleur-euses et du peuple coréens mais aussi
au détriment de ceux d’Europe.
Nous lançons un appel à la solidarité et au
support aux travailleur-euses, paysan-nes, ONG et
à toutes les forces progressives d’Europe.
Encart
Des corporations européennes assoiffées de l’eau coréenne
8 des 10 plus grandes transnationales de l’eau sont européennes. Ces corporations font pression pour avoir accès aux
ressources d’eau de la Corée. Le gouvernement coréen a récemment commencé à promouvoir la privatisation de l’eau,
qui transférera les ressources d’eau des gouvernements locaux vers les entreprises privées. Si l’ALE Corée-UE est
signé dans ces circonstances, la privatisation de l’eau sera accélérée, le peuple coréen fera face à une sérieuse crise
de l’eau et les employé-es gouvernementaux de ce secteur à une instabilité d’emploi. En 2002, Vivendi (maintenant
Veolia) tenta d’acquérir une usine de traitement dans la ville de Masan mais fut arrêtée par la résistance des travailleureuses
gouvernementaux. Veolia propose maintenant d’acquérir les droits sur des réserves d’eau de la ville d’Incheon.
Syndicat des Employé-es du Gouvernement Coréen (KGEU) – Membre de Confédération des Syndicates Coréens (KCTU)
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